Je te salue, Marie, Mère de Dieu,
trésor vénéré de tout l'univers,
lumière qui ne s'éteint pas, toi de qui est né le soleil de la justice,
sceptre de la Vérité, temple indestructible.
Je te salue, Marie,
demeure de celui qu'aucun lieu ne contient,
toi qui as fait pousser un épi
qui ne se flétrira jamais.
Par toi les bergers ont rendu gloire à Dieu,
par toi est béni, dans l'Évangile,
celui qui vient au nom du Seigneur.
Par toi la Trinité est glorifiée,
par toi la croix est adorée dans l'univers entier.
Par toi exultent les cieux,
par toi l'humanité déchue a été relevée.
Par toi le monde entier a enfin connu la Vérité.
Par toi, sur toute la terre, se sont fondées des églises.
Par toi le Fils unique de Dieu
a fait resplendir sa lumière
sur ceux qui étaient dans les ténèbres,
assis à l'ombre de la mort.
Par toi les apôtres ont pu annoncer le salut aux nations.
Comment chanter dignement ta louange,
Ô Mère de Dieu,
par qui la terre entière tressaille d'allégresse.
La vraie lutte qui traverse le cœur humain est celle entre l’humilité et l’orgueil. Notre Seigneur Jésus-Christ connaît parfaitement le cœur des hommes. C’est pourquoi son Evangile, du début à la fin, est une exhortation à devenir des petits, à se faire pauvres en esprit, précisément comme le déclare la première Béatitude : « Bienheureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux » (Mathieu 5,2).
S’efforcer « d’entrer par la porte étroite » (cf. Luc 13, 24), veut dire avant tout se faire humbles devant Dieu et devant ses frères. Celui qui se sent supérieur aux autres, parcourt une voie erronée, et il est entré par « la porte large », qui conduit à la perdition (cf. Matthieu 7, 13). Il y a une porte qui s’ouvre sur le Paradis, et au-dessus d’elle il est écrit : « Si vous ne devenez pas comme des enfants, vous n’entrerez pas » (Matthieu 18, 3). Combien l’humilité coûte ! C’est probablement la vertu qui coûte le plus, précisément parce qu’elle est la plus précieuse. On souffre tellement quand on est humilié ! Il faut un temps très long avant que l’on présente ses excuses ! La paix entre deux parties en guerre - que ce soient des nations oui des individus - est tellement difficile à atteindre, parce « qu’il n’y a pas de paix s’il n’y a pas de pardon » (Jean Paul II), et que le pardon est le fruit de l’humilité ! Il n’y a pas de sainteté chrétienne en dehors de l’humilité radicale, en dehors de cet abaissement de soi, de son propre « moi », qui parvient à toucher la conscience de n’être rien et de ne rien pouvoir faire sans Jésus. Le Bon Larron, la Femme cananéenne, le Centurion, le Publicain… sont parmi les figures lumineuses de l’Evangile, qui témoignent constamment que la bénédiction de Dieu se pose seulement sur les humbles, à commencer par Celle qui est humble par excellence, la Vierge Marie ! L’Evangile nous montre aussi des figures aveuglées par leur propre orgueil : Judas, Caïphe, Hérode, le pharisien de la parabole, le jeune homme riche… Une ligne de démarcation le traverse : d’une part ceux qui sont avec Jésus, les pauvres en esprit, de l’autre, ceux qui s’opposent à lui, les orgueilleux. Les uns sont de la race de Dieu, les autres sont de la race du Diable, du Malin, car il les a engendrés par l’orgueil, alors que les petits, l’humilité de Jésus et de Marie, l’agneau et la Servante, les a engendrés. Chaque jour, l’humilité doit être reconquise comme une perle précieuse. Les appels du Christ, à ce sujet, se multiplient : « les derniers seront les premiers, et les premiers, les derniers » (Matthieu 20, 16), « celui qui s’exalte sera humilié, et celui qui s’humilie sera exalté » (Luc 14, 11, « celui qui veut être le premier parmi vous sera le serviteur de tous » (Marc 10, 44), « apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur » (Matthieu 11, 29). Que d’exemples d’humilités nous offre l’Evangile ! Pensons a Jean-Baptiste qui dit de lui-même : « Il faut que Lui (le Christ) grandisse et que moi je décroisse » (Jean 3, 30) ; pensons plus encore à la Mère de Jésus qui se déclare « la servante du Seigneur » (Luc 1, 38), choisie parce qu’Il « a jeté les yeux sur son humble servante » (Luc 1, 48) ! La voie de l’humilité naît de Jésus qui, “de condition divine ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’anéantit lui-même, prenant condition d’esclave… il s’humilia plus encore…jusqu’à la mort, et à la mort sur une croix » (Philippiens 2, 6-9). Les Apôtres ont eu beaucoup de peine pour vivre une humilité, toujours plus transparente, qui leur permette d’avoir la foi « comme un grain de sénevé » (Matthieu 17, 20) : une disposition et une dépendance à l’égard du Seigneur, qui soit l’opposé exact de l’autosuffisance. Saint Pierre en sait quelque chose, le premier d’une longue série de Papes qui se seraient appelés « serviteurs des serviteurs de Dieu ». A partir de son expérience, il avait tiré la leçon la plus importante, au point d’écrire : « Revêtez-vous tous d’humilité dans vos rapports mutuels, car Dieu résiste aux orgueilleux, mais c’est aux humbles qu’il accorde sa grâce » (1 Pierre 5, 5). Il l’avait apprise après son reniement surtout : quand on touche le fond et que l’on se repent, grâce à la Miséricorde Divine, on peut parvenir à une humilité que l’on n’aurait jamais imaginée, celle de celui qui sait qu’il est porté par la grâce, justifié seulement par la miséricorde ! En plus, bien sûr, au-delà de la liberté de Pierre, cela semble être précisément cela la raison la plus profonde de son reniement : Dieu le voulait plus humble !
