24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 19:45

Ci-dessous le texte intégral de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée ce dimanche à l’occasion de la prière de l’Angélus, en présence de plusieurs milliers de pèlerins rassemblés place Saint-Pierre…

 
 
 

Chers frères et sœurs,
 
Aujourd’hui, 24 juin, la liturgie nous invite à célébrer la solennité de la Nativité de Saint Jean Baptiste dont la vie est entièrement orientée vers le Christ, comme celle de Marie, sa mère. Jean Baptiste a été le précurseur, l a « voix » envoyée pour annoncer le Verbe Incarné. Par conséquent, commémorer sa naissance signifie en réalité célébrer le Christ, accomplissement de la promesse de tous les prophètes dont Jean Baptiste a été le plus grand, appelé à « préparer le chemin » devant le Messie (cf. Mt 11, 9-10). Tous les Evangiles entament la narration de la vie publique de Jésus par le récit de son baptême dans le fleuve du Jourdain par Jean. Saint Luc donne un cadre historique solennel à l’entrée en scène de Jean Baptiste. Mon livre « Jésus de Nazareth » part également du baptême de Jésus dans le Jourdain, un événement qui eut un retentissement énorme à l’époque. Les gens accouraient de Jérusalem et de toutes les régions de Judée pour écouter Jean Baptiste et se faire baptiser par lui dans le fleuve, après avoir confessé leurs péchés (cf. Mc 1, 5). La réputation du prophète qui baptisait grandit au point que de nombreuses personnes se demandaient si c’était lui le Messie. Mais l’évangéliste précise qu’il nia de manière catégorique : « Je ne suis pas le Christ » (Jn 1, 20). Il reste de toute façon le premier « témoin » de Jésus, ayant reçu une indication du Ciel à son sujet : « Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est lui qui baptise dans l’Esprit Saint » (Jn 1, 33). Ceci se produisit précisément lorsque Jésus, ayant reçu le baptême, sortit de l’eau : Jean vit l’Esprit descendre sur Lui comme une colombe. Ce fut alors qu’il « connut » la réalité tout entière de Jésus de Nazareth, et commença à le « manifester à Israël » (Jn 1, 31), en le désignant comme Fils de Dieu et rédempteur de l’homme : « Voici l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1, 29).
 
En tant que prophète authentique, Jean rendit témoignage à la Vérité sans compromis. Il dénonça les transgressions des commandements de Dieu, même lorsque leurs auteurs en étaient les puissants. Ainsi, lorsqu’il accusa Hérode et Hérodiade d’adultère, il le paya de sa vie, scellant par le martyre son service au Christ QUI EST LA VERITE EN PERSONNE. Invoquons son intercession, ainsi que celle de la Très Sainte Vierge Marie, afin que de nos jours également, l’Eglise sache demeurer toujours fidèle au Christ et témoigner avec courage de Sa Vérité et de Son Amour pour tous.
 
 
© Copyright du texte original plurilingue : Librairie Editrice Vaticane
Partager cet article
Repost0
24 juin 2007 7 24 /06 /juin /2007 19:05

Auguste Vierge Marie, ô vous qui êtes, après Dieu, mon unique espérance pendant la vie et à la mort. O tendre Mère du Perpétuel-Secours, je vous consacre mon corps, mon âme ; mon corps avec tous ses sens, mon âme avec toutes ses facultés. Soyez la perpétuelle protection de tout mon être, mon perpétuel refuge contre les assauts de l'enfer, la perpétuelle gardienne de mon innocence, le perpétuel soutien de ma ferveur. Daignez me recevoir au nombre de vos enfants, et me faire toujours ressentir les effets de votre maternel secours. Je veux désormais vous servir fidèlement, vous invoquer sans cesse, renouveler chaque mois cette consécration, et travailler à vous gagner des cœurs. Aidez-moi, ô bonne Mère ! Faites que je ne vous oublie jamais, et que je vous redise toujours : O ma Souveraine, ô ma Mère, souvenez-vous que je vous appartiens ; gardez-moi, défendez-moi comme votre propriété. Ainsi soit-il !

Partager cet article
Repost0
21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 22:06

R. Monsieur Saint Yves béni,

saint-yves.jpgHonneur et secours de notre pays,

Celui qui vous prie a toujours

Un gardien dans les cieux.

 

 

1. Parmi nous, de Saint Yves

 Grands sont les bienfaits ;

 En y pensant, chacun

 Du fond du cœur dira :

 

 

2. Aux cieux comme sur terre

 Saint Yves est puissant,

 Et son cœur, pour celui qui l'aime,

 Est bon et compatissant.

 

 

3. Quand la mère dit une prière

 À Saint Yves matin et soir

Le cœur de son fils, comme une rose

Se tourne vers le Paradis.

