9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 15:21

Le Cardinal O'Brien, archevêque de St Andrew et d'Edinbourg, a publié une longue lettre dans le journal The Scotsman, pour demander au premier ministre anglais Gordon Brown de revenir sur la loi sur l'avortement, de prendre la défense de la vie humaine et d'ouvrir un grand débat national sur le sujet...

 
 
 
 
Rappelons qu'en Grande-Bretagne, il est possible d'avorter jusqu'à la 24ème semaine de grossesse (!!!). Des chiffres publiés en mai dernier montrent qu'en Ecosse on est passé de 12 603 avortements en 2005 à 13 081 en 2006. Le cardinal O'Brien avait déclenché une controverse le mois dernier en déclarant que les hommes politiques catholiques ne pouvaient pas accéder à la communion s'ils s'étaient déclarés en faveur de l'avortement. Il avait aussi comparé les chiffres de l'avortement en déclarant "nous tuons l'équivalent d'une classe d'écoliers chaque jour".
 
Répondant aux critiques de ceux qui l'accusent de se mêler d'un débat politique, il rappelle que "l'avortement n'est pas du domaine politique ou médical même si ces sphères sont aussi concernées. Il s'agit de morale et de destruction de la vie humaine". C'est une "question de conscience". Le cardinal O’Brien conclut « je crois que le temps est venu d’un large débat dans ce pays sur l’avortement. Il ne doit pas être dominé par des élites politiques, des professionnels médicaux, des leaders religieux ou des groupes de pression mais doit être ouvert à tous ». Il se réjouit des efforts du premier ministre anglais en faveur des enfants du Darfour mais il nous met face à nos responsabilités : la compassion vis à vis des enfants qui meurent de faim au Darfour ou en Erythrée est hypocrite si l’on ignore les besoins des bébés à naître à Dunfermline ou Edinburgh. Ceux-ci sont condamnés par l’avortement à voir leur vie écourtée aussi sûrement que s’ils étaient pauvres et malnutris à l’autre bout du monde.
 
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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 09:24

1. Láudibus cives résonent canóris, templa solémnes moduléntur hymnos:

(en carême :) hac die summi Benedíctus arcem scandit olympi.

(au temps pascal :) aureas summi Benedíctus arce gaudet olýmpi.

1. Que tous les frères fassent entendre un hymne de louange, que de chants solennels les temples retentissent

(en carême:) en ce jour où Benoît s’élève au plus haut des cieux.

(au temps pascal:) Benoît se réjouit dans la gloire, au plus haut des cieux.


2. Ille floréntes peragébat annos, cum puer dulcis pátriæ penátes liquit, et solus látuit silénti cónditus antro.

2. Il était encore à la fleur de l’âge, quand, quittant sa demeure et sa chère patrie, il alla se cacher dans la solitude d’une grotte silencieuse.

 

3. Inter urtícas rigidósque sentes vicit altrícem scélerum iuvéntam: inde conscrípsit documénta vitæ pulchra beáta:.

3. Parmi les orties et les âpres halliers, il triompha du mal qu’entretient la jeunesse; plus tard il écrivit les règles admirables de la vie parfaite.

 

4. Æream turpis Clárii figúram et nemus stravit Véneri dicátum, atque Baptístæ pósuit sacráto monte sacéllum.

4. De l’infâme Apollon il brisa la statue, il détruisit le bois à Vénus consacré, et construisit à Jean-Baptiste un sanctuaire sur la montagne sainte.


5. Iamque felíci résidens olýmpo, inter ardéntes Séraphim catérvas spectat, et dulci réficit cliéntum corda liquóre.

5. Et maintenant, dans le bonheur du ciel, parmi les chœurs des ardents Séraphins, il contemple et répand au cœur de ses clients un breuvage délicieux.


6. Glória Patri, genitǽque Proli, et tibi, comprar utriúsque semper Spíritus alme, Deus unus, omni témpore sæcli. Amen.

6. Gloire au Père, au Fils qu’il engendre, gloire éternelle à vous, leur égal à tous deux, Esprit Créateur, ô Dieu unique, au cours de tous les siècles. Amen.

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 09:24

1. Inter ætérnas Súperum corónas, quas sacro partas rétinent agóne, émicas celsis méritis corúscus, o Benedícte.

1. Parmi les Élus dont les couronnes éternelles récompensent les saints combats, de quelle splendeur l’éclat de vos mérites vous entoure, ô Benoît.

