Prière du Pape Pie XII concluant son audience du 1er novembre 1954 (année mariale). Il se mit à genoux pour la réciter… Faisons de même…
Prière du Pape Pie XII concluant son audience du 1er novembre 1954 (année mariale). Il se mit à genoux pour la réciter… Faisons de même…
On parle beaucoup de l’importance de retrouver le Concile (le vrai ! Pas le pseudo-concile né dans l’imagination des clercs soixante-huitards.) Retrouver le Concile c’est le lire, le comprendre à la lumière de la tradition vivante dont l’Eglise est l’unique gardienne et surtout c'est... l’appliquer. Or c’est bien au niveau de l’application qu’il y a de sérieux problèmes. Lorsqu’on assiste à une Messe paroissiale, actuellement, on ne peut qu’être surpris de constater que les célébrations ont presque partout intégré des erreurs, des façons de faire, des comportements qui ne sont en rien conformes à ce que le Concile avait demandé. Dans presque toutes les Messes, on retrouve la touche des années 80 avec bien souvent l'accentuation d’un sentimentalisme religieux qui n’a strictement rien de « liturgique ». Mais le plus alarmant, peut-être, est de voir que personne n’est disposé à corriger les erreurs.
Un Curé, qui n’est pas des plus « traditionnels » mais qui aurait tout de même aimé donner un peu plus de relief aux Messes paroissiales a avoué il y a quelques temps à un paroissien qui se plaignait des « célébrations fadasses » : « Que voulez-vous, je ne peux rien faire : en arrivant ici, j’ai trouvé la paroisse entièrement verrouillée par les équipes de laïcs mises en place par mon prédécesseur... » Inutile de préciser que les équipes en question sont composées d’une poignée de fidèles qui n’y connaissent rien en liturgie mais qui ont la mainmise sur la chorale paroissiale, laquelle ne comprend plus que des personnes qui se font plaisir en chantant des « trucs » que personne ne connaît. Combien de prêtres sont dans cette situation et en souffrent ? Combien de ceux qui se réclament de Vatican II et seraient bien placés pour faire évoluer les choses dans un sens authentiquement conciliaire acceptent sans broncher cette situation ?
Pro Liturgia
Dans ces temps de nouveaux efforts œcuméniques, se profile la difficulté des chrétiens à être unis sur les questions éthiques les plus importantes et actuelles : de manière particulière, les catholiques et les protestants sont divisés sur les questions de la famille et de la vie. La question suivante s’impose : à quoi sert-il de rechercher l’unité des chrétiens, si elle ne devient pas visible dans le monde, sur les questions qui traduisent la foi dans la vie ? Ou encore, s’il n’existe pas une cohérence entre la foi et la vie ? La position selon laquelle, on ne pourrait déduire des applications éthiques à partir de la foi, se révèle être schizophrénique, étant donné qu’elle réduit la foi à un sentiment qui est en dehors de la réalité, et l’éthique, à un code qui serait le fruit de compromis. Il faut se souvenir que l’Epître à Diognète, texte de l’antiquité chrétienne, dans la ligne des écrits apostoliques, prend position sur la conduite des chrétiens dans le monde païen environnant, en indiquant ce qui doit les distinguer : on connaît l’insistance célèbre, « ils ont en commun la table, mais pas le lit » (allusion aux concubinages de toutes sortes).