 

 

4. Le journalier, l'homme de peine

Chaque jour avant d'aller à son travail

S'il vient prier Saint Yves

Avec joie chantera :

 

Photo : Saint Yves entre le riche et le pauvre

(Cathédrale de Quimper, XVIème siècle)

Partager cet article
Repost0
21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 20:35

 

Partager cet article
Repost0
21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 17:32

danielangejeunesse.jpg[…] [Face à la violence de l’Islam], « chaque jour, [c’est] l’indifférence diplomatique, si ce n’est un négationnisme politique général dans le reste du monde. Ce semble un sujet tabou dans nos médias (peur de représailles ?), sauf quand l’affaire est trop spectaculaire et que des ONG (Amnesty, Human rights watch, etc.) tirent l’alarme. Et même alors, l’affaire est vite étouffée, oubliée. Que le grand public de pays sécularisés ne s’en inquiète guère, cela s’explique, mais que nous, baptisés, nous nous taisions – alors qu’il s’agit de nos frères de chair et de sang, ceux du Christ - c’est proprement inadmissible. […] Delpart lâche : « En France, les évêques sont muets » (p.17). […] Mais il aurait pu évoquer le black-out total de l’épiscopat français sur la persécution communiste, pendant des années. Devant celle des nazis, quelques grandes voix de l’épiscopat français ont crié, au risque de leur vie, sauvant ainsi l’honneur de l’Église de France. Face à la persécution communiste, combien furent-ils à en avoir le courage, disons simplement le fair-play ? Voici dix ans, j’ai réalisé une étude documentée sur cette « conspiration du silence » dans l’Église catholique en France, en ses instances officielles, face à la persécution communiste dans les pays d’Europe de l’Est (à notre porte !), comme en Asie. Les conclusions sont accablantes, et honteuses pour nous. [...] Il a fallu Jean-Paul II pour nous arracher, avec grand peine, à ce silence assourdissant (cf : son discours aux évêques, à Issy, lors de son premier voyage, et celui de Lourdes, le 15.08.83). Que je sache, pas une parole publique d’un évêque français pendant ces décennies, où s’écrivait le plus terrible des martyrologes de l’histoire de l’Église. Même après les insurrections de Budapest et de Prague. Tant de prêtres et d’évêques là-bas m’ont avoué leur douloureuse déception devant cette cruelle (apparente) indifférence, et leur stupeur scandalisée devant nos flirts avec le parti même qui les torturait en prison, ou les expédiait au goulag. Pas un évêque de chez nous n’a encore eu le courage de leur demander un pardon public.

 

[…] Eh bien ! j’ose poser la question politiquement, ecclésialement très incorrecte : ne recommençons–nous pas, avec la persécution islamique ? Voici quatre ans, un document de la Conférence épiscopale, remarquable par ailleurs, validé par l’Assemblée plénière à Lourdes, abordait tous les aspects du dialogue. Je n’y ai pas trouvé une allusion à cette violence islamique anti-chrétienne. Sans même parler de la question de la réciprocité par rapport aux lieux de culte, ces millions de chrétiens, entre autres libanais et philippins en Arabie Saoudite, ne pouvant disposer d’aucune chapelle, les rarissimes prêtres célébrant en totale clandestinité à leurs risques et périls. Il ne faudrait pas que dans 10 ans, lorsque les faits éclateront au grand jour, ces frères qui donnent leur vie plutôt que de renier leur foi, nous reprochent à leur tour notre indifférence coupable, notre lâcheté, osons le mot : notre couardise. Je voudrais éviter à l’Église de France, cette tache sur son Visage d’épouse du Christ. Que peut donner un dialogue d’intellectuels – ne représentant souvent qu’eux-mêmes, du côté musulman – sans ce minimum de clarté, d’honnêteté, de vérité ? Cette vérité dont Benoît XVI ne cesse de nous dire qu’elle est inséparable de la Charité : caritas con-gaudet veritati. Occulter la vérité, c’est renier la charité. Je pense à Robert Redeker, professeur de philosophie à Toulouse obligé de se cacher parce qu’a été lancée contre lui une fatwa, le menaçant de mort. Cela en France ! Pourquoi ? Parce qu’il a osé avouer dans une tribune du Figaro (17.7.06) que finalement, il préférait le Christianisme à l’Islam. Comment dans le pays dit des droits de l’homme, qui tient à la liberté de pensée, d’expression et de presse, comme à la prunelle de ses yeux, peut-on laisser un tel terrorisme nous paralyser ? J’en tremble pour demain. Vais-je aussi être la cible d’une fatwa, parce que j’ose dire en public que je préfère Jésus à un prophète qui a ordonné des massacres. Et que je préfère l’Église et son exigence de pardon et de respect de la liberté de la femme dans le mariage, à une religion qui ordonne la lapidation des adultères (femmes, bien entendu, jamais les hommes) Pour avoir osé l’insinuer délicatement à des jeunes musulmans, le Père Andréa Santoro a été tué. Pendant des siècles, l’Église s’est battue pour protéger et promouvoir la liberté de la femme, particulièrement quant au mariage, vu comme une condition sine qua non de validité. Comment au moins ne pas soulever la question de son statut en terre d’Islam ?