 

2. Sancta te compsit púerum senéctus, nil sibi de te rápuit volúptas, áruit mundi tibi flos, ad alta mente leváto.

2. Enfant, la sainteté vous égale aux vieillards; vous ne voulez rien livrer au plaisir; du monde à vos yeux les fleurs sont fanées: votre cœur habite plus haut.

 

3. Hinc fuga lapsus pátriam, paréntes déseris, fervens némorum colónus; édomas carnem, subigísque Christo tortor acérbus.

3. Bientôt, délaissant parents et patrie, vous cultivez avec amour la solitude; vous domptez votre chair, et la soumettez au Christ; vous la châtiez sans pitié.

 

4. Ne diu tutus látebras fovéres, signa te produnt óperum piórum: spárgitur felix céleri per orbem fama volátu.

4. Mais vous jouirez peu de ces calmes retraites, trahi par l’éclat de votre sainte vie: l’heureuse nouvelle à travers le monde d’un vol rapide se répand.

 

5. Glória Patri, genitǽque Proli, et tibi, comprar utriúsque semper Spíritus alme, Deus unus, omni témpore sæcli. Amen.

5. Gloire au Père, au Fils qu’il engendre, gloire éternelle à vous, leur égal à tous deux, Esprit Créateur ô Dieu unique, au cours de tous les siècles. Amen.

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 09:22

1. Quidquid antíqui cecinére vates, quidquid ætérnæ moniménta legis, cóntinet nobis celebránda summi vita Monárchæ.

1. Tout ce qu’ont chanté les anciens prophètes, tous les exemples de la loi éternelle, sont renfermés pour nous dans la vie du fondateur que nous fêtons.

 

2. Extulit Móysen píetas benígnum, inclitum proles Abraham decórat, Isaac sponsæ decus et sevéri iussa paréntis.

2. Le doux Moïse brilla par sa bonté, Abraham est célèbre par sa descendance, Isaac par la beauté de son épouse et la cruelle résolution de son père.

 

3. Ipse virtútum cúmulis onústus, célsior nostri Patriárcha cœtus, Isaac, Móysen, Abraham sub uno péctore clausit.

3. Mais parvenu au comble des vertus, le patriarche qui nous réunit est plus élevé encore, lui qui réunit en son cœur Isaac, Moïse et Abraham.


4. Ipse, quos mundi rápuit procéllis, hic pius flatu státuat secúndo: pax ubi nullo, requiésque gliscit mista pavóre.

4. Ceux qu’il a fait échapper aux tempêtes du monde, qu’il les établisse, par un vent favorable, là où paix et repos fleurissent à l’abri de toute crainte.

 

5. Gloria Patri, genitǽque Proli, Et tibi, compar utriúsque semper Spíritus alme, Deus unus, omni témpore sæcli. Amen.

5. Gloire au Père, au Fils qu’il engendre, gloire éternelle à vous, leur égal à tous deux, Esprit Créateur ô Dieu unique, au cours de tous les siècles. Amen.

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 07:41

 

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8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 11:55
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7 juillet 2007 6 07 /07 /juillet /2007 13:57

Le pape est venu à la rencontre des "lefebvristes" en libéralisant l'usage de la messe ancienne mais ceux-ci "ne peuvent nier ni la valeur ni la validité" des messes actuelles, déclare le cardinal Dario Castrillon Hoyos, président de la Commission "Ecclesia Dei"…

 
 
 

 
Selon le cardinal, qui préside cette commission spécialement créée pour dialoguer avec les catholiques adeptes de la messe dite "de Saint Pie V", Benoît XVI a voulu par son "motu proprio" reconnaître "officiellement et formellement" la possibilité de célébrer la messe tridentine. Les fidèles qui désirent célébrer la messe selon le rite ancien "ne doivent pas être considérés comme des fidèles de seconde zone", affirme le prélat dans cette interview à paraître dans le mensuel religieux "30 Giorni". Le pape a réaffirmé dans le même temps que "le mode habituel de célébration de la messe est celle du Novus Ordo (Nouveau Missel)", affirme le cardinal Castrillon. Ainsi les partisans de Mgr Lefebvre "ne peuvent nier ni la valeur ni la validité du Novus Ordo", déclare-t-il. "Cela doit être clair", ajoute le cardinal Castrillon pour qui le décret n'est "nullement un retour au passé" et ne vise pas "à diminuer le pouvoir des évêques".
 