O du fröhliche, o du selige, Gnadenbringende Weihnachtszeit ! Welt ging verloren, Christ ist geboren. Freue, freue dich, o Christenheit ! O du fröhliche, o du selige, Gnadenbringende Weihnachtszeit ! Christ ist erschienen, uns zu versühnen. Freue, freue dich, o Christenheit ! O du fröhliche, o du selige, Gnadenbringende Weihnachtszeit ! König der Ehren, dich wollen wir hören. Freue, freue dich, o Christenheit ! O du fröhliche, o du selige, gnadenbringende Weihnachtszeit ! Himmlische Heere jauchzen dir Ehre. Freue, freue dich, o Christenheit ! |
Ô toi joyeuse, ô toi bienheureuse, Généreuse période de Noël ! Le monde allait à sa perte, le Christ est né. Réjouis, réjouis-toi, o chrétienté ! Ô toi joyeuse, ô toi bienheureuse, Généreuse période de Noël ! Le Christ est apparu pour nous expier. Réjouis, réjouis-toi, o chrétienté ! Ô toi joyeuse, ô toi bienheureuse, Généreuse période de Noël ! Roi des seigneurs, nous voulons t’entendre. Réjouis, réjouis-toi, o chrétienté ! Ô toi joyeuse, ô toi bienheureuse, Généreuse période de Noël ! Des armées des cieux exultent ton honneur. Réjouis, réjouis-toi, o chrétienté ! |
1. Solis, o Virgo, rádiis amícta, bis caput senis redimíta stellis,
luna cui præbet pédibus scabéllum ínclita fulges.
1. O Vierge, vêtue par les rayons du soleil, la tête couronnée de douze étoiles,
la lune vous servant de marchepied, vous resplendissez dans la gloire.
2. Mortis, inférni domitríxque noxæ, assides Christo studiósa nostri,
teque regínam célebrat poténtem terra polúsque.
2. Victorieuse de la mort et des maux de l’enfer, vous trônez auprès du Christ, et vous veillez sur nous;
en vous, la terre et le ciel célèbrent leur reine puissante.
3. Damna sed perstat súboli minári créditæ quondam tibi dirus anguis;
Mater, huc clemens ades, et malígni cóntere collum.
3. Mais le funeste serpent continue à menacer de ses méfaits la race qui vous fut confiée jadis;
ô Mère, assistez-nous dans votre bonté, et brisez la tête du Malin.
4. Asseclas diæ fídei tuére, tránsfugas adduc ad ovíle sacrum,
quas diu gentes tegit umbra mortis úndique coge.
4. Protégez ceux qui professent la foi divine, ramenez les égarés au saint bercail,
rassemblez de toutes parts les nations si longtemps couvertes par l’ombre de la mort.
5. Sóntibus mitis véniam precáre, adiuva flentes, ínopes et ægros,
spes mica cunctis per acúta vitæ certa salútis.
5. O douce, implorez le pardon pour les coupables, aidez les affligés, les pauvres et les malades,
brillez à tous les yeux, à travers les écueils de la vie, comme l’espérance certaine du salut.
6. Laus sit excélsæ Tríadi perénnis, quæ tibi, Virgo, tríbuit corónam,
atque regínam statuítque nostram próvida matrem. Amen.
6. Louange éternelle soit à la très haute Trinité qui vous donne, ô Vierge, la couronne,
et qui, de toute éternité, vous a instituée notre reine et notre mère. Amen.
1. Surge ! Iam terris fera bruma cessit, ridet in pratis decus omne florum,
alma quæ Vitæ Génitrix fuísti, surge, María!
1. Levez-vous ! Sur la terre le dur hiver est parti; dans les prés éclate la beauté de toutes les fleurs.
O vous qui futes la Mère de la Vie, levez-vous, Marie !
2. Lílium fulgens velut in rubéto, mortis auctórem teris una, carpens
sóntibus fructum pátribus negátum árbore vitæ.
2. Pareille au lis qui brille dans un buisson d’épines, vous seule terrassez l’auteur de la mort,
cueillant sur l’arbre de vie le fruit interdit à nos parents coupables.
3. Arca non putri fabricáta ligno manna tu servas, fluit unde virtus,
ipsa qua surgent animáta rursus ossa sepúlcris.
3. Arche faite d’un bois incorruptible, vous gardez la manne, d’où découle la vertu
qui fait surgir de leurs sépulcres les ossements eux-mêmes rendus à la vie.