 

[…] Je me pose souvent cette question : si pendant le dernier demi-siècle, nos pasteurs avaient fait connaître à leur peuple les témoignages bouleversants des nombreux et héroïques martyrs du Christ, leurs contemporains et « compatriotes » européens, la ferveur de nos baptisés n’aurait-elle pas été stimulée, et peut-être ralenti l’effondrement (collapse) si rapide de la Foi en France ? Et plus particulièrement si on avait fait connaître l’héroïsme des pasteurs des courageuses Églises gréco-catholiques préférant prison, tortures et même meurtre plutôt que de se détacher de Rome, de renier Pierre, est-ce qu'une partie de notre clergé et de la soi-disant intelligentsia catholique française auraient osé leurs critiques acerbes du Pape, avec leur complexe anti-romain primaire ? Peut-être auraient-ils fini par comprendre que leur arrogance vis-à-vis de Pierre était la pire des gifles infligée à leurs propres frères catholiques versant leur sang pour leur seule fidélité au Pape. Peut-être... Aujourd’hui encore, quand un martyr du communisme est béatifié (les Stépinac, Apor, les martyrs d’Ukraine, latins et byzantins, Jerzy Popielusszko, etc.), c’est encore un quasi silence d’indifférence chez nous. Alors que ce serait l’occasion de faire briller ces scintillantes étoiles, dans cette ténébreuse période de notre histoire. Et quand les Midzenty, Popieluszko, Ghyka, Hossu, Todea, ceux d’Albanie le seront bientôt, les ferons-nous connaître et aimer ? Je dis tout cela pour éviter de récidiver. Pour conscientiser notre peuple sur cette tragédie atteignant le cœur même de notre Église. En ce moment même. Oui, en notre propre génération. La béatification d’un Andrea Santoro, de Mgr Claverie et des 7 moines de Tibhirine, ouvrira-t-elle enfin nos lèvres et d’abord nos yeux ? » (cf : Article à lire en son intégralité sur France catholique)

Partager cet article
Repost0
21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 13:40
Seigneur, prenez pitié. --> Seigneur, prenez pitié
O Christ, prenez pitié. --> O Christ, prenez pitié
Seigneur, prenez pitié. --> Seigneur, prenez pitié
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu --> prenez pitié nous.
 
Sainte Marie, mère de Dieu --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, portant le vase d’albâtre, plein de parfum,--> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, arrosant de vos larmes les pieds de Jésus, --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, les essuyant de vos cheveux,--> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, les baisant avec ardeur, --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, à qui beaucoup de péchés ont été pardonnés,--> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, enflammée des ardeurs de la Charité,--> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, très agréable au Seigneur,--> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, très chère à Jésus, --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, choisissant la meilleure part, --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, obtenant la résurrection de votre frère Lazare, --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, assistant fidèlement Jésus en Croix, --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, restant près de lui, quand les disciples fuyaient, --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, première d’entre les disciples à mériter de voir le Christ ressuscité, --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, marquée au front par le contact de sa main glorieuse, --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, apôtre des apôtres, --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, apôtre de la Provence,--> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, protectrice de l’Ordre des frères prêcheurs, --> priez pour nous
Sainte Marie-Madeleine, douce avocat des pénitents, --> priez pour nous
 
Afin que nous méritions de jouir un jour avec vous de la Présence du Seigneur pour toujours --> priez pour nous
 
Agneau de Dieu qui enlevez le péché du monde --> pardonnez-nous, Seigneur,
Agneau de Dieu qui enlevez le péché du monde --> exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu qui enlevez le péché du monde --> prenez pitié de nous.
 
