15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 19:34

Celui qui espère être le plus irréligieux des hommes, celui qui dit que Jésus n'a pas existé ne va-t-il pas être lui-même le grand prêtre d'une religion et l'adorateur d'une divinité nouvelle ? Onfray, sachant pertinemment que les sociétés occidentales sont ignorantes et souvent sous cultivées en matière religieuse se croit supérieur à l'autre, et c'est en exprimant cette foi en lui-même qu'il s'est englouti dans la grande ombre intellectuelle...

 


 

 

Après avoir eu droit au matraquage médiatique et débilisant du "Da Vinci Code", concentré d'élucubrations faussement présentées comme vérités historiques, on croyait avoir atteint le tréfonds de la bêtise et du délire planétaire. Et bien non !!! Détrompez-vous ! Le gourou Onfray fait encore mieux ! Ce prétendu "philosophe" nous raconte dans son livre déjà évoqué ICI, que Jésus n'a tout simplement jamais existé ! Selon lui, les religions, surtout la catholique [comme par un heureux hasard, lol], seraient animées par « une pulsion de mort généalogique », elles auraient en commun « la haine de la raison [sans blague] et de l'intelligence ». Jésus est traité « d'ectoplasme », Saint Paul d' « apôtre hystérique », la patristique de « bouillie patrologique ». Saint Paul nous est présenté comme le prototype du « malade, misogyne, masochiste ». Oui ! Ces quelques lignes résument à elles seules le niveau philosophique de M. Onfray ! Nous sommes d'accord avec vous : un élève de 6ème peut mieux faire !

 

 

 

NIETZSCHE

Penchons-nous par exemple sur la manière dont l'auteur utilise Nietzsche dans son livre. Onfray prétend s'inspirer de Nietzsche pour opposer un paganisme admirable et un christianisme porteur de toutes les tares, ou un polythéisme tolérant, humaniste et un monothéisme impérialiste et fanatique. Bizarrement, Onfray oublie de rappeler l'immense admiration que Nietzsche portait à Pascal et le fait que sa critique des religions vise la morale platonico-chrétienne plus que le christianisme lui-même puisque Jésus et son message sont toujours épargnés. Quelle est la signification véritable du fameux mot de Nietzsche dans le Gai Savoir : « Dieu est mort et c'est nous qui l'avons tué » ? Cette formule ne dit pas que Dieu n'existe pas (athéisme) mais elle dit simplement que la foi en Dieu est morte (incroyance), que les hommes ont perdu la foi. Ce n'est pas Dieu qui meurt, proposition absurde et contradictoire, c'est la foi en Dieu qui s'éteint. Dans les lignes qui suivent, Nietzsche poursuit : « Comment nous consolerons-nous, nous, meurtriers entre les meurtriers ! Ce que le monde a possédé de plus sacré et de plus puissant jusqu'à ce jour a saigné sous notre couteau; qui nous nettoiera de ce sang ? Quelle eau pourrait nous en laver ? Quelles expiations, quel jeu sacré seront nous forcés d'inventer ? La grandeur de cet acte est trop grande pour nous ». Ce que nous dit ici le philosophe c'est que nous aurons à payer pour ce meurtre. L'homme affronté au vide de Dieu sera tenté de se diviniser, de s'idolâtrer.

 

 

HITLER

On pourrait prendre un autre exemple. Onfray prétend qu'Hitler est un disciple de Saint Jean et que le christianisme est la matrice du nazisme. [on nage en plein délire...] Mais les propos d'Hitler sur le christianisme sont sans ambiguïté. Voici quelques paroles du dictateur : « Le christianisme est une rébellion contre la loi naturelle, une protestation contre la nature. Poussé à sa logique extrême, le christianisme signifierait la culture systématique de l'échec humain. [...] Il n'est donc pas opportun de nous lancer maintenant dans un combat avec les Eglises. Le mieux est de laisser le christianisme mourir de mort naturelle. Une mort lente a quelque chose d'apaisant. Le dogme du christianisme s'effrite devant les progrès de la science. La religion devra faire de plus en plus de concessions. Les mythes se délabrent peu à peu. Il ne reste plus qu'à prouver que dans la nature il n'existe aucune frontière entre l'organique et l'inorganique. Quand la connaissance de l'univers se sera largement répandue, quand la plupart des hommes sauront que les étoiles ne sont pas des sources de lumière mais des mondes, peut-être des mondes habités comme le nôtre, alors la doctrine chrétienne sera convaincue d'absurdité. [...] Tout bien considéré, nous n'avons aucune raison de souhaiter que les Italiens et les Espagnols se libèrent de la drogue du christianisme. Soyons les seuls à être immunisés contre cette maladie. »