Dans une récente catéchèse, le Saint-Père, le Pape Benoît XVI, parlant de l’enseignement d’Aphraate, une grande figure de l’Eglise syriaque du IV° siècle, s’est arrêté sur l’humilité : « Une des vertus qui convient le plus au disciple du Christ est l’humilité. Elle n’est pas un aspect secondaire dans la vie spirituelle du chrétien : la nature de l’homme est humble, et c’est Dieu qui l’exalte à sa propre gloire. L’humilité, observe Aphraate, n’est pas une valeur négative : ‘Si la racine de l’homme est plantée dans la terre, ses fruits poussent devant le Seigneur de la grandeur’ (Expositions, 9, 14). En restant humble, y compris dans la réalité terrestre où il vit, le chrétien peut entrer en relation avec le Seigneur : ‘L’humble est humble, mais son coeur s’élève à des hauteurs sublimes. Les yeux de son visage observent la terre et les yeux de l’esprit la Hauteur sublime’ (Expositions 9, 2) » (Benoît XVI ; audience générale hebdomadaire du 21 novembre 2007). Que l’humilité de Jésus et de Marie, soient l’Etoile Polaire de notre vie, pour vivre conformément à l’esprit de l’avent qui vient tout juste de commencer.
Terra tremuit et quievit, dum resurgeret
in iudicio Deus, alleluia.
La terre a tremblé et s'est tue, lorsque le Dieu
s'est levé pour rendre justice. Alléluia.
Absolve, Domine, animas omnium fidelium defunctorum ab omni vinculo delictorum
et gratia tua illis succurente mereantur evadere judicium ultionis, et lucis æterne beatitudine perfrui.
Absous, Seigneur, les âmes de tous les fidèles défunts de tout lien de péché, et que, secourues par ta grâce,
elles méritent, Seigneur, d’échapper au jugement vengeur et de goûter aux joies de la lumière éternelle.
Alma Redemptóris Mater, quae pérvia caéli pórta mánes,
Sainte Mère du Rédempteur, porte du ciel, toujours ouverte,
et stélla máris, succúrre cadénti
étoile de la mer, viens au secours du peuple qui tombe
súrgere qui cúrat pópulo : Tu quae genuísti, natúra miránte,
et qui cherche à se relever. Tu as enfanté, ô merveille !
túum sánctum Genitórem : Virgo prius ac postérius,
Celui qui t’a créée, et tu demeures toujours Vierge.
Gabriélis ab óre súmens íllud Ave, peccatórum miserére
Accueille le salut de l’ange Gabriel et prends pitié de nous, pécheurs.
--> Jusqu’au 23 décembre
V. Angelus Dómini nuntiávit Maríae.
V. L'Ange du Seigneur annonça à MarieEt elle conçut du Saint-Esprit.
R. Et concépit de Spíritu Sancto.
R. Et elle conçut du Saint-Esprit.
Oremus : Grátiam tuam, quaesumus, Dómine, mentibus nostris infúnde ; ut qui, ángelo nuntiánte, Christi Fílii tui incarnatiónem cognóvimus, per passiónem ejus et crucem, ad resurrectiónis glóriam perducámur. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum. Amen.
Répandez, Seigneur, votre grâce en nos âmes, afin qu'ayant connu, par la voix de l'Ange, l'incarnation du Christ Votre Fils, nous parvenions par Sa passion et par Sa croix jusqu'à la gloire de Sa résurrection. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.
--> Des 1ères Vêpres de Noël jusqu’au 1er février
V. Post partum, Virgo, inviolata permansisti.
V. Vous êtes demeurée sans tache après l'enfantement, ô Vierge !
R. Dei Genitrix, intercede pro nobis.
R. Mère de Dieu, intercédez pour nous.
Oremus : Deus, qui salutis aeternae, beatae Mariae virginitate fecudna, humano generi praemia praestitisti: tribue, quaesumus, ut ipsam pro nobis intercedere sentiamus, per quam meruimus auctorem vitae suscipere, Dominum nostrum Iesum Christum, Filium tuum. Amen.