V. Intercédez et suppliez sans cesse pour nous auprès du Seigneur Jésus, ô bienheureuse Marie-Madeleine.
R.  Afin que nous devenions dignes des promesses du Christ
 
Prions : Ô Père très clément, répandez largement sur nous vos dons, pour que par l’intercession de la bienheureuse Marie-Madeleine, qui en aimant notre Seigneur Jésus-Christ par dessus tout a obtenu le pardon de ses péchés, nous obtenions nous aussi de votre miséricorde l’éternelle béatitude. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Partager cet article
Repost0
21 juin 2007 4 21 /06 /juin /2007 09:26

MesseLourdes.jpegEn France, l'Eglise se porte mal. On le sait. Même les évêques, d'habitude assez optimistes, le reconnaissent. La pratique dominicale est en chute libre; les vocations sacerdotales sont au plus bas... deux signes qui ne trompent pas.
Reste à savoir pourquoi l'Eglise se porte si mal. 
N'a-t-on pas suivi et accepté les consignes et les orientation pastorales que nous donnaient nos évêques ? Si. Et c'est peut-être de là que vient une bonne partie des problèmes. Petit tour d'horizon de ces orientations épiscopales :
- pour que les fidèles comprennent mieux la liturgie, nos évêques ont demandé que les célébrations soient progressivement débarrassées du latin. Fiasco !
- pour que les fidèles puissent participer davantage à la messe, ils ont veillé à ce que le chant grégorien soit remplacé par des petits refrains. Fiasco !
- pour que les fidèles puissent mieux voir ce qui se faisait à la messe, ils ont généralisé la célébration "face au peuple". Fiasco !
- pour que les prêtres puissent être plus proches des gens, ils ont accepté l'abandon de l'habit ecclésiastique. Fiasco !
- pour que les prêtres soient davantage dans le monde, ils ont encouragé l'engagement social des clercs au détriment de leur engagement spirituel. Fiasco !
- pour relancer les vocations sacerdotales ils ont imaginé des séminaires transformés en colonies de vacances pour adolescents attardés. Fiasco !
- pour affirmer l'autonomie de l'Eglise en France, on a passé sous silence les textes magistériels. Fiasco !
- pour attirer les jeunes, ils ont encouragé les "messes-rock". Fiasco !
- pour inciter les fidèles à prendre eux-mêmes en mains la vie de prière des communautés paroissiales, ils ont mis en place des ADAP. Fiasco !
- pour relancer la pratique, ils ont inventé les "messes anticipées du dimanche". Fiasco !
- pour inciter les fidèles à recevoir le sacrement du Pardon, ils ont largement autorisé les absolutions collectives. Fiasco !
- pour intéresser les jeunes au catéchisme, ils ont édité "Pierres Vivantes" et les parcours catéchétiques. Fiasco !
- pour rendre les messes plus "participatives", ils ont encouragé la création d'équipes d'animation liturgique. Fiasco !

 

Non contents d'avoir essuyé autant d'échecs, nos évêques s'épuisent à présent dans la création de "secteurs paroissiaux", dans la nomination d' "équipes d'animation pastorale", dans l'organisation de "dimanches-où-il-n'y-a-qu'une-messe-pour-tout-le-secteur", de "dimanches a-liturgiques", de "funérailles sans prêtres", dans la fabrications de CD style "boys band façon catho" (1)... Et puis, il y a les derniers "trucs" à la mode qui sont assurés de faire un "flop" de plus : le "dimanche autrement" et la "messe qui prend son temps". On remarquera que le "dimanche qui est un dimanche" et la "messe qui est une messe" sont toujours ignorés de nos pasteurs.
S'il y a crise dans l'Eglise qui est en France, n'est-ce pas parce qu'on a précisément réalisé servilement ce que les états-majors épiscopaux nous demandaient de réaliser, avec la naïve prétention de croire que ce qu'on faisait était nettement plus efficace que ce que le Magistère demandait de faire? Certes, des fidèles ont tiré le signal d'alarme et on attiré l'attention des évêques sur le fait que bien de leurs orientations pastorales s'éloignaient dangereusement des enseignements des Souverains Pontifes; mais à ces fidèles-là, il fut répondu qu'ils n'étaient pas dans "l'esprit du Concile" et qu'il leur fallait choisir entre se soumettre ou se démettre.
Beaucoup ont choisi (mais s'agissait-il vraiment d'un choix ?) de se démettre: à quoi bon discuter avec des pasteurs - évêques, curés - qui ne veulent rien entendre et donnent l'impression de cheminer dans le monde d' "Alice au pays des merveilles" où tout est paradoxal, absurde et bizarre ?
Beaucoup ont donc choisi... de "laisser tomber". Et tandis qu'ils prenaient leurs distances d'avec l'Eglise - ou plus exactement d'avec un certain clergé, mais les deux se confondent souvent - et que, du fait d'un mouvement généralisé, les messes dominicales étaient de plus en plus désertées, ils ont entendu des pasteurs leur dire : "Nos assemblées ont gagné en qualité ce qu'elles ont perdu en nombre." Il fallait oser le dire !