Le cardinal affirme également que des "milliers de lettres étaient arrivées à Rome pour demander la liberté de pouvoir assister à la messe tridentine" et que Jean Paul II déjà "voulait préparer un motu proprio semblable à celui qui est publié aujourd'hui".
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7 juillet 2007 6 07 /07 /juillet /2007 10:38

C’est la plus ancienne prière adressée directement à la Vierge Marie,

trouvée sur un papyrus égyptien du IIIe siècle. Une indulgence

partielle est accordée aux fidèles récitant cette prière : 

 

  

Sub tuum præsidium confugimus, sancta Dei Genitrix.

Nostras deprecationes ne despicias in necessitatibus,

sed a periculis cunctis libera nos semper,

Virgo gloriosa et benedicta.

Nous avons recours à votre protection, sainte Mère de Dieu.

Ne rejetez pas les prières que nous vous adressons dans nos besoins,

mais délivrez-nous toujours de tous les dangers,

ô Vierge glorieuse et bénie.

 

   grego3.gif

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7 juillet 2007 6 07 /07 /juillet /2007 09:53

 

LETTRE APOSTOLIQUE « SUMMORUM PONTIFICUM »

EN FORME DE MOTU PROPRIO DU SOUVERAIN

PONTIFE BENOÎT XVI

 
  
 

 

Les Souverains Pontifes ont toujours veillé jusqu'à nos jours à ce que l'Église du Christ offre à la divine Majesté un culte digne, « à la louange et à la gloire de son nom » et « pour le bien de toute sa sainte Église ». Depuis des temps immémoriaux et aussi à l'avenir, le principe à observer est que « chaque Église particulière doit être en accord avec l'Église universelle, non seulement quant à la doctrine de la foi et aux signes sacramentels, mais aussi quant aux usages reçus universellement de la tradition apostolique ininterrompue, qui sont à observer non seulement pour éviter des erreurs, mais pour transmettre l'intégrité de la foi, parce que la lex orandi de l'Église correspond à sa lex credendi ». Parmi les Pontifes qui ont eu ce soin se distingue le nom de Saint Grégoire le Grand qui fut attentif à transmettre aux nouveaux peuples de l'Europe tant la foi catholique que les trésors du culte et de la culture accumulés par les Romains au cours des siècles précédents. Il ordonna de déterminer et de conserver la forme de la liturgie sacrée, aussi bien du Sacrifice de la Messe que de l'Office divin, telle qu'elle était célébrée à Rome. Il encouragea vivement les moines et les moniales qui, vivant sous la Règle de Saint Benoît, firent partout resplendir par leur vie, en même temps que l'annonce de l'Évangile, cette très salutaire manière de vivre de la Règle, « à ne rien mettre au-dessus de l'œuvre de Dieu » (chap. 43). Ainsi, la liturgie selon les coutumes de Rome féconda non seulement la foi et la piété mais aussi la culture de nombreux peuples. C'est un fait en tout cas que la liturgie latine de l'Église sous ses diverses formes, au cours des siècles de l'ère chrétienne, a été un stimulant pour la vie spirituelle d'innombrables saints et qu'elle a affermi beaucoup de peuples par la religion et fécondé leur piété.
 
Au cours des siècles, beaucoup d'autres Pontifes romains se sont particulièrement employés à ce que la liturgie accomplisse plus efficacement cette tâche ; parmi eux se distingue Saint Pie V, qui, avec un grand zèle pastoral, suivant l'exhortation du Concile de Trente, renouvela tout le culte de l'Église, fit éditer des livres liturgiques corrigés et « réformés selon la volonté des Pères », et les donna à l'Église latine pour son usage. Parmi les livres liturgiques du Rite romain, la première place revient évidemment au Missel romain, qui se répandit dans la ville de Rome puis, les siècles suivants, prit peu à peu des formes qui ont des similitudes avec la forme en vigueur dans les générations récentes. C'est le même objectif qu'ont poursuivi les Pontifes romains au cours des siècles suivants en assurant la mise à jour des rites et des livres liturgiques ou en les précisant, et ensuite, depuis le début de ce siècle, en entreprenant une réforme plus générale ». Ainsi firent mes prédécesseurs Clément VIII, Urbain VIII, saint Pie X, Benoît XV et le bienheureux Jean XXIII.
 
