27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 18:22

 

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24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 21:08

Approuvée le 19 mai 1928 par l’évêque d’Autun - 50 jours d'indulgence sont accordées aux conditions nécessaires…

 
 
 
Seigneur --> ayez pitié de nous.
Jésus-Christ --> ayez pitié de nous.
Seigneur --> ayez pitié de nous.
Jésus-Christ --> écoutez-nous.
Jésus-Christ --> exaucez-nous.
 
Père céleste qui êtes Dieu --> ayez pitié de nous.
Fils rédempteur du monde qui êtes Dieu --> ayez pitié de nous.
Esprit-Saint qui êtes Dieu --> ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu --> ayez pitié de nous.
 
Christ-Roi, Dieu de Dieu et Lumière de Lumière --> que votre règne arrive.
Christ-Roi, Image du Dieu invisible --> ayez pitié de nous.
Christ-Roi, en qui toutes choses ont été créées --> ayez pitié de nous.
Christ-Roi, pour qui le monde a été fait --> ayez pitié de nous.
Christ-Roi, né de la Vierge Marie, Vrai Dieu et vrai homme --> ayez pitié de nous.
Christ-Roi, adoré des bergers et des mages --> ayez pitié de nous.
Christ-Roi, Législateur Suprême --> ayez pitié de nous.
Christ-Roi, Source et Modèle de toute sainteté --> ayez pitié de nous.
Christ-Roi, notre Voie, notre Vérité, notre Vie --> ayez pitié de nous.
Christ-Roi, à qui tout pouvoir a été donné au Ciel et sur la terre --> ayez pitié de nous.
 
Christ-Roi, Pontife Eternel --> régnez sur les âmes
Christ-Roi de l'intelligence --> régnez sur les âmes
Christ-Roi de la volonté --> régnez sur les âmes
Christ-Roi de douleurs, couronné d'épines --> régnez sur les âmes
Christ-Roi d'humilité, vêtu de pourpre par dérision --> régnez sur les âmes
Christ-Roi, Epoux des vierges --> régnez sur les âmes
Christ-Roi, qui en Marie-Madeleine avez glorifié la vie pénitente --> régnez sur les âmes
Christ-Roi, dont le royaume n'est pas de ce monde --> régnez sur les âmes
Christ-Roi, par le Don Royal de votre Amour : la Saint Eucharistie --> régnez sur les âmes
 
Christ-Roi, Chef d'œuvre de la toute puissance du Père --> régnez sur les familles
Christ-Roi, qui avez élevé le mariage à la dignité d'un sacrement --> régnez sur les familles
Christ-Roi, qui avez opéré votre premier miracle aux noces de Cana --> régnez sur les familles
Christ-Roi, Ami très aimable des enfants --> régnez sur les familles
Christ-Roi, Qui par votre vie cachée à Nazareth avez donné un exemple aux parents et aux enfants --> régnez sur les familles
Christ-Roi, qui avez ennobli et sanctifié le travail par l'ouvrage de vos mains --> régnez sur les familles
Christ-Roi, qui avez ressuscité d'entre les morts et rendu à leur familles le jeune homme de Naïm, la fille de Jaïre et votre ami Lazare --> régnez sur les familles
Christ-Roi, Qui avez pardonné à la femme adultère --> régnez sur les familles
Christ-Roi, par votre Amour pour Marie et Joseph --> régnez sur les familles
 
Christ-Roi des rois et Seigneur des seigneurs --> régnez sur les Nations
Christ-Roi des siècles, Immortel et Invisible --> régnez sur les Nations
Christ-Roi d'éternelle gloire --> régnez sur les Nations
Christ-Roi qui dirigez les batailles --> régnez sur les Nations
Christ-Roi, Prince de la Paix --> régnez sur les Nations
Christ-Roi, qui portez sur vos épaules le signe de la Principauté --> régnez sur les Nations
Christ-Roi, dont le règne ne prendra pas fin --> régnez sur les Nations
Christ-Roi, qui êtes assis au-dessus des Chérubins --> régnez sur les Nations
Christ-Roi, par l'Amour que vous avez de tout temps témoigné aux peuples qui vous sont fidèles --> régnez sur les Nations
 