 

Il faut donc bien reconnaître, pour conclure, que si l'Eglise se porte mal en France, c'est en grande partie parce qu'on s'est appliqué pendant des années à mettre en oeuvre des orientations pastorales qui ont poussé les fidèles à progressivement ignorer les véritables enseignements du Concile, tels que les Pontifes romains demandaient de les recevoir. Tels que Benoît XVI, aujourd'hui, nous demande de les mettre en oeuvre. Si ça va mal, c'est bien parce qu'on s'est appliqué à faire très exactement ce que nous demandaient de faire certains de nos évêques, lesquels n'ont jamais tenu compte de ce que disait le pape. Là-dessus, on relira les pages de Mgr Gaidon où il est question du fonctionnement de la Conférence des Evêques de France: c'est éclairant !

 

 

(1) Prudence : La pro-pilule "Soeur Sourire" a connu les

"problèmes" qu'on sait après des années de succès.

Partager cet article
Repost0
20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 20:10
Près de 80% des Français se disent encore "catholiques" parce qu'ils ont été baptisés et qu'ils fréquentent l'église à quelques grands moments de leur existence : pour le mariage ("ça fera plaisir à belle-maman"), pour le baptême du petit dernier ("ça permettra de faire une fête en famille"), pour la communion solennelle du grand ("à condition que le curé ne prêche pas trop longtemps parce qu'il faut qu'on soit au restaurant à l'heure") et pour l'enterrement de la vieille tante Gertrude ("elle tenait à avoir une messe... et ça permettra de tous se revoir"). Ne riez pas trop vite ! Ceci est malheureusement une triste réalité devenue aujourd’hui presque banale chez la plupart des catholiques…
 
 
 
 
 
 
Quand on interroge ces catholiques-là, ils répondent immanquablement qu'ils sont "croyants mais non pratiquants". Un peu comme si Zizou disait aux journalistes qu'il aime le foot, mais évite soigneusement de prendre part à un match... Ou bien encore comme si une jeune fille disait qu’elle ne pourrait pas se ‘’déplacer’’ un dimanche pour aller voir l’homme de sa vie ! Ces catholiques-là croient assurément à "quelque chose", mais à "quelque chose" de plus en plus vague qui porte vers une religion du bon sentiment, où la foi reçue au baptême finit soit par se diluer dans une indifférence grandissante, soit par être gangrénée - en raison du défaut d'esprit critique - par les idées à la mode que distille la bien-pensante masse médiatique. Nous voici donc aux bords d'une apostasie générale... "Apostasie, dites-vous ?" Ce terme qui nous renvoie aux premiers siècles du christianisme est-il encore à la mode ? Il l'est plus que jamais : l'apostasie consiste à renier sa foi, ses convictions, par complaisance, ou par désir (souvent inconscient) de parler et de penser comme tout le monde, tout en étant persuadé faire preuve d'originalité. Au bout du processus d'apostasie se trouve la pensée unique qui vise à une instrumentalisation de l'homme : "on" vous autorise à exister dans la mesure où vous êtes utile à la société et où, par respect de l' "autre" vous finissez par admettre que vous n'avez plus le droit de penser par vous-même...
 
Comment pourrait-on renverser la vapeur ? Comment pourrait-on redonner des convictions et de l'énergie à tous ces baptisés qui se disent encore catholiques ? Il faut simplement redonner aux fidèles le goût pour la liturgie, l'envie d'aller à la messe dominicale et leur faire comprendre en même temps le ‘’pourquoi’’ faut-il y aller. Car, comme l'a souvent expliqué le Cardinal Ratzinger, la crise actuelle de la foi est un écho de la crise liturgique, car il y a un lien étroit entre la foi vécue et la foi célébrée... Tout le monde reconnaît aujourd'hui qu'en "déconstruisant" la liturgie, on a comme brouillé, voilé, embrumé les repères religieux sur lesquels sont établis les convictions religieuses des fidèles catholiques. Et pour redonner aux fidèles l'envie d'aller à la messe, il faut que les célébrations liturgiques soient à nouveau réalisées dans un contexte de beauté, de dignité, de solennité, et avec le souci permanent d'accomplir fidèlement les rites précisés par l'Eglise, par lesquels la liturgie eucharistique acquiert sa forme spécifique et sa distinction. Oui, la liturgie est le moyen le plus efficace que l'Eglise met à notre disposition pour empêcher une apostasie collective. Car c'est par le contact avec l'authentique liturgie de l'Eglise - c'est-à-dire qui n'est peut-être ni celle de votre curé ni celle de votre équipe liturgique locale - que se "catholicisent" les esprits : la liturgie communique son sens par imprégnation plus que par réflexion. En quelque sorte, c'est en fréquentant régulièrement la liturgie qu'on se maintient catholique : en accomplissant les rites, en faisant les gestes, en chantant les paroles de la liturgie, en adorant silencieusement... on finit adopter des attitudes et des intentions qui ouvrent notre esprit, en sorte qu'il finisse par se laisser gorger de la foi vivante reçue des Apôtres. La liturgie nous met en contact avec une foi droite, elle suscite en nous une espérance ferme, et elle éveille en chacun nous le désir de pratiquer une charité parfaite (cf. Prière de S. François devant le Crucifix). Elle ne garantit pas que nous arrivions sans effort à cet état de sainteté, mais elle suscite en nous le désir de l'atteindre et nous apprend avec une infinie patience les moyens d'y parvenir. Oui, la résistance à la destruction de la foi catholique passe bel et bien par une résistance à la déstructuration de notre liturgie. Il faut en avoir conscience et agir en conséquence.
 