Plus récemment, le Concile Vatican II exprima le désir que l'observance et le respect dus au culte divin soient de nouveau réformés et adaptés aux nécessités de notre temps. Poussé par ce désir, mon prédécesseur le Souverain Pontife Paul VI approuva en 1970 des livres liturgiques restaurés et partiellement rénovés de l'Église latine ; ceux-ci, traduits partout dans le monde en de nombreuses langues modernes, ont été accueillis avec plaisir par les Évêques comme par les prêtres et les fidèles. Jean-Paul II reconnut la troisième édition type du Missel romain. Ainsi, les Pontifes romains se sont employés à ce que « cet édifice liturgique, pour ainsi dire, [...] apparaisse de nouveau dans la splendeur de sa dignité et de son harmonie ». Dans certaines régions, toutefois, de nombreux fidèles se sont attachés et continuent à être attachés avec un tel amour et une telle passion aux formes liturgiques précédentes, qui avaient profondément imprégné leur culture et leur esprit, que le Souverain Pontife Jean-Paul II, poussé par la sollicitude pastorale pour ces fidèles, accorda en 1984, par un indult spécial Quattuor abhinc annos de la Congrégation pour le Culte divin, la faculté d'utiliser le Missel romain publié en 1962 par Jean XXIII ; puis de nouveau en 1988, par la Lettre Apostolique Ecclesia Dei en forme de motu proprio, Jean-Paul II exhorta les Évêques à utiliser largement et généreusement cette faculté en faveur de tous les fidèles qui en feraient la demande. Les prières instantes de ces fidèles ayant déjà été longuement pesées par mon prédécesseur Jean-Paul II, ayant moi-même entendu les Pères Cardinaux au consistoire qui s'est tenu le 23 mars 2006, tout bien considéré, après avoir invoqué l'Esprit Saint et l'aide de Dieu, par la présente Lettre Apostolique je décide ce qui suit : 
 
 
Art. 1. Le Missel romain promulgué par Paul VI est l'expression ordinaire de la « lex orandi» de l'Église catholique de rite latin. Le Missel romain promulgué par S. Pie V et réédité par le B. Jean XXIII doit être considéré comme l'expression extraordinaire de la même « lex orandi » de l'Église et être honoré en raison de son usage vénérable et antique. Ces deux expressions de la « lex orandi » de l'Église n'induisent aucune division de la « lex credendi » de l'Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l'unique rite romain. Il est donc permis de célébrer le Sacrifice de la Messe suivant l'édition type du Missel romain promulgué par le B. Jean XXIII en 1962 et jamais abrogé, en tant que forme extraordinaire de la Liturgie de l'Église. Mais les conditions établies par les documents précédents Quattuor abhinc annos et Ecclesia Dei pour l'usage de ce Missel sont remplacées par ce qui suit :
 
Art. 2. Aux Messes célébrées sans peuple, tout prêtre catholique de rite latin, qu'il soit séculier ou religieux, peut utiliser le Missel romain publié en 1962 par le bienheureux Pape Jean XXIII ou le Missel romain promulgué en 1970 par le Souverain Pontife Paul VI, et cela quel que soit le jour, sauf le Triduum sacré. Pour célébrer ainsi selon l'un ou l'autre Missel, le prêtre n'a besoin d'aucune autorisation, ni du Siège apostolique ni de son Ordinaire.
 
Art. 3. Si des communautés d'Instituts de vie consacrée et de Sociétés de vie apostolique de droit pontifical ou de droit diocésain désirent, pour la célébration conventuelle ou «communautaire », célébrer dans leurs oratoires propres la Messe selon l'édition du Missel romain promulgué en 1962, cela leur est permis. Si une communauté particulière ou tout l'Institut ou Société veut avoir de telles célébrations souvent ou habituellement ou de façon permanente, cette façon de faire doit être déterminée par les Supérieurs majeurs selon les règles du droit et les lois et statuts particuliers.
 
Art. 4. Aux célébrations de la Messe dont il est question ci-dessus à l'art. 2 peuvent être admis, en observant les règles du droit, des fidèles qui le demandent spontanément.
 
