17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 23:00

Voici une prière de l'abbé Paul Couturier (1880-1953), fondateur du Groupe des Dombes qui réunit des théologiens catholiques et protestants…

 

 

 

 

Seigneur Jésus, qui, à la veille de mourir pour nous, as prié pour que tous tes disciples soient parfaitement un, comme toi en ton Père et ton Père en toi, fais-nous ressentir douloureusement l’infidélité de notre désunion.

 

Donne-nous la loyauté de reconnaître et le courage de rejeter ce qui se cache en nous d’indifférence, de méfiance et même d’hostilités mutuelles.

 

Accorde-nous de nous rencontrer tous en toi afin que, de nos âmes et de nos lèvres, monte incessamment ta prière pour l’unité des chrétiens, telle que tu la veux, par les moyens que tu veux.

 

En toi, qui es la charité parfaite, fais-nous trouver la voie qui conduit à l’unité dans l’obéissance à ton Amour et à ta Vérité. Amen.

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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 20:34

 

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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 17:16

Il serait grand temps de reconnaître que le « traditionalisme lefebvriste » est en quelque sorte l’enfant naturel des évêques, en tout premier lieu ceux de France, qui se sont employés et s’emploient aujourd’hui encore à ignorer et déformer systématiquement les enseignements du concile Vatican II. Au lendemain du Concile, beaucoup de fidèles qui avaient accepté le concile Vatican II et la liturgie restaurée qu’il avait initié sont allés grossir les rangs du « mouvement lefebvriste » parce qu’on leur imposait des déformations de la messe à la limite du supportable (Cf. Benoît XVI, Lettre aux évêques accompagnant le Motu proprio Summorum pontificum.) Il faut avoir vécu à cette période pour savoir ce que les fidèles qui voulaient que les enseignements de Vatican II soient appliqués sans déformations arbitraires ont dû subir et essuyer comme sarcasmes de la part d’un clergé qui n’avait que le mot « Concile » à la bouche, ou plutôt qui n’avait aux lèvres que l’expression « esprit du Concile » ! Des évêques, des prêtres, ont carrément évincé les fidèles qui demandaient que, au cours des messes paroissiales, la liturgie voulue par le Concile ne soit pas remplacée par les fantaisies des curés ou de leurs vicaires. De tous les diocèses de France, des centaines de lettres ont alors été envoyés aux évêques pour leur signaler ce qui se passait dans les paroisses : pas un seul d’entre eux n’a répondu. Pas un seul ! Au contraire : celui qui écrivait à son évêque était fiché avant d’être présumé... « lefebvriste ». C’est ainsi que des organistes, des maîtres de chœurs, des séminaristes, des prêtres mêmes... ont été proprement marginalisés, puis éliminés pour être remplacés par des fidèles déjà gagnés aux idées les plus progressistes ("Signes d'Aujourd'hui", ACO, CCFD, "Témoignage Chrétien", "La vie"... etc.) et souvent même les moins catholiques. Et il ne faudrait surtout pas imaginer qu’il s’agit là de faits qui remontent au passé : ils sont encore d’actualité, et plus souvent qu’on ne le croit ! Nul ne peut aujourd’hui nier que c’est bien la pastorale mise en place par nos évêques aussitôt après Vatican II qui venue conforter le mouvement lancé par Mgr Lefebvre qui, initialement n’avait pas pour objet de s’opposer au Concile mais de s’opposer à ceux qui en brandissaient les textes pour s’opposer à son enseignement.

 

Voilà un aspect de l’histoire post-conciliaire qu’il faut connaître si l’on veut mieux juger du « lefebvrisme » et des problèmes qu’il pose aujourd’hui. Mais cette histoire est bien connue du pape Benoît XVI : non seulement il l’a vécue lui-même - il l’a dit - mais en plus, du temps où il était Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, il a été tenu très régulièrement informé de ce que les fidèles subissaient dans leurs diocèses, dans leurs paroisses. C’est probablement ce qui l’a poussé à reconnaître qu’en France la crise, qui n’est pas que « lefebvriste », était profonde et qu’elle mettrait beaucoup de temps à se résorber.

 

Pro Liturgia

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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 23:00

Le Vatican appelle le clergé portugais à éclairer la conscience des fidèles sur le drame de l’avortement…

 

 

 

 

Déclaration de Mgr Moreiras

 

Lors d'une réunion avec des prêtres de son diocèse, Mgr Antonio Moreiras, l'évêque de Braganca (Nord du Portugal) a montré qu'il y avait une contradiction à être contre la peine de mort et pour l'avortement. Revenant ensuite sur la pendaison de Saddam Hussein il a déclaré : « tout le monde a été horrifié de l'exécution de Saddam. Or l'avortement est une variante de la peine de mort... »

Pour Mgr Moreiras est « une contradiction la position des gens qui se disent champions des droits de l'Homme et défendent l'avortement » en allant à l'encontre du « premier droit de l'homme qui est le droit à la vie ».