Christ-Roi, Qui renversez les puissants de leur trône --> régnez sur vos ennemis
Christ-Roi, qui brisez les rois au jour de votre colère --> régnez sur vos ennemis
Christ-Roi, qui avez vaincu l'enfer par votre mort sur la Croix --> régnez sur vos ennemis
Christ-Roi, qui avez triomphé de la mort par votre résurrection --> régnez sur vos ennemis
Qui viendrez jugez les vivants et les morts, au jour de votre Force, dans la Splendeur de vos saints --> régnez sur vos ennemis
Christ-Roi, par votre prière pleine d'Amour sur la Croix : « Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font » --> régnez sur vos ennemis
 
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde --> pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde --> exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde --> ayez pitié de nous.
 
V. Son empire s'étendra.
R. Et la paix sera sans fin.
 
Prions : Dieu Tout Puissant et Eternel, qui avez voulu tout renouveler par votre cher Fils, le Roi de l'Univers, accordez dans votre bonté, que toutes les familles des peuples, divisées par la blessure du péché, se soumettent à votre autorité très douce. Par le même Jésus-Christ notre Seigneur, qui vit et règne avec vous, en l'unité du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 12:42

 



Ô vous, dont une couronne immortelle fait la récompense dans les cieux ! Vous, dont le dévouement le plus généreux au service du Roi des Rois, vous donne des droits si mérités aux éloges que les fastes augures de la religion ont consacrés à la gloire des David, des Ezéchias, des Josias, des saints Rois ; vous, qui avez illustré, moins encore par vos faits éclatants que par vos hautes vertus, le trône dont j’approche ; vous, qui y fîtes régner, avec vous, Dieu seul qui vous y avait élevé, et qui n’estimâtes rien de grand sur la terre, que ce qui vous conduisait à son amour, à son imitation, à sa gloire ; grand Roi, grand Homme, grand Saint, obtenez-moi aujourd’hui, et pour tous les moments de ma vie, de participer aux grâces dont vous fûtes comblé, et avec ces dons précieux la correspondance que vous y eûtes vous-même. Destinée, par l’ordre de la Providence, à habiter un séjour semé de tant d’écueils, que j’apprenne, de vos exemples, à prévenir tous les dangers dont j’y suis menacée ; que j’y oppose sans cesse, comme vous, les armes de la prière, de la vigilance, de l’humilité, de la foi, du Saint Sacrement ; que je paraisse aux pieds des Tabernacles, ou dans l’asile secret qui est le dépositaire de mes hommages religieux, avec ces dispositions de recueillement et de ferveur, qui ne pénétraient votre âme qu’à la suite de ces tendres entretiens avec le Dieu de mon cœur. Que je puisse édifier le monde, protéger la religion, aider le prochain, sanctifier, en tout et partout, cette grandeur dont vous avez fait l’instrument de votre sanctification.

 

 

Quels droits n’ai-je pas grand Saint, sur les effets de votre singulière protection ? Je la réclame avec confiance, moins encore par la voix de votre sang, qui coule dans mes veines, qu’en vertu des nœuds par lesquels l’Eglise m’a attachée à vous. Agréez mes actions de grâces des biens que, jusqu’à ce moment, vous n’avez cessé de solliciter pour moi ; que j’en sente, de plus en plus, tout le prix, et que j’en accroisse, de jour en jour, la mesure par ma fidélité : que votre intercession m’attire toutes les grâces du salut pendant la vie, tous les trésors de la miséricorde à la mort, toutes vos splendeurs dans l’éternité. Intérêts personnels, mais auxquels mes vœux ne se bornent point, dans cet heureux jour ; vous les appuierez encore en faveur d’un Père, mon Roi ; d’un frère, d’autant plus cher à me tendresse, qu’il est plus digne d’une famille qui vous invoque, ou comme patron ou comme protecteur. Vous voyez tout ce que nos cœurs désirent en ce moment ; vous nous aimez, il nous suffit : qu’est-ce que les rejetons ne doivent pas espérer à l’abri de la tige puissante et bienfaitrice qui les protège dans les cieux ?

