31 mai 2006 3 31 /05 /mai /2006 08:37

1. Pour l'amour de cet homme qu'on appelle Jésus,

un homme pour son Dieu, un homme pour les autres,

 

R. Nous voici devant toi, ô notre Père,

rassemblés devant toi sous son nom,

Nous voici devant toi, ô notre Père,

serviteurs, en tout lieu, de ta plus grande Gloire !

 

2. Pour l'amour de ce monde, où tu l'as envoyé,

Agneau parmi les loups, faire œuvre de justice,

 

3. Pour l'amour de l'Eglise qui est chair de sa chair,

son peuple sanctifié, le peuple de l'Alliance,

 

4. Pour l'amour des plus pauvres qu'il a dit bienheureux,

son corps dans les douleurs, jusqu'à la fin du monde,

 

 


 

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30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 18:41
1. Salve, virílis pectóris Virgo, Patróna Gálliæ ! 
Torménta dira sústinens, Christi refers imáginem.
Salut, Vierge au cœur viril, patronne de la France ! 
En supportant de cruels tourments, tu nous représentes l’image du Christ.
 
2. Voces supérnas áudiens, Iesu repléta lúmine, 
dum fata pandis pátriæ, silent pavéntque iúdices.
Lorsque, entendant les voix célestes, remplie de la lumière de Jésus, 
tu dévoiles les destins du pays, les juges se taisent, pleins de crainte.
 
3. Oppréssa flammis, clámitas Iesum, crucémque fórtiter ampléxa, 
ad Ipsum, símplicis Instar colúmbæ, pérvolas.
Étouffée par les flammes, tu appelles Jésus, et embrassant étroitement la croix, 
c’est vers Lui que, semblable à la candide colombe, tu t’envoles.
 
4. Choris beátis Vírginum adscrípta, cives ádiuva : 
te deprecánte, síngulis detur coróna glóriæ.
Admise parmi les chœurs bienheureux des Vierges, aide tes concitoyens; 
que par ta prière, à chacun soit donnée la couronne de gloire.
 
 
5. Sit laus Patri, sit Fílio : Sancto decus Paráclito, 
qui corda amóre sáuciat, vires et auget lánguidis. Amen.
Louange soit au Père et au Fils, honneur au Saint Paraclet, 
qui blesse d’amour les cœurs et réconforte les languissants. Amen.
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30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 08:27

Benoît XVI priant dans les camps d'exterminations d'Auschwitz-Birkenau, le 28/05/06...

 

 

 

Notre-Dame de Dachau !

 

 

Bien que nous ayons nous-mêmes besoin de secours, nous osons Te prier : Va secourir et consoler ceux qui ont besoin de Ton aide. Voici que sévit la guerre, et des millions d'hommes souffrent nuit et jour dans leur corps et âme. Montre-Toi mère et fortifie-les. Des millions d'hommes ont perdu leur chez-soi et errent démunis, parmi des étrangers. Tu as connu cette déréliction durant ta fuite en Egypte : sois-leur recours et force. Par toute la douleur que Tu as endurée sous la Croix, nous te prions de consoler les malades et les blessés, de donner du courage aux prisonniers, et d'assiter à l'heure de leur mort ceux qui doivent mourir. Beaucoup d'églises sont fermées ou détruites; beaucoup de paroisses sont sans pasteur. Partout l'Enfer mène son assaut. Montre que Tu es mère, et protège l'Eglise de Ton Divin Fils et ses pasteurs. Protège aussi les prêtres qui, au front et dans les hôpitaux, font l'office du Bon Samaritain. Donne la force aux séminaristes qui aspirent à l'ordination. Eveille des vocations malgré les difficultés de l'heure, et veille à ne pas laisser s'éteindre l'ardeur de la foi et de la vertu, ni se briser la fidélité à la Sainte Eglise.

 

Bénie et fortifie nos évêques en leur lourde tâche. Protège et soutiens avant tout notre Saint-Père, dont le coeur se brise à la pensée de son impuissance à soulager les misères, à calmer les souffrances et à rétablir la paix.

 

Et si Tu passes là où nos parents et nos familles, nos ouailles et ceux qui ont oeuvré avec nous et qui prient depuis si longtemps pour notre retour, dis-leur, ô Notre-Dame de Dachau, que Tu veilles sur nous, maintenant et à l'heure de notre mort.

 

Notre Dame de Dachau, dans notre extrême détresse, montre-Toi mère.

Amen.