4. Prǽsidis mentis dócilis minístra, haud caro tabo pátitur resólvi;
Spíritus imo sine fine consors tendit ad astra.
4. Servante docile aux commandements de l’âme, votre chair ne subit pas la corruption;
bien plus, partageant le destin de l’esprit, elle s’élève vers les cieux.
5. Surge ! Dilécto pete nixa cælum, sume consértum diadéma stellis,
teque natórum récinens beátam éxcipe carmen.
5. Levez-vous ! Appuyée sur votre bien-aimé, gagnez le ciel, prenez le diadème orné d’étoiles,
écoutez le cantique de vos enfants qui chantent votre béatitude.
6. Laus sit excélsæ Tríadi perénnis, quæ tibi, Virgo, tríbuit corónam,
atque regínam statuítque nostram próvida matrem. Amen.
6. Louange éternelle soit à la très haute Trinité qui vous donne, ô Vierge, la couronne,
et qui, de toute éternité, vous a instituée notre reine et notre mère. Amen.1. O prima, Virgo, pródita e Conditóris spíritu,
prædestináta Altíssimi gestáre in alvo Fílium;
1. O Vierge, la première issue du souffle créateur,
prédestinée à porter dans votre sein le Fils du Très-Haut;
2. Tu perpes hostis fémina prænuntiáta dǽmonis,
oppléris una grátia intamináta orígine.
2. O vous, la femme annoncée d’avance comme l’ennemie perpétuelle du démon,
seule vous êtes comblée de grâce, intacte dès l’origine.
3. Tu ventre Vitam cóncipis, vitámque ab Adam pérditam,
diæ litándæ Víctimæ carnem minístrans, íntegras.
3. Dans votre sein vous concevez la Vie, et vous restituez la vie perdue par Adam,
en donnant la chair à la victime divine pour son sacrifice.
4. Merces piáclo débita devícta mors te déserit,
almíque consors Fílii ad astra ferris córpore.
4. Salaire dû au crime, la mort vaincue s’éloigne de vous;
unie de cœur à votre divin Fils, avec votre corps vous êtes portée aux cieux.
5. Tanta corúscans glória, natúra cuncta extóllitur,
in te vocáta vérticem decóris omnis tángere.
5. Illuminée d’une si grande gloire, la nature entière est exaltée,
appelée en vous à toucher le sommet de toute beauté.
6. Ad nos, triúmphans, éxsules, Regína, verte lúmina,
cæli ut beátam pátriam, te, consequámur áuspice.
6. Dans votre triomphe, ô Reine, tournez les yeux vers nous pour que,
de notre exil, nous puissions, sous votre protection, obtenir la bienheureuse patrie du ciel.
7. Iesu, tibi sit glória, Qui natus es de Vírgine,
Cum Patre et almo Spíritu, In sempitérna sǽcula. Amen.
7. A vous, Jésus, soit la gloire, qui êtes né de la Vierge,
avec le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles éternels. Amen.
Daignez recevoir ma louange, ô Vierge bénie ! Immaculée Conception, Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très-aimante, à qui Dieu a voulu confier tout l'ordre de la miséricorde, me voici à vos pieds, moi, pauvre pécheur. Je vous en supplie, acceptez mon être tout entier comme votre bien et votre propriété. Agissez en moi selon votre volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité. Disposez avant tout de moi comme vous le désirez, pour que se réalise enfin ce qui est dit de vous : La Femme écrasera la tête du serpent et aussi : Vous seule vaincrez les hérésies dans le monde entier. Qu'en vos mains immaculées, si riches de miséricorde, je devienne un instrument de votre amour, capable de ranimer et d'épanouir pleinement tant d'âmes tièdes ou égarées. Ainsi s'étendra sans fin le règne du Cœur divin de Jésus. Vraiment, votre seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la grâce jaillit du Cœur divin de Jésus sur nous tous, en passant par vos mains maternelles.