Agir en expliquant aux fidèles catholiques qu’ils ne doivent pas accepter toutes les formes liturgiques "abracadabrantesques" qui leurs sont imposées, dans les paroisses, par les célébrants ou par les "équipes liturgiques" même dûment mandatées par les évêques diocésains. Le pape Jean-Paul II n’a cessé de nous le dire : « Tous [les fidèles catholiques, NDLR] doivent (…) approfondir leur fidélité (…) en refusant toutes les interprétations erronées et les applications arbitraires et abusives en matière doctrinale, liturgique et disciplinaire. » (cf. Motu proprio Ecclesia Dei adflicta).
 
Oui, dans ce qui touche à la doctrine, à la liturgie et à la discipline, nous devons nous habituer à "refuser les interprétations erronées et les applications arbitraires et abusives". Pendant des années, nos pasteurs nous ont répété que le fidèle chrétien devait se montrer "adulte" et "responsable". Eh bien soit : qu’il sache à présent qu'être "adulte" et "responsable", c'est savoir dire "non" quand il faut dire "non". Autrement dit, c'est refuser, au nom de l'identité catholique qu'on se doit de défendre pour soi-même et pour les autres, de cautionner les célébrations liturgiques qui ne sont pas faites dans le respect des normes précisées dans le missel romain, comme c'est le cas par exemple ici. 
 
 
 
Inspiré par l’association Pro Liturgia
Partager cet article
Repost0
20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 07:34

La réponse à cette question vient de nous être donnée dans un message que nous envoie un internaute : « A plusieurs reprises j'ai été amené, durant des messes, à intervenir pour intercepter des personnes partant avec l'Eucharistie dans la main sans avoir communié. Récemment, une paroissienne appelée à donner la communion a dû poursuivre jusqu'à sa place une dame qui avait glissé l'Hostie dans sa poche. Pour ma part, dans au moins un cas dont j'ai été témoin, il s'agissait manifestement d'un vol d'Hosties en vue de messes noires. Un couple avait réussi à prendre l'Eucharistie... Dans un autre cas, une jeune fille interceptée, loin de s'excuser, a joué les offensées, allant jusqu'à me reprocher mon intervention tout en m'avouant qu'elle n'était pas baptisée. Dans d'autres cas, il semble plutôt que les personnes - touristes ou simples curieux - communient par "mimétisme" : on suit le mouvement des fidèles sans intention de commettre un sacrilège. Tout cela est néanmoins préoccupant. Dans les grandes villes, certaines églises paroissiales font un peu figure de "hall de gare" : toutes sortes de gens passent, entrent, cassent parfois la croûte... et quand il y a une messe, certains sont tentés de communier "touristiquement" sans nécessairement être même chrétiens. Ces pratiques sont d'autant plus facilitées que dans beaucoup de paroisses, la communion apparait maintenant comme un "self service". Les prêtres ne peuvent connaître personnellement tous ceux qui s'approchent de la table eucharistique et le discernement concernant l'accès à la communion est laissée au for interne des personnes... alors qu'elles sont de moins en moins formées, de moins en moins au courant des exigences de l'Eglise en matière de foi ou de moeurs, ou alors même qu'elles les contestent. Je connais quelqu'un qui, il y a de ça plusieurs années, communiait chaque dimanche alors que sa situation de concubinage était connue du curé. Ne serait-il pas nécessaire de rappeler régulièrement, comme cela se fait dans les grands sanctuaires de pèlerinage et dans certaines paroisses, les exigences de l'Eglise en matière de communion ? En tout cas, je persiste à demander que les notions élémentaires de catéchisme (et de liturgie !) soient régulièrement rappelées par nos prêtres. Car je peux constater chaque jour les lacunes abyssales de beaucoup de catholiques pratiquants dans ces domaines. Juste un exemple pour finir : à la Vigile pascale, beaucoup de fidèles ont allumés leur cierge au feu nouveau avant d'entrer dans l'église, au lieu de recevoir la lumière répandue et communiquée à partir du cierge pascal, selon l'usage traditionnel. Outre l'ignorance fruit des approximations liturgiques généralisées, un tel comportement est typique de la mentalité moderne qui veut se donner à elle-même sa propre lumière, et non plus la recevoir d'En-Haut ».