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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 08:46

« La sainte liturgie n'est pas une chose que l'on invente... ».

 

« Il faut s'éloigner de cette froideur, de cet horizontalisme qui met l'homme au centre de l'action liturgique, et aussi de ce maniérisme ouvertement égocentrique que nos assemblées du dimanche sont parfois obligées de subir... ».

 

« C'est faire preuve de fausse humilité et d'une conception inadmissible de la démocratie ou de la fraternité, pour un prêtre, que d'essayer de partager le rôle qu'il exerce dans la liturgie en tant que prêtre - et qui lui est donc strictement réservé - avec les fidèles laïcs... ».

 

« Si l'on affaiblit le rôle du prêtre ou si on ne l'apprécie pas, une communauté locale catholique peut dangereusement sombrer dans l'idée qu'il est possible d'envisager une communauté sans prêtre... ».

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 09:00

Dans son livre intitulé "Mémoires et digressions d'un Italien cardinal", le Cardinal Giacomo Biffi aborde la question de la Constitution conciliaire "Sacrosanctum Concilium" et de la restauration liturgique qui en a résulté. Une restauration dont le Cardinal dit, dans "L'esprit de la liturgie"(Ed. Ad Solem) tout le bien qu'il en pense : « A quoi pouvait ressembler la liturgie en 1918 ? (...) La liturgie, à ce moment-là, donnait l'apparence d'une fresque parfaitement préservée, mais presque entièrement recouverte de couches successives. Dans le missel que le prêtre utilisait pour célébrer la messe, la liturgie apparaissait telle qu'elle s'était développée depuis ses origines, alors que pour les croyants, elle était en grande partie dissimulée sous une foule de rubriques et de prières privées. Grâce au mouvement liturgique, puis de façon plus nette lors du Concile Vatican II, la fresque fut dégagée et, pendant un instant, nous restâmes fascinés par la beauté de ses couleurs et de ses motifs ». (L'esprit de la liturgie, avant-propos.)

 

 

 

 

CARDINALE_Biffi1.jpegTout comme le Cardinal Ratzinger, le Cardinal Biffi s'est réjoui de la Constitution Sacrosanctum Concilium et de la liturgie romaine restaurée qui l'a suivie. Il déclare : « Je me suis beaucoup réjoui. Tout le mouvement liturgique le plus intelligent et le plus équilibré que j'avais suivi avec passion au cours des années précédentes y trouvait son meilleur accueil et son couronnement. C'est de là qu'est partie la réforme, providentielle et impossible à arrêter, que nous avions tant souhaitée ». Mais il ajoute aussitôt que « c'est [aussi] de là que la plus déconcertante cuistrerie ecclésiastique est partie, arbitrairement, pour ses spectaculaires aberrations ». Rejoignant les Cardinaux Ratzinger et Biffi, notre Association "Pro Liturgia" a toujours pensé que la liturgie romaine ne pourra jouer son rôle et remplir pleinement sa mission sanctificatrice que si elle se présente non plus couverte de couches successives et encombrée de rubriques - comme elle l'était jusqu'au moment de Vatican II - mais comme la "fresque capable de fasciner", telle que le Concile a voulu qu'elle soit. Voilà pourquoi, dans notre Association, nous ne sommes pas des inconditionnels ou des chauds partisans du retour à la liturgie d'avant Vatican II aujourd'hui appelée forme "extraordinaire" du rite romain; nous reconnaissons la pleine légitimité de cette forme et sommes pour une libre application du Motu proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI. Mais nous pensons, comme le Souverain Pontife le laisse lui-même entendre, que cette forme n'a, à plus ou moins long terme, pas d'avenir à l'échelle de l'Eglise universelle même si dans le difficile contexte actuel, qu'on espère passager, elle peut jouer un rôle non négligeable mais qu'il faut savoir regarder comme simplement transitoire. Avec le Cardinal Biffi, nous sommes d'accord pour dire qu' « un retour total et parfait aux formes qui, avant le concile, étaient normales pour les célébrations moins solennelles serait en opposition explicite avec l'enseignement et avec la volonté de Vatican II ». Or, on le sait, aucun pape n'a demandé que les enseignements conciliaires soient ignorés ou amoindris. Au contraire ! Et aujourd'hui, Benoît XVI insiste pour que Vatican II soit mieux compris et correctement appliqué. C'est d'ailleurs cette position résolument "conciliaire" du Souverain Pontife qui fâche aujourd'hui bon nombre de fidèles "traditionalistes" attachés de façon exclusive à la forme "extraordinaire" du rite romain.