O Dieu qui, par la virginité féconde de la bienheureuse Marie, avez procuré au genre humain le prix du salut éternel ; accordez-nous, s'il vous plaît, de ressentir les effets de l'intercession de celle par qui nous avons reçu l'auteur de la vie, notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils. Amen.
En ce mois de novembre, l'Eglise nous invite à prier plus spécialement pour les âmes du Purgatoire... Il faut aider ces âmes « à devenir saintes et à se faire belles ! » (Dante Alighieri in "Purgatorio") :
Liens : Catéchisme de l'Eglise Catholique sur le Purgatoire + Litanies pour les âmes souffrantes du Purgatoire + 1 mois avec nos amies les âmes souffrantes du Purgatoire, par l'abbé Berlioux + Quand un évêque nous parle du Purgatoire... + Que voulez-vous, ô pauvres âmes ? + En ces jours de novembre, prions pour les âmes du Purgatoire ! + Le "Notre-Père de Sainte Mechtilde pour les âmes du Purgatoire + Ne pleure pas si tu m'aimes + Notre-Dame de Compassion, priez pour les âmes du Purgatoire ! + La dévotion aux Saintes Plaies du Sauveur Jésus et les âmes du Purgatoire + 2 novembre : L'Eglise Souffrante a besoin de nos prières ! + L'Eau Bénite, un puissant secours pour les âmes du purgatoire + La doctrine catholique sur le Purgatoire, par le cardinal Charles Journet + Prière à Notre Dame de Montligeon, Libératrice des Âmes du Purgatoire + Litanies de Notre-Dame de Montligeon + 16 novembre : Fête de Notre-Dame de Montligeon (Notre-Dame Libératrice) + Litanies pour les fidèles trépassés + Samedi après la Toussaint : Notre-Dame du Suffrage
Le « Creator Alme Siderum » est basé sur le « Conditor Alme Siderum » (hymne du 7ème siècle !)
Sa Sainteté le Pape Urbain VIII l’a mise à jour dans le bréviaire romain en 1632.
La Conférence épiscopale péruvienne a émis un communiqué signé par le Président et Secrétaire de la CEP, où il renouvelle son appel à continuer de travailler de façon permanente pour défendre la vie depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle.
Les évêques exhortent les parents pour qu’ « ils éduquent leurs enfants à la vérité et au sens de la sexualité et de l’amour humain ». Ils demandent aussi aux professeurs de promouvoir « une véritable éducation qui amène la personne à reconnaître sa propre dignité et celle de l’autre, et à respecter les lois morales, pour parvenir ainsi à une maturité qui les entraîne au don d’eux-mêmes dans le mariage ». Ils appellent aux citoyens qu’ « il est nécessaire d’être chaque jour plus conscients de la valeur de la vie humaine ».
L'appel s’adresse également aux professionnels de la médecine, afin qu’ « ils mettent en pratique avec fermeté l’objection de conscience morale qui témoigne courageusement, dans les faits, de la valeur inaliénable de la vie humaine ». Ils rappellent aux autorités qu’ « elles ont le devoir de préserver le droit à la vie, le premier de tous les droits, clairement exprimé dans notre Constitution » et, finalement ils demandent aux moyens de communication sociales de « bien informer la population, avec honnêteté et pluralité, en encourageant la Culture de la Vie qui permettra de construire une meilleure société, qui respecte la vie et la dignité des personnes ».
Les évêques concluent leur appel en souhaitant que « la vie soit toujours accueillie comme un don et accompagnée avec amour dans toutes ses étapes, pour éloigner les nuages sombres de la culture de mort de notre pays ».
L'hymne de l’Avent « Veni, veni Emmanuel » (Ô viens, Ô viens Emmanuel), attribuée aux franciscains, entre le XIIe siècle et le XVe siècle, et paraphrasant les grandes antiennes « Ô » de l'Avent, apparaît tardivement au XVIIIe siècle dans le "Psalteriolum Cantionum Catholicarum" (Cologne, 1710)
1. Veni, veni Emmanuel ! Captivum solve Israel !
Qui gemit in exilio, Privatus Dei Filio,
R. Gaude, gaude, Emmanuel Nascetur pro te, Israel.
2. Veni, veni, Rex gentium, Veni Redemptor hominum,
Ut salves tuos famulos, Peccati sibi conscios.
R. Gaude, gaude, Emmanuel Nascetur pro te, Israel.
3. Veni, veni o oriens ! Solare nos adveniens,
Noctis depelle nebulas, Dirasque noctis tenebras.
R. Gaude, gaude, Emmanuel Nascetur pro te, Israel.