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30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 07:44
1. Armáta nunc ad régiam prodis, rogans a príncipe 
ut a Deo te pátriæ veníre fidat mílitem.
Avec tes armes, maintenant tu parais à la cour, et tu demandes au roi de te faire confiance, 
comme au soldat de la patrie, envoyé par Dieu.
        
 
2. Statim trahens exércitum arces adis et óppida, 
pavéntibus fidúciam, dans fórtibus constántiam.
Aussitôt, entraînant l’armée, tu rejoins citadelles et forteresses, 
donnant confiance aux craintifs et constance aux courageux.
 
          
3. Aureliánum líberas, signum ferens intérrita, 
rhemísque frons inúngitur Regis triúmpho nóbili.
Tu délivres Orléans, intrépide, portant ta bannière, et à Reims, 
dans un noble triomphe, le Roi reçoit l’onction sur son front.
   
          
4. O mira Christi cáritas, qui te, puéllam símplicem, 
manu poténti súscitans, Ioánna, servat pátriam.
Merveilleuse charité du Christ ! C’est elle qui t’anime, 
ô Jeanne, simple enfant, et sauve la patrie.
   
          
5. Sit laus Patri, sit Fílio, Sancto decus Paráclito, 
qui corda amóre sáuciat, vires et auget lánguidis. Amen.
Louange soit au Père et au Fils, honneur au Saint Paraclet 
qui blesse d’amour les cœurs et réconforte les languissants. Amen.
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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 21:55

C'est sur fond de réforme et de montée du protestantisme que le concile de Trente se tient entre 1545 et 1562. La France de François 1er est en guerre quasi permanente avec l'Empire de Charles Quint ce qui complique et retarde notablement la tenue du Concile. Philippe Martin historien en relate les contextes politiques et religieux et en précise les enjeux.


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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 16:52

EXCLUSIF : Une neuvaine du Père Alexandre Menningen à Joseph Engling. Ouvrons nos coeurs aux grâces qui nous attendent !

 

Prière préparatoire

 

Dieu bon et miséricordieux, Père de tous les hommes, tu nous as dit par la bouche de Ton Divin Fils : « Demandez et vous recevrez ». Docile à Ta sainte volonté, je viens à Toi dans la détresse de mon cœur et j’implore Ton puissant secours et Ta protection. Montre-moi Ta miséricorde et fais-moi ressentir que Tu es mon Père. Comme l’enseigne Ton Eglise, Tu révèles Ta puissance, avec une particulière prédilection, par tous ceux qui t’ont servi ici bas avec amour total. C’est pourquoi je dépose, plein de confiance, mon intention dans les mains de Ton serviteur Joseph Engling et j’attends de son intercession que Tu exauces mes prières. Mère aimée trois fois admirable, Mère de grâce de Schoenstatt, tu es venue déjà en aide à tant de personnes dans leurs multiples détresses. Jette les yeux avec bienveillance sur le grand souci qui accable mon âme. Je l’ai confié aux mains de Ton fidèle serviteur Joseph Engling. Par son amour si tendre, il Te fut toujours donné ici-bas ; maintenant qu’il est devenu Ton protégé de choix, Tu l’exauces volontiers. Par son intercession, que Dieu le Seigneur accueille favorablement ma prière et me donne la joie d’être exaucé grâce à lui. Amen.

 

 

 

Premier Jour : Autoéducation et formation de caractère

 

 

1.     Lecture de la lettre de Saint Paul aux Ephésiens (6,13-18)

2.     Une interpellation : Sur le champ de bataille de son propre coeur.

Quand Joseph Engling   arriva à l'école de formation de Schoenstatt, il se bâtit un idéal personnel de vie en ces termes : « Tout à tous et entièrement donné à la Sainte Vierge ». C'est ce but que visait tout le combat de sa vie. L'arme avec laquelle il mena le combat fut la résolution particulière. Celle-ci consistait à exercer la vertu que son idéal exigeait le plus dans les circonstances connues ou à combattre la faiblesse qui l'emêchait le plus de tendre vers son idéal. Arrivait-il parmi des camarades frustes, sa résolution particulière s'énonçait de telle façon : « Aimable et serviable dans les relations ». Rencontrait-il des supèrieurs désagréables, sa résolution était alors : « Considérez les ordres de l'autorité légitime comme donné par Dieu ». Les efforts et le service des armes devenaient-ils accablants, c'est alors qu'il disiat : « Par amour pour la Mère de Dieu, ne pas perdre ma bonne humeur ». Etait-il exposé à bien des excitations et des distractions, c'était l'occasion de veiller au recueillement durant la prière. Dès qu'apparaissait clairement l'objectif du combat, il s'y engageait avec sa résolution particulière. Et il la mettait en pratique jusqu'à ce qu'il ait surmonté les difficultés. A chaque confession, il rendait compte de la façon dont il avait tenu sa résoltion particulière. C'est ainsi qu'il venait à bout de deux faiblesses innées de caractère : la propension aux accès de colère et aux soudains changements d'humeur. Sa ténacité à mettre en pratique sa résolution particulière en toute situation, malgré les difficultés et les échecs, exigeait un rude combat pour son idéal de vie.