 

Mais comment faire pour permettre aux couleurs de la "fresque liturgique" de retrouver tout leur éclat ? La première chose à faire est d'opérer une claire distinction entre les enseignement du Concile d'une part et les absurdités anti-liturgiques réalisées au nom de Vatican II d'autres part. La deuxième chose à faire est de ne pas attribuer au Concile une anarchie liturgique qui n'est que le fait de responsables - clercs et laïcs - ayant cherché à instrumentaliser une liturgie dont ils ne percevaient plus le sens. Quand un pianiste massacre Chopin, il ne vient à l'idée de personne de dire que c'est la faute du piano ! La troisième chose à faire est d'éviter de croire ou d'enseigner que c'est Vatican II qui, avec un langage flou, a ouvert les portes aux démolisseurs de la liturgie. Il est certain que les démolisseurs de la liturgie étaient à l'oeuvre déjà bien avant le Concile et qu'il étaient bien décidés à poursuivre leurs actions dévastatrices quel que soit le langage choisi par l'Eglise. Les frondeurs décidés à désobéir ne se soucient pas des mots employés par l'autorité légitime. Demeure la question du latin que le Concile demandait expressément de conserver et qui fut interdit par bon nombre d'évêques au moment où l'on mettait en oeuvre, dans les paroisses, la liturgie restaurée. A ce sujet, comme l'écrit le cardinal Biffi et comme l'enseigne le pape Benoît XVI dans l'Exhortation Sacramentum Caritatis, il faut rappeler avec vigueur « la possibilité de célébrer, les dimanches et jours de fête, au moins dans les cathédrales, une eucharistie latine solennelle, bien évidemment selon le missel de Paul VI ». Nous sommes bien là au coeur du programme de restauration liturgique voulu par l'Eglise et pour lequel notre Association entend apporter sa modeste contribution.

 

Pro Liturgia

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19 novembre 2006 7 19 /11 /novembre /2006 15:57