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

Déclaration du Cardinal Policarpo (photo ci-contre)

 

Le cardinal-patriarche de Lisbonne, Mgr José Policarpo, a déclaré dans un texte intitulé "Référendum : oui ou non" publié à l'occasion du référendum sur la dépénalisation de l'avortement qui aura lieu le 11 février prochain : « Une loi qui permet la destruction d'une vie humaine constitue une atteinte à la civilisation et un signe préoccupant de déviation de l'ensemble des valeurs éthiques qui sont à la base des sociétés humanistes ».

Mgr Policarpo estime par ailleurs « choquants dans l'état actuel des connaissances sur la vie intra-utérine » les doutes exprimés par certains sur le début de la vie humaine dans le sein maternel, estimant que « les spécificités de chaque être humain sont définies dès l'embryon » et que dès le premier moment de formation du corps « l'âme est présente ».

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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 18:39
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14 janvier 2007 7 14 /01 /janvier /2007 23:00

« Dans la peine de mort, quand elle est appliquée de droit, on punit quelqu'un qui s'est rendu coupable de crimes très graves prouvés, et qui représente aussi un danger pour la paix sociale ; c'est donc un coupable qui est puni. Tandis que, dans le cas de l'avortement, la peine de mort frappe quelqu'un d'absolument innocent. Et ce sont deux choses totalement différentes, que l'on ne peut pas comparer. Il est vrai que l'enfant non né est considéré par beaucoup comme un agresseur injuste, qui réduit mon espace vital, s'impose dans ma vie et que je dois abattre comme un agresseur qu'il est. [...] l'enfant n'est plus considéré comme une créature de Dieu, à l'image de Dieu, avec son propre droit à la vie, mais, en tout cas tant qu'il n'est pas né, il apparaît soudain comme un ennemi ou comme une chose encombrante dont je peux disposer moi-même. Je crois qu'il s'agit simplement de faire comprendre à la conscience qu'un enfant une fois conçu est un être humain, un individu. »

 

In "Le sel de la terre", Peter Seewald, page 199 - Source

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14 janvier 2007 7 14 /01 /janvier /2007 23:00

Quelques centaines de personnes ont participé samedi à une messe et une procession "pour la vie" à Fatima, haut lieu du catholicisme portugais, à 130 km au nord de Lisbonne à cause du prochain référendum visant à dépénaliser l’avortement...

 

 

La messe a été concélébrée par douze évêques et une vingtaine de prêtres dans le cadre de deux journées de pèlerinage placées sous le thème "accueillir la vie comme un don de Dieu", à quatre semaines d'un référendum sur la dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Dans l'homélie qu'il a prononcée au cours de la messe, l'évêque de Fatima, Mgr Antonio Marto (photo), a estimé que l'avortement est une « plaie sociale » conséquence « d'une vision matérialiste qui réduit le concept de la vie humaine à un produit biologique ». « N'ayez pas peur et n'ayez pas honte d'être les champions de la sympathie, de l'estime et de l'amour pour toute forme de vie humaine », a-t-il lancé aux fidèles relativement peu nombreux en les appelant à un « sursaut et à une mobilisation des consciences ». L'évêque a affirmé comprendre le « drame vécu par beaucoup de femmes qui décident d'avorter » mais a affirmé « qu'un drame ne se règle pas par cet autre drame que constitue la destruction d'une vie humaine qui commence ». Face à la basilique, douze affiches de grande dimension ont été apposées qui appellent au « respect de la création ». « L'avortement provoqué est un meurtre délibéré et direct d'un être humain dans la phase initiale de son existence qui dure de la conception à la mort », indique l'une d'elles sous la photographie d'un fœtus.

 

 

 

 

Liens : Prière de l’Ange de l’Eucharistie à Fatima + Procession à Notre-Dame de Fatima + Homélie de Mgr Marto

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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 20:44

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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 11:55

Memoráre, o piíssima Virgo María,

Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie,

non esse audítum a sæculo quemquam ad tua curréntem præsídia,

qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,

tua implorántem auxília, tua pétentem suffrágia, esse derelíctum.

imploré votre assistance et réclamé votre secours, ait été abandonné.

Ego tali animátus confidéntia, ad te, Virgo vírginum mater,

Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges,

curro, ad te vénio, coram te gemens peccátor assisto ;

ô ma Mère, j'accours vers vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.

noli, Mater Verbi, verba mea despícere, sed audi propítia et exáudi.

O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer.

Amen.

Ainsi-soit-il

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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 11:18
1. Implénte munus débitum Ioánne, rerum cónditor Iordáne mersus hac die aquam lavándo díluit,
1. Jean remplit aujourd’hui sa charge: par lui, plongé dans le Jourdain, Le Créateur de toutes choses lave les eaux en s’y lavant.
 
2. Non ipse mundári volens de ventre natus Vírginis, peccáta sed mortálium suo lavácro tóllere.
2. Celui qui est né de la Vierge ne vient pas être purifié, Mais enlever par son baptême les péchés de tous les humains.
 