 

 

 

--> Son livre s'avère n'être rien d'autre qu'un vulgaire pamphlet anti-religieux, bourré d'erreurs, de falsifications et de contrevérités. Onfray est un spécialiste des procédés intellectuels douteux : démagogie, caricature, arguments ad hominem, fausses analogies... Son livre est une enfilade de sophismes. Au final, Michel Onfray nous offre un discours dogmatique et haineux. C'est un manipulateur des ignorants. Il distille des thèses faciles mais fausses sur un ton péremptoire. Il sait que son public est ignorant, sous cultivé, crédule en matière religieuse. Et les médias lui déroulent le tapis rouge ! France Culture lui offre même une émission hebdomadaire dans ses programmes ! A vomir !

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 09:26

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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 08:26
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13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 09:46

 

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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 21:15

En quoi Sainte Thérèse et sa famille peuvent-ils nous aider dans notre vie de famille aujourd'hui ? Nous avons posé cette question conjointement au Père Conrad De Meester, carme à Louvain (Belgique), et au Pr Claude Tricot, de l'université de Genève…

 

 

 

 

famillemartin.jpgPère Conrad De Meester : « Leur visée embrasse l'éternel »

 

Au premier abord, il n'est pas facile de répondre à une telle question. Chaque cellule familiale est différente, on ne peut donc pas calquer. Et nous ne vivons plus en 1875. Toutefois, la famille Martin a de toute évidence vécu selon des valeurs qui peuvent inspirer notre propre créativité familiale. J'en énumère trois. D'abord, l'unité. Voici une famille fondamentalement unie. C'est à la maison que Thérèse a appris sa devise : « Faire plaisir ». Dans cette famille, on souscrit unanimement au principe selon lequel il faut savoir s'oublier pour les autres. Un élément essentiel de l'ascèse de Thérèse, au temps où elle vivait en famille, était de dominer « ma volonté toujours prête à s'imposer ». L'autre passe en premier. Zélie et Louis échangeront, différeront parfois d'opinion au sujet de l'éducation ou dans les décisions à prendre, mais reviennent toujours à l'unité de cœur et non pas de force. Zélie, qui est la plus entreprenante des deux, écrira au sujet de Louis : « C'est un mari comme j'en souhaite un à toutes les femmes ». Elle travaille dur pour sa fabrication de dentelle, mais raffole des enfants qui jouent dans la pièce attenante, la porte ouverte. Voilà une famille où l'on rit, où l'on chante, et où l'on prie ensemble. La variété sait se retrouver dans l'unité. Car la claire visée guide cette famille. Ils savent ce qu'ils veulent et ils veulent ce qu'ils savent. Tout est ordonné à un but final. Il faut vivre, et les deux commerçants que sont Louis et Zélie poursuivent une prospérité matérielle suffisante pour envisager l'avenir et celui de leurs cinq filles (la dot de mariage !) avec une certaine sérénité. Mais ni le gain ni le travail ne dominent l'horizon familial. Le regard sait se porter avec souci sur les pauvres et la main gauche des Martin ne contrôle pas ce que donne la main droite. Pour engagés qu'ils soient dans les affaires matérielles, où ils réussissent bien, ces enfants de lumière ne pensent pas à s'installer dans le temporel. Leur visée embrasse l'éternel. Le dimanche est sacro-saint. Dans l'Eucharistie et la prière, le regard se plonge dans ce qui perdure. Pour Thérèse et sa famille, le Ciel est le point d'orgue absolu et le lieu de la réunion familiale définitive. C'est ce qui aide à dépasser la souffrance, les deuils successifs, la séparation des enfants pour leur formation ou l'appel du Seigneur, la maladie (cancer et détresse mentale) qui frappera les parents. « Chez nous, la confiance était vertu ancestrale », écrira Céline. Je voudrais enfin souligner leur souci de beauté. La maison est agréable et propre, les enfants bien habillés, selon les convenances et le goût de l'époque. Dans la famille Martin, on aime le chant et la poésie pour les sentiments élevés qu'ils inspirent ; on regarde la nature et sa beauté ; on voyage et on n'a pas assez d'yeux pour admirer la splendeur de la mer, des montagnes suisses et de la gracieuse Italie. Thérèse chantera toute sa vie les merveilles de la nature, qu'elle saura découvrir même sur l'unique petit hectare qui lui reste au Carmel. Les parents savent transmettre à leurs enfants leur propre idéal de beauté intérieure : il faut être beau au regard de Dieu. Non pas parce que ce regard n'est pas rempli de miséricorde. Mais pour sa pure joie. Parce qu'on aime. Parce que l'Amour même est beau.