Art. 5. § 1. Dans les paroisses où il existe un groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure, le curé accueillera volontiers leur demande de célébrer la Messe selon le rite du Missel romain édité en 1962. Il appréciera lui-même ce qui convient pour le bien de ces fidèles en harmonie avec la sollicitude pastorale de la paroisse, sous le gouvernement de l'Évêque selon les normes du canon 392, en évitant la discorde et en favorisant l'unité de toute l'Église.
§ 2. La célébration selon le Missel du bienheureux Jean XXIII peut avoir lieu les jours ordinaires ; mais les dimanches et les jours de fêtes, une Messe sous cette forme peut aussi être célébrée.
§ 3. Le curé peut aussi autoriser aux fidèles ou au prêtre qui le demandent, la célébration sous cette forme extraordinaire dans des cas particuliers comme des mariages, des obsèques ou des célébrations occasionnelles, par exemple des pèlerinages.
§ 4. Les prêtres utilisant le Missel du bienheureux Jean XXIII doivent être idoines et non empêchés par le droit.
§ 5. Dans les églises qui ne sont ni paroissiales ni conventuelles, il appartient au Recteur de l'église d'autoriser ce qui est indiqué ci-dessus.
 
Art. 6. Dans les Messes selon le Missel du B. Jean XXIII célébrées avec le peuple, les lectures peuvent aussi être proclamées en langue vernaculaire, utilisant des éditions reconnues par le Siège apostolique.
 
Art. 7. Si un groupe de fidèles laïcs dont il est question à l'article 5 § 1 n'obtient pas du curé ce qu'ils lui ont demandé, ils en informeront l'Évêque diocésain. L'Évêque est instamment prié d'exaucer leur désir. S'il ne peut pas pourvoir à cette forme de célébration, il en sera référé à la Commission pontificale Ecclesia Dei.
 
Art. 8. L'Évêque qui souhaite pourvoir à une telle demande de fidèles laïcs, mais qui, pour différentes raisons, en est empêché, peut en référer à la Commission pontificale Ecclesia Dei, qui lui fournira conseil et aide.
 
Art. 9. § 1. De même, le curé, tout bien considéré, peut concéder l'utilisation du rituel ancien pour l'administration des sacrements du Baptême, du Mariage, de la Pénitence et de l'Onction des Malades, s'il juge que le bien des âmes le réclame.
§ 2. Aux Ordinaires est accordée la faculté de célébrer le sacrement de la Confirmation en utilisant le Pontifical romain ancien, s'il juge que le bien des âmes le réclame.
§ 3. Tout clerc dans les ordres sacrés a le droit d'utiliser aussi le Bréviaire romain promulgué par le bienheureux Pape Jean XXIII en 1962.
 
Art. 10. S'il le juge opportun, l'Ordinaire du lieu a le droit d'ériger une paroisse personnelle au titre du canon 518, pour les célébrations selon la forme ancienne du rite romain, ou de nommer soit un recteur soit un chapelain, en observant les règles du droit.
 
Art. 11. La Commission pontificale Ecclesia Dei, érigée par le Pape Jean-Paul II en 1988, continue à exercer sa mission. Cette commission aura la forme, la charge et les normes que le Pontife romain lui-même voudra lui attribuer.
 
Art. 12. Cette commission, outre les facultés dont elle jouit déjà, exercera l'autorité du Saint-Siège, veillant à l'observance et à l'application de ces dispositions. Tout ce que j'ai établi par la présente Lettre Apostolique en forme de Motu proprio, j'ordonne que cela ait une valeur pleine et stable, et soit observé à compter du 14 septembre de cette année, nonobstant toutes choses contraires. 
 
 
 
 
Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 7 juillet de l'an du Seigneur 2007,
en la troisième année de mon pontificat. Benoit XVI 
 
 
 
  
 
 
 
  
 
 

--> Ce document magistériel fixe de nouvelles règles pour l'usage de la liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970. Les motifs de ces dispositions sont clairement énoncés dans la Lettre d'accompagnement du document que le Saint-Père a adressé à tous les évêques (via les Présidents des Conférences épiscopales et les Nonces apostoliques).
 
 
 
La mesure principale est que la liturgie romaine aura désormais deux "modes" :
1. Un "mode" ordinaire correspondant à la réforme de 1970 selon les livres promulgués par Paul VI, dont l'édition officielle latine peut être utilisée partout et en toute circonstance dans les traductions vernaculaires établies par les Conférences épiscopales.
2. Un "mode" extraordinaire correspondant aux livres liturgiques édités par Jean XXIII en 1962.
 
Le paragraphe 8 précise que tout ordinaire peut ériger dans son diocèse une paroisse personnelle (Cf : Canon 518) s'il existe un nombre suffisant de fidèles réclamant la liturgie antérieure à la réforme. Il faudra que ce nombre soit consistant même s'il ne saurait être semblable à celui des autres paroisses.
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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 20:26




Souvenez-Vous, Ô Sacré-Cœur de mon Jésus,

de tout ce que Vous avez fait pour sauver mon âme, et ne la laissez pas périr.