3. Dicénte Patre quod "meus diléctus hic est Fílius", suménte Sancto Spíritu formam colúmbæ caélitus,
3. Tandis que le Père proclame: "Voici mon Fils, mon bien-aimé", que l’Esprit Saint descend du ciel sous la forme d’une colombe,
 
4. Hoc mystico sub nómine micat salus Ecclésiæ; Persóna trina cómmanet unus Deus per ómnia.
4. En l’expression de ce mystère brille le salut de l’Église, et les trois personnes demeurent un seul Dieu par tout l’univers.
 
5. O Christe, vita, véritas, tibi sit omnis glória, quem Patris atque Spíritus splendor revélat caélitus.
5. O Christ, ô Vie, ô Vérité, Toute gloire te soit rendue: du haut des cieux, Père et Esprit te font briller de leur splendeur !
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12 janvier 2007 5 12 /01 /janvier /2007 23:00
Les Evêques expriment leur préoccupation quant aux dangers contre la vie dans un document intitulé « Accueillir et promouvoir la vie »…
 
 
 
 
 
« Accueillir et promouvoir la vie » est le titre de la Déclaration publiée par le Comité Permanent de la Conférence Episcopale Chilienne dans laquelle les Evêques entendent « partager, spécialement avec les croyants et les personnes de bonne volonté, les dangers contre la vie qui filtrent de diverses instances dans notre cohabitation », parmi lesquelles les « Normes nationales sur la régulation de la fertilité » émanées du Ministère de la santé.
Ce document, plus profond, se base sur une étude multidisciplinaire commissionnée par la Conférence Episcopale du Chili à un large groupe d’académiciens de l’Université Catholique Pontificale du Chili.
Selon les évêques, « dans les Normes apparaît un relativisme éthique et une vision anthropologique qui mettent en danger le respect pour la vie et la dignité des personnes, au moins de ceux qui sont sans défense et sans voix devant les organes du pouvoir. Parmi eux il y a non seulement les victimes possibles de la violence sexuelle et de la pauvreté, mais aussi les personnes encore non nées, les embryons, pour lesquels on ne parle jamais de dignité personnelle dans le document ». […]
Citant le Pape Jean-Paul II, les pasteurs affirment : « nous ne voulons pas pour le Chili ce qui est arrivé ou arrive dans d’autres latitudes où la démocratie, malgré ses règles, parcourt un chemin de totalitarisme fondamentaliste. L’Etat (…) se transforme en Etat tyran, qui prétend pouvoir disposer de la vie des plus faibles et des sans défense, de l’enfant encore non né jusqu’à la personne âgée, au nom d’une utilité publique qui n’est autre, en réalité, que l’intérêt de quelques-uns ».
 
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12 janvier 2007 5 12 /01 /janvier /2007 21:06

Oh Père, Oh mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France, préparez le coeur de ses enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir, pour toutes les nations, pour l'Eglise tout entière. Oh Père, Oh mon Dieu, que les coeurs de vos élus tressaillent maintenant à votre appel, reconnaissant Votre voix, Votre commandement, Votre Invitation à agir. Conduisez les, Oh mon Dieu, chacun à leur place, et chacun à sa mission, Imposez-leur Vous même tout ce que Vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l'effet de leur choix, mais de Votre unique désir, et de Votre unique Volonté d'Amour. 

Oh Vierge Immaculée, ne les laissez pas s'égarer, ni se tromper. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles.

Coeur Immaculé de Marie Priez pour nous.

Saints et Saintes de France intercédez pour nous. Amen. 

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12 janvier 2007 5 12 /01 /janvier /2007 11:17
1. Iesus refúlsit ómnium pius redémptor géntium; 
totum genus fidélium laudis celébret cánticum.
1. Voici que brille en sa bonté Jésus, le rédempteur des hommes. 
Que tout le peuple des fidèles lui adresse un chant de louange !
   
 
2. Denis ter ævi círculis iam parte vivens córporis, 
lympham petit baptísmatis cunctis carens contágiis.
2. Il avait déjà parcouru trente années de sa vie sur terre 
quand il vint à l’eau du baptême, lui qui n’avait aucun péché.
   
 
3. Felix Ioánnes mérgere illum treméscit flúmine, 
potest suo qui sánguine peccáta mundi térgere.
3. Le bienheureux Jean n’ose pas immerger dans les eaux du fleuve 
celui qui peut avec son sang effacer les péchés du monde.
   
 
4. Vox ergo Prolem de polis testatur excélsi Patris, 
fluítque virtus Spíritus sancti datrix charísmatis.
4. Du haut des cieux la voix du Père proclame alors qu’il est son Fils, 
et la puissance de l’Esprit répand sur lui toutes ses grâces.
 
 
5. Nos, Christe, voce súpplici precámur, omnes prótege, 
ac mente fac nitéscere tibíque mundos vívere.
5. Nous te prions très humblement: daigne, ô Christ, nous protéger tous. 
Fais-nous une âme de lumière, un cœur pur qui vive pour toi.
  
 
6. O Christe, vita, véritas, tibi sit omnis glória, 
quem Patris atque Spíritus splendor revélat caélitus.
6. O Christ, ô Vie, ô Vérité, toute gloire te soit rendue : 
du haut des cieux, Père et Esprit te font briller de leur splendeur !
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