 

 

 

 

Pr Claude Tricot : « Progresser ensemble »

 

Je crois que l'on peut répondre de deux manières : en évoquant la prière et l'exemple. On peut considérer les membres de la famille Martin comme des intercesseurs naturels. Car ce groupe, qui comprend les parents, Thérèse et ses quatre sœurs (et il faut ajouter les quatre petits morts en bas âge, si présents dans cette famille), est très attaché au but premier de la famille : progresser ensemble. Ils sont donc forcément sensibles aux difficultés actuelles qui génèrent l'éclatement de la famille. Ce souci de progresser ensemble, on le constate dans la correspondance familiale. Singulièrement avec Céline, avec qui Thérèse partage toutes ses expériences spirituelles, ou avec Léonie, vis-à-vis de laquelle Thérèse reprend la tâche de Mme Martin interrompue par la mort. Un passage de L'Histoire d'une âme dépeint bien l'esprit de cette famille : « Comment peut-on dire que c'est plus parfait de s'éloigner des siens ? A-t-on jamais reproché à des frères de combattre sur le même champ de bataille, leur a-t-on reproché de voler ensemble pour cueillir la palme du martyr ? » (Manuscrit C, 8v.). C'est bien une vocation de la famille Martin de veiller sur nos familles et de garantir leur cohésion. Parler de l'exemple qu'ils sont pour nous semble plus risqué, car le contexte social est bien différent aujourd'hui de ce qu'il était à la fin du siècle dernier. Aujourd'hui, la plupart des femmes travaillent à l'extérieur de leur maison. Zélie travaillait beaucoup à sa petite entreprise, mais chez elle. A l'époque, l'activité paroissiale est plus importante, et il semble que la vie chrétienne se développe, dans ce contexte, plus naturellement. Le chrétien est moins isolé. Cependant les difficultés croissantes, les impossibilités fréquentes au développement harmonieux des familles, propres à cette fin de siècle, nous inclinent à mettre notre confiance en Dieu. C'est là que nous rejoignons les Martin. Thérèse, bien sûr, par la confiance et l'abandon, mais aussi Zélie : « Je me préoccupe beaucoup moins et me résigne à tous les événements fâcheux qui m'arrivent et peuvent m'arriver. Je me dis que le Bon Dieu permet cela et puis je n'y pense plus ». Enfin, les Martin sont des personnes qui s'aiment. Zélie écrit : « C'est un saint homme que mon mari ». Thérèse appuie ce jugement : « Je n'avais qu'à le regarder pour savoir comment prient les saints ». C'est le principe d'union. La confiance en Dieu, l'amour réciproque et la sainteté des parents - c'est le principal de la recette Martin. On peut y ajouter une discipline assez stricte, quoique sans brutalité, une éducation de la volonté et le sens du devoir : « On est bien plus heureux même dans la vie présente quand on fait bravement à son devoir » (remarque de Zélie à sa fille Pauline). Sur quoi viennent se greffer la prière familiale, la vie des saints et une extrême attention donnée à la préparation de la première communion. Peu de distractions, peu de voyages. Au fond : une information en rapport avec la vie. Ce qui est peut-être le principal de l'éducation.