L’ « herméneutique de rupture » est un principe d’analyse du Concile qu’ont en commun aussi bien les « lefebvristes » que ceux qui se disent attachés à Vatican II. Chez les « lefebvristes » cette « herméneutique de la rupture » conduit à refuser le Concile et à ne pas l’appliquer. Au moins les choses ont-elles le mérite d’être claires. Chez ceux qui se disent attachés à Vatican II et qui sont actifs dans nos diocèses et nos paroisses, cette même « herméneutique » conduit à dire qu’on accepte le Concile... et à ne pas davantage l’appliquer que les « lefebvristes ». Ici, l’opposition aux enseignements de Vatican II est plus dissimulée, plus silencieuse, mais sur le plan doctrinal et pastoral elle induit presque autant d’erreurs et de ruptures que celles qui peuvent être tirées des thèses lefebvristes. Qu’on regarde simplement ce qui se fait en liturgie : les « lefebvristes » refusent la forme « ordinaire » du rite romain. Mais ceux qui se disent attachés à Vatican II l’acceptent-ils ? Pas davantage que les « lefebvristes ». Seule différence - et elle est de taille - : les « lefebvristes » se retrouvent autour de la forme « extraordinaire » qui, comme l’a souligné Benoît XVI, ne véhicule aucune erreur doctrinale, tandis que ceux qui se disent attachés à Vatican II se retrouvent autour de liturgies aléatoires, mouvantes, variables, dont personne ne peut garantir qu’elles ne véhiculent pas des erreurs doctrinales. Pour échapper à ce maelström qui est autant liturgique que doctrinal, beaucoup de fidèles choisissent tout simplement de ne plus pratiquer, de ne plus aller à la Messe le dimanche. Car entre les « anti-conciliaires » du courant lefebvriste et les « faux conciliaires » du courant qui traverse des diocèses entiers, il n’y a plus rien : rien qui soit clair, droit, et incontestablement conforme à ce que Vatican II a vraiment enseigné et voulu. C’est d’ailleurs là tout le drame de l’Eglise actuelle, spécialement en France : ce sont ceux qui ont le plus revendiqué leur attachement au Concile qui l’ont le moins compris et appliqué, allant jusqu’à critiquer les fidèles qui l’étudiaient à la lumière de la Tradition, c’est-à-dire selon l’ « herméneutique de continuité » dont Benoît XVI nous répète inlassablement que c’est la seule valable.

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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 20:27
Le châtiment de ces deux villes connues pour la débauche et les mœurs décadentes de leurs habitants est l’exemple-type du châtiment que Dieu réserve aux impies. « Sodome, Gomorrhe et les villes voisines, pareillement coupables d’impudicité et de péchés contre nature, se présentent à nous comme un exemple, endurant la peine du feu éternel » (Jude 7). Le Christ se réfère plus d’une fois à cet exemple. Parlant à ses apôtres des villes qui refuseront de les recevoir, il annonce qu’« on sera moins dur, au jour du jugement, pour le pays de Sodome et de Gomorrhe, que pour cette ville-là » (Matthieu 10, 15). Il en dit autant de Capharnaüm : « Si les miracles qui ont été faits chez toi l’avaient été dans Sodome, elle serait encore debout » (Matthieu 11, 23). Il prévient aussi qu’au temps de Lot, « les gens mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient. Mais le jour où Lot sortit de Sodome, Dieu fit tomber du ciel une pluie de feu et de soufre, qui les fit périr tous. De même en sera-t-il le jour où le Fils de l’homme se révélera. En ce jour-là, que celui qui est sur la terrasse et aura ses affaires dans la maison ne descende pas pour les prendre, et que, pareillement, celui qui sera aux champs ne retourne pas en arrière. Souvenez-vous de la femme de Lot ! » (Luc 17, 28-31). Toujours en référence à Sodome et Gomorrhe, l’apôtre Pierre souligne que les criminels qui seront châtiés dont il a parlé, ce sont « surtout ceux qui se conduisent au gré de la chair dans la convoitise de ce qui souille et qui méprise la souveraineté divine » (2 Pierre 2, 10). Ce sont des avertissements à vivre la vertu de la sainte pureté, en combattant contre « la concupiscence de la chair et les convoitises désordonnées. Avec la grâce de Dieu, [le chrétien] y parvient par la vertu et le don de la chasteté, car la chasteté permet d’aimer d’un cœur pur et sans partage ; par la pureté d’intention qui consiste à viser la fin véritable de l’homme : d’un œil simple, le baptisé cherche à trouver et à accomplir en toute chose la volonté de Dieu ; par la pureté du regard, extérieur et intérieur ; par le refus de toute complaisance dans les pensées impures qui inclinent à se détourner de la voie des commandements divins : « La vue éveille la passion chez les insensés » (Sagesse 15, 5) ; par la prière » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 2520). « La sainte pureté, Dieu la donne quand on la lui demande humblement » (Saint Josémaria, Chemin, n° 118). Saint Augustin, qui mena longtemps une vie désordonnée, écrit : « Je croyais que la continence relevait de mes propres forces, […] forces que je ne me connaissais pas. Et j’étais assez sot pour ne pas savoir que personne ne peut être continent, si tu ne le lui donnes. Et certes, tu l’aurais donné, si de mon gémissement intérieur, j’avais frappé à tes oreilles et si d’une foi solide, j’avais jeté en toi mon souci » (Confessions 6, 11, 20).
 