3.     Une question : Comment vivre cela ?

As-tu déjà une fois examiné à fond tes dispositions de caractère ? Y as-tu décelé des faiblesses innées ? Peut-être as-tu un tempérament irritable qui se répand vite en paroles violentes. Peut-être es-tu porté à rechercher tes aises, à vivre dans l'insouciance et ainsi tu es négligeant dans ton travail professionnel. Ou bien tu es tout de suite blessé, de mauvaise humeur ou mal luné et tu fais peser cela sur ton entourage. Ou bien tu es jouisseur et prétentieux et tu exiges toujours pour toi ce qu'il y a de mieux. Réfléchis donc là-dessus. Quand tu auras trouvé ton plus gros défaut, formule à partir de là ta résolution particulière. Que la vigueur et la fidélité avec lesquelles tu la tiendras aujourd'hui soient, pour ce premier jour, ton cadeau à Notre-Dame de Schoenstatt.

4.     Prière

Divin Sauveur, Maître et modèle de toute vertu, Tu m'as appelé à Te suivre. Tu veux que je tende vers une vraie sainteté et, pour cela, que je mène un sérieux combat contre mes faiblesses et mes tendances au mal. Voici que je suis prêt à suivre Ton appel. Eclaire mon intelligence pour que je me connaisse vraiment moi-même, fortifie ma faible volonté pour que je ne molisse jamais dans le combat. Tu me montres en Ton courageux lutteur, Joseph Engling, un modèle lumineux, qui m'instruit et me stimule. Confiant en l'aide de Ta grâce, je veux le suivre. Accorde-moi l'accomplissement de ce que Tu as commencé en moi. Amen.

5.     Offrande du soir

 

 

 

 

 

Deuxième Jour : Priant Solitaire

 

 

1.     Evangile de Saint Luc (21, 34-36)

2.     Une interpellation : Sa prière au quotidien

La vie de prière de Joseph Engling atteignit son sommet au milieu des événements agités et stressants du front. Ses exercices spirituels, qu'il voulait assurer au long de la journée, il les inscrivait dans son Ordre du jour spirituel. Chaque soir, par écrit, il notait pour lui-même s'il s'en était acquitté et de quelle façon. Il commençait la journée avec la prière du matin, la bonne intention, la participation en pensée à la Sainte Messe, la communion spirituelle. Durant ce temps, il se transportait assez souvent dans la petite chapelle de grâce de Schoenstatt. Là, il adorait le Sauveur présent dans l'Eucharistie, il renouvelait la participation spirituelle au sacrifice de la Messe et passait l'heure, autant que faire se pouvait, dans le recueillement intérieur. En dehors de cela, au cours de la journée, il récitait le chapelet et faisait une courte lecture spirituelle. Presque chaque mois, il réalisait une journée de récollection et même, à l'occasion, une retraite pour lui seul. Il concluait la journée avec la prière du soir, examen de conscience et un acte de contrition parfaite. Vers la fin de sa vie, chaque heure, il se remettait en présence de Dieu et restait en oraison. Ces exercices spirituels, il les a assurés presque chaque jour de sa vie de soldat. Et pourtant il était fatigué jusqu?à l'épuisement par des marches pénibles, des travaux nocturnes de terassement et par la faim. En ces heures-là, il était parfois complètement absorbé par les péripéties stressantes de la bataille ou bien retourné intérieurement, criqpé par son entourage. Dans ces pénibles circonstances, il restait un priant solitaire.