 

Pro Liturgia

Partager cet article
Repost0
19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 19:00

Notre-Dame des Neiges est la patronne des Scouts montagnards et des Voyageurs…

 
 
 
 
1. Au cœur des monts bénis par vos mains,
Dressez l'Enfant sur tous nos chemins,
Que des sommets les plus lointains,
Riant à nos matins,
Il soit la force de nos jours,
http://img.over-blog.com/450x299/0/21/41/34/liturgie/notre-dame-des-neiges-cirque-gavarnie.jpgL'Enfant du bel amour !
 
2. Dans les hivers au manteau d'argent,
Soyez propice aux petites gens :
Faut-il qu'ils souffrent tout le temps ?
Veillez sur leurs instants !
Ils vous auront grâce et merci
Et reviendront ici.
 
3. Sur le ciel clair, phare de blancheur,
Soyez l'accueil doux à notre cœur,
La route est dure au voyageur,
Mais le but est meilleur !
Guide des Scouts aux pieds légers,
Daignez nous protéger !
 
4. Et désormais, Reine de nos monts,
Lis de David, effroi des démons,
Jusqu'au plus loin des horizons
Veillez sur nos maisons :
Terre de dieu jadis chérie,
Soit Terre de Marie !
 
5. Alléluia sur notre pays !
Ses grands désirs sont ils obéis ?
Le cœur de France a-t-il compris
Le cœur de Jésus Christ ?
Rolands ! Rolands ! Réveillez vous!
La Vierge est parmi nous !
Partager cet article
Repost0
18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 22:00

Après le thème sur « la femme, cœur de la famille » (pour relire l’article, voir ici), le réseau Domvs Christiani se lance cette année au tour de « l’homme, époux et père »…

 
 
 
 
 
 
 
Dans Familiaris Consortio, Jean-Paul II nous dit : « A l'intérieur de la communion qu'est la communauté conjugale et familiale, l'homme est appelé à vivre son don et son rôle d'époux et de père. Il voit dans son épouse l'accomplissement du dessein de Dieu : "Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie "; et il fait sienne l'exclamation d'Adam, le premier époux: "Cette fois-ci, voilà l'os de mes os et la chair de ma chair ! ».
L'homme a une mission, une "vocation", celle d'être "l'aventurier du monde moderne". Mais le contexte est difficile : la crise de l'autorité (mai 68) doublée de la montée du féminisme ont remis en question la place de l'homme dans son foyer comme dans la société. De là viennent son absence, son malaise, ou son retranchement dans le "sacro-saint travail".... Inextricable vocation de l'homme à la fois être aimant et procréateur : vocation difficile à cerner par l'homme lui-même ; vocation essentielle mais qui n'occulte en rien celle de la femme qui possède "le sacerdoce du cœur"; vocation d'un homme plein d'énergie pour accomplir de grandes choses mais lent à rentrer dans sa vocation "oblative", celle qui accueille la souffrance, qui ouvre les bras, qui tire son principe de Dieu et non d'elle-même... magnifique vocation que toute une vie ne suffit pas à explorer... Cette vocation est souvent réduite à l'exercice d'une autorité froide et altière alors que l’homme n'est grand que dans l'effacement, dans le don et la croix, à l'image du Christ ! Jour après jour, l'homme doit assumer dans la même vocation, l'autorité légitime sur la destinée d'une famille qui lui est confiée, l'amour et le soutien à une épouse qui a la primauté du cœur, et sa dimension sociale.
 
 
 
 
 
 
L'homme, époux attentionné et protecteur de l'amour de l'épouse
 
La vocation première de l'homme marié est celle d'aimer son épouse dans les liens sacrés du mariage. L'époux en tant qu'image du Christ dans la trinité familiale reçoit, témoigne l'amour et rend justice à cet amour donné, dans la gratuité. Il est donc reconnaissant à son épouse de cet amour qu'elle lui donne et dont lui le père se nourrit. L'homme est le principal artisan et bâtisseur de la communauté conjugale qui se construit tous les jours à travers le temps consacré par les efforts particuliers et les arrachements aux vieilles habitudes "de vieux garçon". Il aide à l'épanouissement humain et spirituel de son épouse, condition du bonheur familial. Luttant contre ses penchants égoïstes, il prend le temps nécessaire pour connaître et comprendre son épouse : il discerne ses attentes et en particulier les langages de l'amour qui lui conviennent. L'ouverture du cœur de l'homme se poursuit avec l'accueil des enfants dans le cadre d'une paternité responsable.
 
 
 
 
Le père à l'image de Dieu : émerveillement et humilité.
 