Vivre cette vertu - la sainte pureté - demande de chercher à vivre d’abord la vertu cardinale (du latin cardo, « charnière ») de tempérance. « La tempérance est maîtrise de soi. Tout ce que nous ressentons dans notre corps et dans notre âme ne doit pas être satisfait de façon débridée. Tout ce qui peut se faire n’est pas bon à faire. Il est plus facile de se laisser entraîner par les impulsions dites naturelles ; mais ce chemin débouche sur la tristesse, l’isolement dans la misère personnelle. Certains ne veulent rien refuser à leur estomac, à leurs yeux, à leurs mains ; ils refusent d’écouter ceux qui leur conseillent de mener une vie honnête. Ils utilisent de façon désordonnée la faculté d’engendrer - réalité noble, participation au pouvoir créateur de Dieu -, comme s’il s’agissait d’un instrument au service de l’égoïsme. Mais parler d’impureté ne m’a jamais plu. Je veux examiner les fruits de la tempérance, je veux voir l’homme vraiment homme, détaché de ces choses qui brillent mais sont sans valeur, telles ces babioles dont s’empare la pie. Un tel homme sait se passer de ce qui nuit à son âme, et il se rend compte que son sacrifice n’est qu’apparent : parce qu’en vivant de la sorte - avec le sens du sacrifice - il se délivre de beaucoup d’esclavages et il en vient, dans l’intimité de son cœur, à savourer tout l’amour de Dieu. La vie retrouve alors les nuances que l’intempérance estompait ; nous sommes en mesure de nous préoccuper des autres, de partager ce qui nous appartient avec tout le monde, de nous consacrer à de grandes tâches. La tempérance éduque l’âme dans la sobriété, la modestie, la compréhension ; elle lui procure une modestie naturelle qui est toujours attrayante, tant il est vrai que la suprématie de l’intelligence se remarque dans la conduite. La tempérance n’implique pas limitation, mais grandeur. Il y a davantage de privation dans l’intempérance, où le cœur abdique pour suivre la première chose que lui présente le triste tintement de grelots de fer blanc » (Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 84). On entend vite les esprits forts ricaner quand il est question de cette vertu. Ils n'en sont pas plus hommes pour autant. Bien au contraire, car ils se comportent comme les bêtes qui sont guidées par leurs instincts. Or, l'homme est plus qu'un animal perfectionné, il est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Donc, lorsqu'il se comporte comme un animal, il déchoit de sa condition pour tomber dans une situation infra-animale.
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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 08:29

Le 20ème anniversaire de SOS-Tout-Petits peut être l’occasion de redonner un élan nouveau au combat pour la vie. Pour fêter dignement cet anniversaire, l'association du Docteur Dor organise des rosaires publics dans toute la France ce samedi 18 novembre 2006 à 14h30...

 

 

 

La culture de mort n’est que la conséquence directe de la désintégration morale de notre société qui se veut sans Dieu. La « christianophobie », la pornographie omniprésente, l’incitation à la débauche sous prétexte de lutte contre le Sida…donnent au libertinage et à la cohabitation juvénile un aspect de normalité. La contraception est quasi universellement acceptée, voire prônée. En cas d’échec l’avortement devient l’issue pratiquement inévitable. Ce sont des mentalités qu’il faudrait changer, c’est tout un monde qu’il faudrait rechristianiser.