3.     Une question : Comment vivre cela ?

L'exhortation du Divin Sauveur à prier en tout temps est valable aussi pour toi, malgré ton travail quotidien qui disperse ton esprit, et tes occupations professionnelles usantes. Certes, tu ne dois pas exiger de toi ce dont Joseph Engling a été capable. Commence petitement. Mais aujourd'hui, sans doute, pourrais-tu faire un peu plus qu'hier. Peut-être réussirais-tu, pour une journée, à assurer quelques-uns des exercices de l'Ordre du jour spirituel de Joseph. Ou bien tu te fices pour la journée d?aujourd'hui quelques petites pauses de prière. Alors tu te retires un peu à l'écart et tu te recueilles un moment dans la prière. Ce peut être aussi des oraisons jaculatoires, d'instantes prières que tu répètes assez souvent au cours de la journée. Parmi ces suggestions, choisis celles qui te conviennent.

4.     Prière

Seigneur Jésus-Christ, Tu nous as exhortés  à prier en tout temps. Dans la prière, c'est Ta grâce qui nous visite et nous fortifie dans le combat pour le bien. Apprends-moi à prier comme autrefois Tu as appris à Tes disciples à le faire. Eveille en mon intérieur l'esprit de recueillement, pour que je ne me laisse pas absorber par les distractions de l'existence quotidienne. Eveille en moi le sens de Ta mystérieuse présence en mon âme, élève mon coeur vers Toi dans le silence du recueillement. Fais moi marcher à Ton côté au long de ce jour, comme Tu m'en as donné l'exemple dans Ton serviteur Joseph Engling.

5.     Offrande du soir

 

 

 

 

 

Toisième Jour : Tout à tous

 

 

1.     Evangile de Saint Jean (15, 9-10, 12-14, 17)

2.     Une interpellation : Son amour du prochain sans réserve

Joseph Engling était naturellement porté au don de soi à son prochain. D'où aussi son grand idéal de vie : Tout à tous ! Déjà à Schoenstatt, il s'imposait cette exigence d'avoir l'oeil sur tout besoin de l'autre et d'aller au-devant de chacun dans une totale disponibilité. Ses condisciples savaient qu'on pouvait attendre de lui n'importe quel service. Il donna de son dévouement des manifestations inhabituelles, surtout quand il devint soldat. C'est là que parfois de mauvais camarades abusèrent de sa serviabilité. Bien qu'il leur ait témoigné beaucoup d'amabilité, quelques brutes ont tourné en ridicule sa piété, l'ont volé, grossiérement calomnié ou traité sans ménagements. Après un violent combat intérieur, il en venait pourtant à garder même avec eux des rapports de camaraderie. Un soldat de sa compagnie atteste que Joseph Engling donnait souvent son dernier morceau de pain à des camarades qui avaient faim, dût-il lui-même souffrir de la faim. Au milieu des explosions d'obus, en Flandre, il a souvent, au préril de sa vie et comme volontaire, ramené des blessés, enterré des morts et dégagé des ensevelis. Quand personne ne voulait aller chercher le ravitaillement à cause de la violence des tirs, Joseph se levait en silence et partait. A des hommes d'un certain âge, il faisait arrêter le dur travail de terrassement et l'accomplissait à leur place. Un jour, un père de famille fut détaché pour une patrouille dangereuse et broyait du noir à la pensée des siens au pays, alors bien vite, Joseph s'approcha de lui et dit : « Reste, camarade, j'y vais pour toi ! » Comme point final, l'offrande de sa vie que fit Joseph à la Mère de Dieu fut une expression de son amour du prochain et de son zèle pour le Salut des Âmes immortelles.

3.     Une question : Comment vivre cela ?

Aujourd'hui doit être le jour d'un généreux amour du prochain. C'est maintenant que tu devrais accomplir un sacrifice spécial d'amour serviable. Réfléchis où il pourrait se situer. Peut-être vivent dans ton entourage des personnes qui te sont très antipathique. Sois donc patient et aimable dans les relations. Peut-être a-t-on répondu à ta bonne volonté par l'ingratitude, l'indifférence et les blessures. Sois pourtant avenant et prêt à rendre service. Ou bien tu pourrias chosir pour toi aujourd'hui ce qu'il y a de plus himble et de désagréable : tu peux faire cela où on recueille le moins de remerciement et de reconnaissance. Sois donc toute la journée l'aide aimable de ton entourage et cherche à susciter la joie par des services spontanés. Peut-être peux-tu aussi faire un cadeau à quelqu'un au prix d'un sacrifice personnel, faire plaisir discrètement à un pauvre homme, visiter un malade ou choisir quelque chose de ce genre là. Précise-toi maintenant, si possible, en quoi ton sacrifice va consister.