"Toute paternité au ciel et sur la terre tire son origine de la paternité de Dieu" (Eph 3, 5). Sans la foi, la notion de père n'est pas totalement compréhensible. Malheureusement, la société moderne a détruit cette image du père : trop souvent, les pères contemporains se comportent à l'envers des desseins de Dieu tels des tyrans, des "papas- poules" ou des pères invisibles. Or, si l'homme reflète la paternité de Dieu en la prenant pour modèle, il permet le développement harmonieux de tous les membres de a famille. Pour accomplir cette mission, il lui faudra assumer sa fonction de paternité responsable ouverte à la vie, s'appliquer au devoir d'éducation partagé avec son épouse et réaliser son devoir professionnel sans empiéter sur la vie familiale. En tant que co-créateur et à l'image de Dieu, le père doit pouvoir "communiquer de l'être". Devant la merveille de sa propre co-participation à la création, l'homme se doit d'être humble et ne souhaiter qu'une chose pour ses enfants : celle de devenir des saints en ouvrant leur cœur, et en se donnant eux-mêmes. Le père fait grandir l'enfant en exerçant l'autorité et en fixant les règles de la vie familiale. Il exerce ce gouvernement avec prudence en révélant les cœurs, les intelligences et les goûts. Mais cette œuvre exige beaucoup d'amour, une grande générosité, de la force et de la persévérance notamment dans l’éducation.
 
 
 
 
Le père, éveilleur des consciences
 
Le père a un grand rôle à jouer dans l'éveil et l’éducation des consciences : connaissance de la vérité, usage responsable de la liberté et conscience de ce qu'est aimer. Cela suppose que le père passe du temps avec chacun de ses enfants pour évaluer et discerner leurs talents, les orienter et les valoriser : tel sport pour cet enfant, tel art pour cet autre, telle rencontre favorisée pour ce troisième : tout cela fera mûrir progressivement la personnalité de chacun de ses enfants et l'aidera à se diriger dans la vie. Cela suppose de résister à la tentation de l'égoïsme, de l'enfermement dans le travail ou de l'évasion dans les passions et surtout de se laisser conseiller par son épouse.
 
 
 
 
Le mystère de l'homme
 
En conclusion, citons Marcel Clément : « l'homme tente toute sa vie de comprendre son mystère de solitude dont la clé n'est pas en lui. L'homme développe paradoxalement une grande énergie à "être dans l'action" mais devient extrêmement fragile dans sa capacité à résister et à subir les choses de l'extérieur : (en mal comme en bien, il est parfois inapte au bonheur). Son paradoxe vient qu'il hésite souvent entre fermer les bras pour "prendre" les choses pour lui et les siens et les ouvrir pour donner en toute générosité. »
Partager cet article
Repost0
18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 08:08

Contrairement à ce que l’on entend dans certains milieux « traditionalistes », les causes de la crise actuelle de l’Eglise ne sont pas à chercher dans le concile Vatican II mais doivent être attribuées aux interprétations erronées et abusives de cet événement et de ses documents. Aujourd'hui, des congrégations religieuses sont en crise, les vocations s'écroulent, la participation à la messe et aux sacrements est en chute libre, des journaux et les universités qui se disent « catholiques » répandent l’erreur, le catéchisme n'est plus enseigné, des curés et même des évêques montrent clairement qu’ils n’entendent plus obéir au Saint-Père, les fidèles sont plongés dans une confusion religieuse qui les conduit à imaginer un « dieu » compréhensible et conforme à leurs seuls projets humains... Tout cela n’a pas sa cause dans le Concile mais dans un certain « esprit du Concile » qui a envahi l’Eglise catholique au cours des cinquante dernières années pour gagner même le clergé qu’on avait préalablement privé de solide formation théologique. Le retour à la vie vraiment chrétienne dans nos paroisses ne se fera pas en « tournant autour du pot » ou en prenant des demi-mesures pastorales : ou bien on interprètera Vatican II à la lumière de la Tradition vivante de l’Eglise et en tenant compte de tous les conciles, ou bien la façon coupable dont on aura mis le dernier Concile en œuvre deviendra la cause du naufrage de l’Eglise.

Partager cet article
Repost0
17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 17:50

 


Le parcours biblique développe trois lectures des textes sacrés. 1 - Connaissance du sens littéral (l'histoire, les coutumes, les genres littéraires, etc. ) 2 - Compréhension du sens spirituel (appelé typologique ou christologique). En quoi ces textes de l'Ancien Testament préparent ou préfigurent la venue du Christ et du Royaume de Dieu. Lien entre l'Ancien et le Nouveau Testament. 3 - Appropriation du sens personnel. Avec la tradition de l'Eglise (les Pères, docteurs, saints), comment accueillir ces textes comme une parole de Dieu pour nos vies ?

Intervenant(s) : Olivier Belleil, Verbe de Vie

Partager cet article
Repost0