Mais l’avortement soulève le cœur et nul ne peut l’envisager sans répulsion. A ce titre la lutte contre les lois immorales constituent une ultime ligne de résistance : quand on aura définitivement abandonné ce combat il n’y aura plus de raison de se battre contre les autres turpitudes de la culture de mort qui s’installent.

Le Docteur Dor est le premier, et sans doute le seul, à dire avec force que l’avortement est « un crime contre Dieu » et que ceux qui se battent pour ce qu’ils appellent « la liberté de la femme » ne veulent en fait que perdre les âmes.

Le Rosaire récité dans la rue, ce n’est pas une « manifestation » destinée à faire pression sur les pouvoirs publics, c’est une prière publique de réparation. C’est un témoignage de foi, par lequel on implore la Très Sainte Vierge, Notre-Dame de l’Espérance, d’intercéder dans une cause qui à vue humaine est sans grand espoir.

Le 20ème anniversaire de SOS Tout-Petits, le 18 novembre 2006, peut être l’occasion de redonner un élan nouveau à cette croisade pour la vie. En période préélectorale, le combat pour la vie ne sera pas sans retombées politiques. Même si certains n’y voient qu’une « niche » politique, potentiellement porteuse, sans vouloir donner à leur action un sens moral.

 

Civitas

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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 20:00
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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 09:54

Kyrie (Xème)
 

Gloria (Xème)
 

Sanctus (XIIème)
 

Agnus Dei (XIIIème)
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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 20:31
1. Le Ciel : « L’état de bonheur suprême et définitif »
 
 
1023. Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, et qui sont parfaitement purifiées, vivent pour toujours avec le Christ. Ils sont pour toujours semblables à Dieu, parce qu’ils le voient "tel qu’il est" (1 Jn 3, 2), face à face (cf. 1 Co 13, 12 ; Ap 22, 4). De notre autorité apostolique nous définissons que, d’après la disposition générale de Dieu, les âmes de tous les saints (...) et de tous les autres fidèles morts après avoir reçu le saint Baptême du Christ, en qui il n’y a rien eu à purifier lorsqu’ils sont morts, (...) ou encore, s’il y a eu ou qu’il y a quelque chose à purifier, lorsque, après leur mort, elles auront achevé de le faire, (...) avant même la résurrection dans leur corps et le Jugement général, et cela depuis l’Ascension du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ au ciel, ont été, sont et seront au ciel, au Royaume des cieux et au Paradis céleste avec le Christ, admis dans la société des saints anges. Depuis la passion et la mort de notre Seigneur Jésus-Christ, elles ont vu et voient l’essence divine d’une vision intuitive et même face à face, sans la médiation d’aucune créature (Benoît XII : DS 1000 ; cf. LG 49).
1024. Cette vie parfaite avec la Très Sainte Trinité, cette communion de vie et d’amour avec Elle, avec la Vierge Marie, les anges et tous les bienheureux est appelée " le ciel ". Le ciel est la fin ultime et la réalisation des aspirations les plus profondes de l’homme, l’état de bonheur suprême et définitif.
1025. Vivre au ciel c’est " être avec le Christ " (cf. Jn 14, 3 ; Ph 1, 23 ; 1 Th 4, 17). Les élus vivent " en Lui ", mais ils y gardent, mieux, ils y trouvent leur vraie identité, leur propre nom (cf. Ap 2, 17). Car la vie c’est d’être avec le Christ : là où est le Christ, là est la vie, là est le royaume. (S. Ambroise, Luc. 10, 121: PL 15, 1834A).
1026. Par sa mort et sa Résurrection Jésus-Christ nous a " ouvert " le ciel. La vie des bienheureux consiste dans la possession en plénitude des fruits de la rédemption opérée par le Christ qui associe à sa glorification céleste ceux qui ont cru en Lui et qui sont demeurés fidèles à sa volonté. Le ciel est la communauté bienheureuse de tous ceux qui sont parfaitement incorporés à Lui.
1027. Ce mystère de communion bienheureuse avec Dieu et avec tous ceux qui sont dans le Christ dépasse toute compréhension et toute représentation. L’Écriture nous en parle en images : vie, lumière, paix, festin de noces, vin du royaume, maison du Père, Jérusalem céleste, paradis : " Ce que l’œil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment " (1 Co 2, 9).
1028. A cause de sa transcendance, Dieu ne peut être vu tel qu’Il est que lorsqu’il ouvre lui-même son mystère à la contemplation immédiate de l’homme et qu’Il lui en donne la capacité. Cette contemplation de Dieu dans sa gloire céleste est appelée par l’Église " la vision béatifique ". Quelle ne sera pas ta gloire et ton bonheur : être admis à voir Dieu, avoir l’honneur de participer aux joies du salut et de la lumière éternelle dans la compagnie du Christ le Seigneur ton Dieu, (...) jouir au Royaume des cieux dans la compagnie des justes et des amis de Dieu, les joies de l’immortalité acquise (S. Cyprien, ep. 56, 10, 1 : PL 4, 357B).
1029. Dans la gloire du ciel, les bienheureux continuent d’accomplir avec joie la volonté de Dieu par rapport aux autres hommes et à la création toute entière. Déjà ils règnent avec le Christ ; avec Lui " ils régneront pour les siècles des siècles " (Ap 22, 5 ; cf. Mt 25, 21. 23).
 