4.     Prière

Seigneur et sauveur Jésus-Christ, Tu nous appelles Tes amis si nous nous aimons les uns les autres. Je voudrais être digne de Ton amitié et donc apprendre de Toi à aimer les autres comme je le dois. Par la vie de Joseph Engling, Tu m'as mis devant les yeux un exemple de la façon dont je puis être tout  àtous dans le don total de moi-même. Mais dans mon coeur je trouve encore tant d'incitations à l'égoïsme et au désir de jouissance, qui me font obstacle. Dans Ta grâce, purifie donc mon amour pour que je me donne sans attendre en retour, remerciement ni reconnaissance. Par amour pour Toi, je veux, avec bonté de coeur, partager tout besoin et rester disponible à toute assistance. Accorde-moi la force de faire preuve d'amour même là où ma bonne volonté ne reçoit que l'ingratitude et le mépris. Amen.

5.     Offrande du soir.

 

 

 

 

 

Quatrième jour : Porter la croix avec courage

 

 

1.     Evangile de Saint Luc (9, 23-25)

2.     Une interpellation : Son courage dans la souffrance

La vie n'a pas été pour Joseph Engling une école de facilité. Combien lui ont coûté ses déficiences physiques, son attitudes courbée, sa démarche lourde et son défaut de prononciation ! A la caserne surtout, il eut à souffrir beaucoup de la part d'un supérieur un peu « cinglé » et de quelques camarades. Durant la guerre, il affronta de multiples épreuves. Dans les dures conditions de service de leur contonnement, les nouvelles recrues souffrirent tellement de la faim que des camarades gardèrent de ce séjour, durant bien des années, un souvenir terrible. Un jour, il fut faussement accusé de vol par quelques camarades et dut patiemment supporter un pénible interrogatoire de la part de l'adjudant. La vie au front était souvent faite d'efforts surhumains, à crouprir en terre durant des mois dans de misérables trous, par tous les temps. A cela, il fallait ajouter le stress, l'épouvante d'une bataille moderne à grand renfort de matériel. Ses efforts pour engager d'autres personnes à Schoenstatt n'aboutissaient presque jamais. Même parmi les autres congréganistes schoenstattiens, il ne trouva pas toujours une juste compréhension, d'où bien souvent l'impression de solitude. A cela s'ajoutaient de fréquents accès de mélancolie, qui provoquaient chez lui un profond accablement. Toutes ces croix, il les a portées courageusement. Il ne renâcla pas devant son sort, ne devint pas aigri à cause des autres, il ne perdit pas courage. Un camarade rapporte que Joseph Engling n'a aucune parole de découragement en 1918 devant la situation générale catastrophique. La peine de ces dures années de guerres, il la déposa en esprit d'offrande dans les mains de la Mère de grâces de Schoenstatt.

3.     Une question : Comment vivre cela ?

Toi aussi, tu as sûrement ta croix à porter. Peut-être est-ce une maladie qui te frappe, ou le dur combat pour la pain quotidien, ou encore un mal moral qui t'accble. Cela pourrait être aussi une peine dans la famille parce que vous devez affronter un coup du sort ou parce qu'un membre de la famille est en extrême danger moral. Ce jour présent doit te trouver fort pour porter la croix. Offre ta peine au Seigneur portant sa croix, uni à la Mère des Douleurs. Répète fréquemment avec Lui, durant ce jours, les paroles qu'Il a prononcées au Mont des Oliviers : « Père, s'il est possible, fais que cette coupe s'éloigne de moi. Pourtant que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse mais la Tienne.

4.     Prière

Seigneur Jésus-Christ crucifié, comme Toi, j'ai aussi une croix à porter et, comme Toi, je sens peser la charge. Mais ce qui me donne force, c'est que je ne suis pas seul sur le chemin de croix. Tu marches avec moi et partages avec moi le fardeau. Je ne veux donc pas renoncer mais poursuivre fidèlement à Ton côté tant que, selon le dessein insondable du Père Céleste, durera ce chemin de croix. Douloureuse Mère de Dieu, implore pour moi de Dieu la force de rester courageux, comme Tu le fus au pied de la croix. par Tes mains, j'offre tout avec les mêmes sentiments dans lesquels Ton fidèle serviteur Joseph Engling T'a offert les tribulations de sa vie. Amen.