 

Extrait de Famille Chrétienne - Anne Lorrain

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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 19:37

Seigneur, ayez pitié de nous --> Seigneur, ayez pitié de nous !

Jésus-Christ, ayez pitié de nous --> Jésus Christ, ayez pitié de nous !
Seigneur, ayez pitié de nous  --> Seigneur, ayez pitié de nous !

Jésus-Christ, écoutez nous --> Jésus-Christ, écoutez-nous !
Jésus-Christ, exaucez nous
--> Jésus-Christ, exaucez-nous !


Père Céleste qui êtes Dieu,
--> ayez pitié des âmes du purgatoire
Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu,
--> ayez pitié des âmes du purgatoire
Esprit Saint qui êtes Dieu,
--> ayez pitié des âmes du purgatoire
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu,
--> ayez pitié des âmes du purgatoire 


Sainte Marie,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Sainte Mère de Dieu,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Sainte Vierge des vierges,
--> priez pour les âmes du purgatoire

Sainte Michel, --> priez pour les âmes du purgatoire

Tous les Anges et les Archanges, --> priez pour les âmes du purgatoire

Tous les chœurs des Esprits Bienheureux, --> priez pour les âmes du purgatoire

Tous les saints Patriarches et prophètes, --> priez pour les âmes du purgatoire

Saint Jean-Baptiste, --> priez pour les âmes du purgatoire

Saint Joseph, --> priez pour les âmes du purgatoire

Saint Pierre, --> priez pour les âmes du purgatoire
Saint Jean,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Tous les saints Apôtres et Evangélistes,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Saint Etienne,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Saint Laurent,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Tous les saints Martyrs,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Saint Grégoire,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Saint Ambroise,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Saint Augustin,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Saint Jérôme,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Tous les saints Pontifes et Confesseurs,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Tous les saints Docteurs,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Tous les saints Prêtres et Lévites,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Tous les saints Moines et Ermites,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Sainte Marie-Madeleine,
--> priez pour les âmes du purgatoire

Sainte Catherine, --> priez pour les âmes du purgatoire
Sainte Barbe,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Toutes les saintes Vierges et Veuves,
--> priez pour les âmes du purgatoire
Toutes les saints de Dieu,
--> priez pour les âmes du purgatoire


Soyez leur propice,
--> pardonnez leur, Seigneur
Soyez leur propice, --> exaucez nous, Seigneur

 

De tout mal, --> délivrez les, Seigneur
De votre colère, --> délivrez les, Seigneur
De la sévérité de votre justice,
--> délivrez les, Seigneur
Du ver rongeur de la conscience,
--> délivrez les, Seigneur

Des ténèbres effroyables, --> délivrez les, Seigneur

De leurs pleurs et gémissements, --> délivrez les, Seigneur

Par votre Incarnation,
--> délivrez les, Seigneur
Par votre Sainte Nativité,
--> délivrez les, Seigneur

Par votre Nom très doux, --> délivrez les, Seigneur
Par votre Baptême et votre Saint Jeûne,
--> délivrez les, Seigneur
Par votre profonde humilité,
--> délivrez les, Seigneur
Par votre grande obéissance,
--> délivrez les, Seigneur
Par votre amour infini,
--> délivrez les, Seigneur
Par vos angoisses et vos souffrances,
--> délivrez les, Seigneur
Par votre sueur de sang,
--> délivrez les, Seigneur

Par vos liens et vos chaînes, --> délivrez les, Seigneur
Par votre couronne d’épines,
--> délivrez les, Seigneur
Par vos très saintes plaies,
--> délivrez les, Seigneur

Par votre Croix et votre passion, --> délivrez les, Seigneur
Par votre mort ignominieuse,
--> délivrez les, Seigneur
Par votre sainte Résurrection,
--> délivrez les, Seigneur
Par votre admirable Ascension,
--> délivrez les, Seigneur
Par l’avènement du Saint Esprit Consolateur,
--> délivrez les, Seigneur