Souvenez-Vous de l'éternel et de l'immense amour que Vous avez eu pour elle,

et ne méprisez pas cette âme qui vient à Vous,

défaillante sous le poids de ses misères, oppressée sous celui de tant de douleurs.

Ah !  Soyez touché de sa faiblesse, des dangers qui l'environnent de toutes parts,

des maux qui la font soupirer et gémir. 

Pleine de confiance et d'amour, elle vient à Votre Cœur comme au cœur du meilleur des pères,

du plus tendre, du plus compatissant des amis ;

Recevez-la, Ô Cœur Sacré dans Votre infinie tendresse ! 

Faites-lui ressentir les effets de Votre compassion et de Votre amour ; 

Montrez-Vous son appui, son médiateur auprès de Votre Père,

et au nom de vos mérites et de Votre Sang précieux,

accordez-lui la force dans ses faiblesses, la consolation dans ses peines, la grâce de Vous aimer

dans le temps et celle de Vous posséder dans l'éternité.

Ainsi soit-il.

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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 19:08

Prière du XIV° siècle…

 
 
 
Vous êtes toute belle, ô Marie, et il n'y a pas de tâche en vous.
Qu'elle est belle, qu'elle est suave dans les délices votre conception immaculée !
Venez, venez du Liban ; venez, venez, vous serez couronnée !
Vous vous avancez comme une aurore toute rutilante,
Vous apportez les joies du salut.
Par vous s'est levé le Christ Dieu, Soleil de justice, ô brillante Porte de la lumière !
Comme le lis entre les épines,
Ainsi entre les jeunes filles vous êtes la vierge bénie.
Votre vêtement brille blanc comme la neige,
Votre visage est comme le soleil.
Jardin fermé, Fontaine scellée, Mère de Dieu et Paradis de la grâce !
La pluie a cessé et disparu, l'hiver s'en est allé et déjà les fleurs ont apparu.
Sur notre terre une voix s'est fait entendre,
Voix très douce, voix de la tourterelle, voix de la colombe.
Prenez votre vol, ô colombe infiniment belle !
Levez-vous, hâtez-vous et venez !
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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 14:40

Publié le 7 juillet, le Motu proprio pour la libéralisation de la messe tridentine entrera en vigueur le 14 septembre prochain…

 
 
 
 
Un laps de temps d’un peu plus de deux mois sera donné aux évêques diocésains pour appliquer le Motu proprio « Summorum pontificum cura » de Benoît XVI en vue de libéraliser l’usage de la messe et des livres liturgiques selon le rite préconciliaire de 1962. Des sources vaticanes ont confirmé à I.MEDIA que le document promulgué le 7 juillet 2007 entrera en vigueur le 14 septembre prochain. “Le Motu Proprio promulgué le 7 juillet 2007 entrera en vigueur le 14 septembre prochain“, le jour de la fête de l’exaltation de la croix, ont affirmé des sources vaticanes à I.MEDIA. Par ailleurs, après trois ans d’application du Motu proprio, les évêques seront invités à faire parvenir à Rome un compte-rendu de leur expérience diocésaine pour indiquer si des difficultés se font jour. Le Saint-Siège tentera alors d’y remédier. Dans la lettre qui accompagne le Motu Proprio « Summorum pontificum cura », le pape devrait répondre à la crainte exprimée par de nombreux prélats de voir s’affaiblir la portée du Concile Vatican II. Benoît XVI pourrait au contraire affirmer qu’il souhaite que l’autorisation élargie de l’ancien rite de la messe facilite l’unité de l’Eglise. Selon des sources concordantes, dans sa lettre aux évêques, Benoît XVI aurait des mots très durs concernant les libertés prises en certains endroits en matière de liturgie après la réforme de 1970.
 
Avec le Motu proprio ‘Summorum pontificum cura’, le pape entend étendre à l’Eglise tout entière la possibilité de célébrer la messe selon les livres liturgiques promulgués le 23 juin 1962, durant le pontificat de Jean XXIII, juste avant le Concile Vatican II et la réforme qui a suivi, en 1969 et 1970. Il fera de ce rite préconciliaire “une forme extraordinaire de l’unique rite romain“, celui postconciliaire dit ‘de Paul VI’.
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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 06:25

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