5.     Offrande du soir.

 

 

 

 

 

Cinquième jour : Apôtre pour le royaume de Dieu

 

 

1.     Evangile de Saint Matthieu (28, 18-20)

2.     Une interpellation : Le sens et le service apostoliques de Jospeh

Déjà lorsque Joseph Engling se décida à devenir prêtre, son unique désir était de se consacrer au Royaume de Dieu. Ce désir ne fit que croître quand, à Schoenstatt, il découvrit pour sa vie une haute mission. Ce qui lui en donna la force, ce fut avant tout une foi inébranlable en la mission de Schoenstatt voulue par Dieu pour un renouveau religieux et moral de cette époque dans le Christ. Il devint préfet de la congrégation de l'école et, à cette place de responsable, il déploya parmi les congréganistes un apostolat empressé. C'était un travail de contact, soutenu et sans bruit, de l'un à l'autre. C'est ainsi qu'il réussit à porter la congrégation à un haut niveau. Quand il fut aux armées, il organisa un vaste réseau de correspondance avec ses condisciples et chercha, de cette façon, à les maintenir dans l'amour idéal et la fidélité envers lui. Son apostolat s'exerçait aussi dans son entourage immédiat. Des camarades l'avaient surnommé « l'adjudant de l'aumônier de la division ». Son souci particulier concernait la célébration de la Messe. Même s'il y avait une longue route à parcourir, il cherchait à motiver les camarades pour qu'ils y participent et reçoivent les sacrements. Il faisait des sacrifices particuliers pour l'apostolat par l'écrit. Avec sa maigre solde il s'achetait de bon livres et revues et, dans son sac lourdement chargé, les traînait jusque dans la tranchée. Plus d'une fois, il se tourna vers Schoenstatt et demanda de la litérature missionnaire. L'apostolat de la parole, on le trouve dans son engagement en faveur des enseignements et des droits de l'Eglise. Dans les derniers mois, figurait dans son ordre du jour spirituel une prière pour l'association Saint Boniface et son travail en faveur des frères dans la foi dispersés dans la diaspora.

3.     Une question : Comment vivre cela ?

Toi aussi, tu es appelé à l'apostolat. Mets en oeuvre spécialement aujourd'hui ton esprit apostolique. Rassemble dans ton esprit les occasions qui se prêtent bien au service de l'apostolat. Peut-être peux-tu t'intéresser au travail, aux services de la pastorale proissiale ou, d'une façon ou d'une autre, participer aux groupes d'Eglise. Peut-être peux-tu faire quelque chose dans le domaine caricatif, pour les missions, pour l'apostolat par la presse. Ou bien fais visite à un malade, fais un don pour une bonne cause. Cultive l'apostolat de la bonne parole et cherche à gagner des personnes en danger. Si une action extérieure t'es impossible, offre aujourd'hui un sacrifice particulier et prie pour l'Eglise de Dieu opprimée.

4.     Prière

Divin Sauveur Jésus-Christ, par le Baptême Tu m'as appelé à l'apostolat, par la Confirmation Tu m'as sacré militant du royaume de Dieu. Remplis-moi du sentiment de responsabilité pour la mission qui m'est confiée et éveille en moi le sens missionnaire pour Ta Sainte cause. Donne-moi le courage du sacrifice, afin que je ne craigne aucune peine. Le courage de rester fort, afin que nul échec ne me paralyse. Mets dans mon coeur les sentiments qui conviennent sur mes lèvres la praole opportune. Oriente toutes mes actions, tous mes soucis et fais-les tourner à la gloire de Ton Saint Nom et à l'extension de Ton Royaume ici sur terre. Amen.

5.     Offrande du soir

 

 

 

 

 

Sixième jour : Tout donné à la Sainte Vierge

 

 