Tout pécheur que nous sommes,
--> nous vous en prions, écoutez- nous
Vous qui avez pardonné à la pécheresse et exaucé le Bon Larron,
--> nous vous en prions, écoutez- nous
Vous qui sauvez par votre Grâce,
--> nous vous en prions, écoutez- nous
Qu’il vous plaise de délivrer nos parents, amis et bienfaiteurs des flammes expiatrices,
--> nous vous en prions, écoutez- nous

Qu’il vous plaise de délivrer tous les fidèles trépassés de leurs souffrances, --> nous vous en prions, écoutez- nous
Qu’il vous plaise de prendre en pitié ceux qui n’ont point en ce monde d’intercesseurs particuliers,
--> nous vous en prions, écoutez- nous
Qu’il vous plaise de faire grâce à tous et de les délivrer de leurs peines,
--> nous vous en prions, écoutez- nous

Qu’il vous plaise d’exaucer leurs désirs, --> nous vous en prions, écoutez- nous
Qu’il vous plaise de les admettre au Ciel parmi les élus,
--> nous vous en prions, écoutez- nous


Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde,
--> donnez leur le repos
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde,
--> donnez leur le repos
Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde,
--> donnez leur le repos éternel


Jésus-Christ, écoutez nous,
--> Jésus-Christ, écoutez nous
Jésus-Christ, exaucez nous, --> Jésus-Christ, exaucez nous


V. Seigneur, écoutez ma prière
R. Et que ma supplication parvienne jusqu’à Vous.

 

 

Prions : Seigneur Jésus, prenez en pitié les âmes détenues en purgatoire, pour le salut desquelles Vous avez daigné prendre notre nature humaine et subir la mort la plus douloureuse. Ayez pitié de leurs aspirations brûlantes à vous voir, ayez pitié de leurs larmes de repentir, et par la vertu de Votre Passion, remettez leur les peines encourues par leurs offenses. Très doux Jésus, que Votre Sang descende sur ces chères âmes ! Qu’il abrège leur temps d’expiation et qu’elles puissent bientôt être appelées auprès de Vous dans l’Eternel bonheur ! Amen

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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 16:34

 

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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 16:21

Voici des promesses faites par Jésus à sœur Marie Marthe Chambon (1841-1921), humble sœur converse à la visitation de Santander, morte en odeur de sainteté. Fille de pauvres paysans, elle entra en 1864 au monastère, ou elle a été converse jusqu'à sa mort. Après une vision du Crucifié en sang, elle se consacra au culte des Saintes Plaies, dont elle eut d'impressionnantes visions chaque jour. En 1875 elle reçut les stigmates...

 
 
 
 
 
 
« Les Saintes Plaies sont le trésor des trésors pour les âmes du Purgatoire »
 
 
 
 
Jésus à Sœur Marie Marthe :
1 - Je donnerai tout ce qu'on me demande par l'invocation de mes saintes Plaies. On doit en répandre la dévotion.
2 - En vérité, cette prière ne vient pas de la terre, mais du Ciel et elle peut tout obtenir.
3 - Mes Saintes Plaies soutiennent le monde. Demande-moi de les aimer toujours, parce qu'elles sont sources de grâce. On doit les invoquer souvent, y attirer notre prochain pour imprimer dans son cœur le dévouement envers les âmes.
4 - Quand vous avez des peines à souffrir, apportez-les tout de suite dans mes Plaies et elles seront adoucies.
5 - Cette invocation est à répéter souvent auprès des malades : "Mon Jésus, pardonne-moi et prends pitié de moi, par les mérites de tes Saintes Plaies". Cette prière élèvera l'âme et le corps.
6 - Le pécheur qui dira : "Père Éternel, je t'offre les Plaies de notre Seigneur Jésus Christ, pour guérir celles de nos âmes", obtiendra la conversion.
7 - Mes plaies panseront les vôtres.
8 - L'âme qui mourra dans mes plaies ne connaîtra pas la mort : elles donnent la vraie vie.
9 - À chaque mot de ce Rosaire de la miséricorde, je laisse tomber une goutte de mon sang sur l'âme d'un pécheur.
10 - L’âme qui honorera mes Saintes Plaies et les offrira au Père Éternel pour les âmes du Purgatoire, sera accompagnée à sa mort par la Très Sainte Vierge et par les Anges, et moi, resplendissant de gloire, je la recevrai pour la couronner.
11 - Les Saintes Plaies sont le trésor des trésors pour les âmes du Purgatoire.
12 - La dévotion à mes Saintes Plaies est le remède pour ce temps d'iniquité.