 
 
 
 morteschatologie.jpg
 
 
 
 
2. L’Enfer : « Une séparation éternelle d’avec Dieu »
 
 
1033. Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l’aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre Lui, contre notre prochain ou contre nous-mêmes : " Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui " (1 Jn 3, 15). Notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de Lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères (cf. Mt 25, 31-46). Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot " enfer ".
1034. Jésus parle souvent de la " géhenne " du " feu qui ne s’éteint pas " (cf. Mt 5, 22. 29 ; 13, 42. 50 ; Mc 9, 43-48), réservé à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie de croire et de se convertir, et où peuvent être perdus à la fois l’âme et le corps (cf. Mt 10, 28). Jésus annonce en termes graves qu’il " enverra ses anges, qui ramasseront tous les fauteurs d’iniquité (...), et les jetteront dans la fournaise ardente " (Mt 13, 41-42), et qu’il prononcera la condamnation : " Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel ! " (Mt 25, 41).
1035. L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, " le feu éternel " (cf. DS 76 ; 409 ; 411 ; 801 ; 858 ; 1002 ; 1351 ; 1575 ; SPF 12). La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire.
1036. Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l’Église au sujet de l’enfer sont un appel à la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion : " Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent " (Mt 7, 13-14). Ignorants du jour et de l’heure, il faut que, suivant l’avertissement du Seigneur, nous restions constamment vigilants pour mériter, quand s’achèvera le cours unique de notre vie terrestre, d’être admis avec lui aux noces et comptés parmi les bénis de Dieu, au lieu d’être, comme de mauvais et paresseux serviteurs, écartés par l’ordre de Dieu vers le feu éternel, vers ces ténèbres du dehors où seront les pleurs et les grincements de dents (LG 48).
1037. Dieu ne prédestine personne à aller en enfer (cf. DS 397 ; 1567) ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché mortel), et y persister jusqu’à la fin. Dans la liturgie eucharistique et dans les prières quotidiennes de ses fidèles, l’Église implore la miséricorde de Dieu, qui veut " que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir " (2 P 3, 9). Voici l’offrande que nous présentons devant toi, nous, tes serviteurs, et ta famille entière : dans ta bienveillance, accepte-la. Assure toi-même la paix de notre vie, arrache-nous à la damnation et reçois-nous parmi tes élus (MR, Canon Romain 88).
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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 19:14
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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 20:18

 

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