1.     Evangile selon Saint Jean (19, 25-27)

2.     Une interpellation : Sa dévotion à Marie

La grande caractéristique de la vie intérieure de Joseph Engling fut l'amour authentique qui l'anima pour la Mère de Dieu. D'où cette deuxième face de son idéal de vie : « Tout donné à la Sainte Vierge. » Elle était la Reine à qui son coeur appartenait, à qui il confiait tout. Sa vie, son travail, sa prière et sa souffrance, il les comprenait comme une action continuelle au service de la Mère de grâce de Schoenstatt. Les points culminants de sa dévotion mariale étaient toujours les fêtes de Marie et le mois de Mai. C'est alors qu'il rassemblait ce qu'il appelait « les fleurs de mai ». Il entendait par là une grosse brassée de sacrifices vécus dans l'existence quotidienne et qu'il offrait à Marie comme cadeau de Mai. Pendant les durs combats de Flandre sa résolution particulière consista, durant des semaines, à se souvenir souvent, dans la journée, de la Mère de Dieu, à la saluer et à offrir par ses mains tout ce qu'il vivait. Chaque jour, en esprit, il pérégrinait jusqu'à Schoenstatt en son petit sanctuaire. C'était l'endroit même où il se sentait chez lui, où il avait ses racines. Ainsi peut-on lire maintes fois dans son journal intime que les durs efforts et renoncements de sa vie au front étaient devenus légers à la pensée de la Mère trois fois admirable. Le don de soi atteignit un sommet quand, au milieu de la bataille, il mit par écrit sa consécration à la Sainte Vierge. Par ces quelques lignes il offrit à Marie sa vie en sacrifice pour la mission et la cause de Schoenstatt. Jusqu'à dix fois par jour, durant ces semaines passées au danger, il a renouvelé de vive voix sa consécration. Quelques mois plus tard, sur le champ de bataille, celle-ci fut scellée par la mort.

3.     Une question : Comment vivre cela ?

Comme ce fut le cas pour Joseph Engling, que ta vie aussi soit entièrement donnée à la Mère de Dieu. Elle est le chemin le plus sûr qui mène au Christ. Pour devenir un serviteur de Marie, il n'est besoin de rien d'autre qu'un amour simple et droit et d'une confiance sincère. Que l'excercice de l'un et l'autre constitue le meilleur de la journée présente. Tu peux mettre en pratique cette intention en accomplissant à la perfection tel devoir d'état par amour pour la Sainte Vierge. Tu peux lui faire plaisir en faisant plaisir aux autres. Tu peux lui témoigner ta vénération en décorant son image chez toi, en visitant une stèle ou une chapelle dédiées à Marie. Adresse-lui ta salutation par le chapelet ou quand sonne l'Angelus. En esprit, met-toi en route pour Schoenstatt auprès de la Mère de grâce et là, offre-lui une victoire sur toi-même accomplie avec coeur. L'amour te rendra inventif sur les façons d'offrir tes services à la Mère de Dieu.

4.     Prière

Mère bien-aimée, trois fois admirable, combien ton serviteur Joseph Engling T'a aimée et avec quelle fidélité il Te fut dévoué, sa vie durant ! C'est bien cet amour pour Toi qui l'a fait vivre dans l'intimité de Dieu et lui a donné force d'âme. Moi aussi, je voudrais T'appartenir sans réserve et rester à Ton service. Accepte donc ma consécration, par laquelle je me lie à Toi pour toujours. Pour qu'advienne Ton régne, je veux à l'avenir engager toutes mes forces. De Ton côté, prends ma vie sous Ta protection et façonne-la sur le modèle de Ton divin Fils. En Toi, Mère bien-aimée de Dieu, j'ai mis ma confiance, conduis-moi tout au long de mon pèlerinage terrestre. Amen.

5.     Offrande du soir

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 16:14

Septième jour : Porter le Christ

 

 

1.     Lecture de la lettre de Saint Paul aux Galates (2, 16, 19-20)

2.     Une interpellation : Sa vie dans le Christ

      Dans sa plus grande jeunesse, Josepg Engling vécut une profonde expérience du Christ : la célébration de sa première communion. Dès ce temps-là, âgé de 12 ans, il tenait un journal spirituel, qui porte témoignage de sa maturité de sa vie intérieure. A Schoenstatt cela devint encore plus profond quand il se joingnit, à l’intérieur de la congrégation mariale, à la section eucharistique. On peut le constater : les époques que distingue une intense dévotion mariale ne tardent pas à engendrer un amour plus grand encore pour la Christ. C’est ainsi que la célébration quotidienne de l’Eucharistie devient bientôt le centre de ses occupations journalières. Son zèle pour le Christ eucharistique le poussa, durant les vacances dans sa paroisse d’origine, à introduire un usage qui n’existait pas encore : celui de la communion fréquente. Et il commença dans sa propre famille. La participation quotidienne au sacrifice de la Messe, il la prit tellement à cœur que, durant sa vie de soldat, il souffrit beaucoup d’en être privé. En compensation, il s’efforçait, chaque matin, d’y participer en esprit et de faire, à cette accasion, la communion spirituelle. Pendant la journée il se remettait devant la présence de Dieu en son âme par deux heures de garde eucharistique. D’après ses annotations écrites, il s’est acquitté de ses excercices à peu prés chaque jour, quelles que soit les conditions de vie au front. Si l’occasion se présentait de particper réellement à la Messe célébrée par un aumônier, ce jour devenait pour lui un jour de fête qui remplissait son ême d’un réel enthousiasme. Il vivait l’année liturgique de telle façon que, malgré les événements éprouvant du front, les grandes fêtes marquaient sa vie spirituelle. En août 1918, sa résolution particulière fut, tout un temps, de se rendre attentif, chaque heure, à la présence du Fils de Dieu dans son âme : ainsi cheminait-il uni au Christ tout au long de sa journée.