13 - De mes plaies viennent les fruits de la sainteté. En les méditant, vous y trouverez toujours une nouvelle nourriture pour votre amour.

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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 14:44

hippycatholicism« Tout prit feu en quelques heures en ce printemps qui invitait déjà aux vacances. La révolte des étudiants grondait en Allemagne et aux Etats-Unis et les échos de leurs revendications agitaient les esprits à Strasbourg et Nanterre. Bientôt le Paris de la Sorbonne se mit de la partie, sous les bannières réunies de Marx et Mao dont le petit livre rouge faisait fureur depuis quelques mois. Le mois de mai s'embrasait et la fièvre contestataire gagnait tout le pays, très spécialement dans le monde des étudiants et collégiens. Je ne m'étends pas sur des événements qui ont défrayé la chronique et qui appartiennent à la mythologie de la France révolutionnaire. La province ne fut pas en reste : les facultés se transformèrent en forums politiques ivres de discours utopiques et de rêves éveillés. Les adultes paniqués à l'idée de manquer le train de la modernité, se ruèrent à ces assemblées pour y faire acte de repentance au souvenir de leurs positions réactionnaires en matière de morale et de politique. Je fus étonné de constater combien il est difficile de résister à des courants idéologiques d'une telle ampleur; combien aussi il semble héroïque de tenir la barre à contre-courant de flots impétueux qui emportent tout sur leur passage. Pêle-mêle les flots vont charriant idées, images et cris : le tout sur fond de sciences humaines et de slogans libertaires. "Les maîtres du soupçon" occupent le terrain et leurs ouvrages font la une des titres à la mode. Marx, Freud et Nietzsche : trinité devant laquelle chacun s'incline avec la dévotion des néophytes. Ces trois-là régneront longtemps dans les esprits et deviendront point de passage obligé, sinon uniques, pour les étudiants soucieux d'initiation philosophique... Y compris dans les séminaires ! »

 

(…)

 

« Je demeure fasciné et apeuré par ce qui se déroule et qui nous parvient par le canal des médias. J'entends les discours hallucinés des "révolutionnaires en peau de lapin" qui pérorent dans la cour de la Sorbonne sous le portrait géant des dieux de l'heure. Je constate la fragilité du clergé prêt à épouser des causes généreuses mais minées de l'intérieur par des courants issus de l'athéisme, voire du nihilisme. Je rejette de toute mon âme cette propagande qui impose la figure christique de Che Guevara et précipite toute une jeunesse dans une prétendue "liberté sexuelle" qui nous coûtera cher. (...) J'ai eu souvent l'occasion de citer un petit livre rédigé à la hâte mais qui a le mérite d'expliquer très bien comment "casser la baraque". Ce manifeste du parfait maoïste ecclésial (c'est ainsi que je l'ai intitulé) indique la recette à suivre : appliquer l'onde de choc destructive sur l'axe sacramentel de l'Eglise, très spécialement sur le sacrement de l'ordre et, pour cela, contester vigoureusement le célibat sacerdotal. La recette sera appliquée avec soin ! (...) Et déjà s'amorçait le départ de ceux qui quittaient "le bateau ivre". La presse accueillait leur témoignage; la télévision leur ouvrait ses studios. Le peuple des fidèles écarquillait les yeux, et en silence, vivait la honte et le scandale de ce raz de marée inattendu. On n'a pas assez mesuré le redoutable impact de ces attitudes dites "prophétiques" sur le peuple de Dieu. Une des causes importantes de la crise des vocations dont nous ne sommes pas sortis, près de quarante ans plus tard ».

 

Extrait d’ « un Evêque français entre crise et renouveau de l'Eglise »,

par Mgr Maurice Gaidon - Editions de l'Emmanuel - Année 2007

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8 novembre 2006 3 08 /11 /novembre /2006 19:57

L’Europe a besoin d’un Père

 

Abba. C’est ainsi que Jésus a appelé Dieu dans sa langue maternelle. Dans l’Esprit Saint, nous dit S. Paul, nous pouvons expérimenter l’intimité de Dieu et crier vers Lui : Abba, Père, comme frères et sœurs de Jésus (Rom 8, 15-16). Dieu est le Père de Jésus Christ. Jésus nous a montré son vrai visage : Il est le Père miséricordieux, celui qui attend le fils prodigue, va à sa rencontre, se jette à son cou et l’embrasse, l’habille de neuf et fête son retour (Lc 15, 20-24). Il est généreux et pardonne. Il est patient et peut attendre. Le Père de la miséricorde et le Dieu de toutes les consolations part à notre recherche. Il donne la vie, laisse grandir, donne de l’espace, encourage, communique la liberté et l’espérance.

Il a fondé et insufflé à l’Europe ce qu’elle a de meilleur: la vigne et le blé, la beauté de l’art et les fruits de l’esprit. L’Europe est parfois comme l’enfant prodigue. Combien son ‘non’ à Dieu est sévère ! Un père reste cependant un père, même lorsque son fils ne s’occupe pas de lui. Il est le père de toutes les hommes de ce merveilleux continent : de ceux qui l’accueillent avec reconnaissance aussi bien que de ceux qui renient ou refusent sa paternité, de ceux qui le prient comme de ceux qui restent indifférents à son égard. Il est bon. Il laisse chaque jour le soleil se lever sur le bien et le mal, Il laisse la pluie tomber sur les justes et les méchants. Il est également bon pour ceux qui le maudissent. Il est source inépuisable d’un amour éternel qui se donne; son autorité est celle de la compassion. Il est infatigablement à l’œuvre pour apporter l’amour là où il n’est pas, pour éveiller l’amour… Il est l’amour sans reproches.

Nous avons reçu la grâce de connaître le Père par Jésus dans l’Esprit. Nous avons le devoir d’être ambassadeurs pour tous, devons être nous mêmes des icônes de cet amour et prier pour tous : pour les dirigeants de l’Europe, les scientifiques dans les universités et les laboratoires, les artistes, les journalistes, les médecins, les équipes pastorales, les familles, les pères et mères qui élèvent seuls leurs enfants, les enfants, les personnes âgées dans les maisons de retraites… Nous prions avec tous pour tous ceux qui ne connaissent pas encore le Père. L’amour de Dieu est sans limite, et notre prière doit l’être aussi.

 

 

 

 

L’Europe a besoin du pardon et de la rédemption

 

La culture européenne donne l’impression d’une « apostasie silencieuse » de l’homme rassasié qui vit comme si Dieu n’existait pas (Ecclesia in Europa). L’oubli de Dieu mène à la chute de l’homme. Le mal occupe un espace dans la non culture de la mort à travers l’avortement, l’euthanasie et la terreur, dans l’indifférence, la peur du futur et la perte du sens ; dans l’isolement, la crise de la famille et l’ébauche de la dictature du relativisme. Il n’y a pas de nation en Europe qui n’ait été, à un moment donné, coupable à l’égard d’une autre. La cupidité, le désir du pouvoir, la vaine gloire et la folie traversent l’histoire sanglante de l’Europe. Nous avons besoin de pardon. Nous avons besoin d’une purification de la mémoire. Nous avons besoin de la prière et d’agir pour la paix. La faute de nos pères ne doit plus peser sur nous. Notre prière peut libérer ceux qui se sont enferrés dans le mal. Le Christ offre un nouveau commencement, une nouvelle création, la vraie liberté.

Bien des choses assombrissent notre espérance. En tant que disciples de Jésus Christ, ne sombrons pas dans la résignation en pensant à tous les maux de notre temps. Elevons nos yeux pleins d’espérance vers le Père qui peut nous libérer du mal. « Ce ne sont pas les malfaiteurs qui ont le dernier mot, mais ceux qui prient. » (Reinhold Schneider).

Source

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8 novembre 2006 3 08 /11 /novembre /2006 18:51

Prier, c’est entrer en relation avec Dieu. Il existe bien des façons de prier : en récitant une prière, en méditant la Parole de Dieu, en conversant librement avec le Seigneur ou tout simplement en se laissant aimer par lui. Voici 5 belles façons de rentrer dans le mystère de la présence de Dieu. Essayez-les toutes !

 

- L’oraison de recueillement. Il s’agit d’une prière personnelle silencieuse qui demande de se rendre totalement présent à Dieu, en faisant taire toutes nos pensées. Nous pouvons alors accueillir la présence du Seigneur en nous. Pour sainte Thérèse d’Avila, qui développa cette pratique dans les Carmels, c’est en chaque homme que Dieu fait sa demeure. La prière devient un voyage intérieur. “Fais taire en moi ce qui n’est pas toi, ce qui n’est pas ta présence toute pure, toute solitaire, toute paisible.” disait saint Jean de la Croix.

 

- La lecture sainte ou lectio divina. Cette lecture priante de la Parole de Dieu est une façon de rentrer en conversation avec le Seigneur. La prière s’appuie sur un passage de la Bible et se déroule en quatre étapes :

  • La lecture lente (lectio) dans laquelle Dieu nous parle,
  • La méditation du passage (meditatio) pour bien l’entendre,
  • La prière (oratio) pour lui répondre,
  • Et l’adoration (contemplatio) pour entrer en communion avec lui.

     

- L’adoration eucharistique. Il s’agit d’un temps contemplatif devant le saint sacrement exposé sur l’autel dans un ostensoir. C’est une prière du coeur, un rendez-vous amoureux avec le Christ réellement présent dans l’hostie consacrée. Nous pouvons lui parler, le regarder ou tout simplement nous complaire en sa présence et le laisser nous aimer. Dans chaque paroisse, il existe des temps dédiés à l’adoration. Dans certaines même se déroule l'adoration perpétuelle ; le saint sacrement y est constamment exposé et les fidèles se relaient pour une adoration continuelle.

 

Le chapelet. Il existe de nombreuses prières à réciter à partir d’un chapelet. La plus connue est sans doute la belle prière du Rosaire. Elle permet de revivre les grands temps de la vie du Christ à travers vingt mystères. La répétition de la prière (le Je vous salue Marie dans le Rosaire) sur chaque grain installe un rythme, comme une respiration. La prière peut alors nous accompagner dans nos tâches - travail, marche - et sanctifier nos activités quotidiennes.

 

- Les psaumes. Ces textes poétiques de l’Ancien testament sont une école de prière à eux seuls. En 150 psaumes, nous passons par toutes les émotions humaines. Ainsi quel que soit notre état d’âme, il existera un psaume pour crier notre détresse ou rendre grâce à Dieu. En exprimant nos demandes à travers ces textes, notre prière individuelle rejoint la prière des hommes à travers les âges. Comme le Christ qui reprit des paroles des psaumes pour dire sa souffrance lors de sa Passion.

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8 novembre 2006 3 08 /11 /novembre /2006 12:01
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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 23:06

 

O mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère. Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos. Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre Action créatrice.

O mon Christ aimé crucifié par amour, je voudrais être une épouse pour votre Cœur, je voudrais vous couvrir de gloire, je voudrais vous aimer... jusqu'à en mourir ! Mais je sens mon impuissance et je vous demande de me « revêtir de vous même », d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre âme, de me submerger, de m’envahir, de vous substituer à moi, afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre Vie. Venez en moi comme Adorateur, comme Réparateur et comme Sauveur.

O Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à vous écouter, je veux me faire tout enseignable, afin d'apprendre tout de vous. Puis, à travers toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et demeurer sous votre grande lumière; ô mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse plus sortir de votre rayonnement.

O Feu consumant, Esprit d'amour, « survenez en moi » afin qu'il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe : que je Lui sois une humanité de surcroît en laquelle Il renouvelle tout son Mystère. Et vous, ô Père, penchez-vous vers votre pauvre petite créature, « couvrez-la de votre ombre », ne voyez en elle que le « Bien-Aimé en lequel vous avez mis toutes vos complaisances ».

O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude, Solitude infinie, Immensité où je me perds, je me livre à vous comme une proie. Ensevelissez-vous en moi pour que je m'ensevelisse en vous, en attendant d'aller contempler en votre lumière l'abîme de vos grandeurs.

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