3.     Une question : Comment vivre cela ?

     Qu’en est-il de ta vie avec et dans le Christ ? Es-tu continuellement en état de grâce ? comment participes-tu au Saint-Sacrifice de la Messe et comment soignes-tu la réception des sacrements ? Ce jour-ci doit traduire ton amour pour le Sauveur eucharistique. Choisis parmi les propositions suivantes quelque chose qui te convienne. Si les circonstances le permettent, assiste aujourd’hui au Saint-Sacrifice de la Messe. Continue dans  la journée ta participation à la Messe. Concentre-toi assez souvent dans le recueillement intérieur. Transporte-toi alors en esprit dans l’eglise de ta comunauté pour y adorer comme Joseph Engling une heure de garde. Fais aussi une visite au Saint Sacrement ou une lecture de la Sainte Ecriture. Rends grâce à Dieu qui habite en toute âme en état de grâce et te croise aujourd’hui bien plus d’une fois dans le prochain. Que ton salut adressé à l’autre soit en même temps un salut au Christ Jésus.

4.     Prière

Sauveur Eucharistique, caché mystérieusement sous les apparences du pain, je crois au mystère de Ta présence réelle dans le sacrement de l’autel et je T’adore. Pénètre-moi toujours plus de cette foi pour que je puisse prendre une part active au Saint Sacrifice, que Tu renouvelles chaque jour sur l’autel. En Toi, je voudrais être transformé pour que ce ne soit plus moi qui vive mais Toi en moi. Demeure avec moi, Seigneur, et ne permets pas que je perde jamais par le péché la partage de ta vie. Amen.

5.     Offrande du soir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Huitième jour : Vivre en enfant de Dieu

 

 

1.     Lecture de la lettre de Saint Paul aux Romains (8, 14-17)

2.     Une interpellation : Sa vie d’enfant de Dieu

      Plusieurs mois avant la fin de sa vie, la conscience qu’il avait d’être enfant de Dieu agit sur son  ême comme un puissant levier. Cela ne lui vint pas d’un enseignement extérieur mais ce fut la conséquence naturelle et le plus beau fruit de sa piété mariale et de son amour du Christ longtemps entretenus. Désormais, il pratique, au milieu des occupations quotidiennes imposées par la situation, un cheminement constant avec le Dieu trinitaire. Chaque heure il renouvelait expressément sa conviction de la présence de Dieu en son âme. Il élevait son cœur vers lui dans la prière et s’efforçait d’accomplir d’une façon qui plaise à Dieu l’action alors en cours. Cette solitude dans la prière et cette continuelle union à Dieu se haussaient en lui jusqu’à une proximité presque perceptible de Dieu. Mais, en même temps, croissait aussi en lui la délicatesse de conscience de sorte qu’il détectait en lui-même les fautes les plus légères. Cela éveillait le vif désir de racheter ces infidélités par une pénitence et une mortification accrues. Son cheminement avec Dieu était constamment lié à l’excercice précis d’une vertu. C’est ce que laissait entendre sa dernière résolution particulière : se dire à haute voix que Dieu, le Père bien-aimé de tous les hommes, était prés de lui et le poussait au don de soi sans réserve au prochain.

3.     Une question : Comment vivre cela ?

Deviens convaincu que, par ton état de grâce, tu es un enfant de Dieu et que tu portes en toi une haute valeur. Vis-tu aussi comme Joseph Engling, ta condition d’enfant de Dieu ? Qu’en est-il de ta relation à Dieu ? Est-ce la relation de l’homme qui se sait conduit par la main de Dieu le Père, ou bien est-ce la relation troublée par le péché, peut-être même par la crainte non fondée de pécher. Ou bien avances-tu dans la vie sans te poser de questions, sans prendre en compte le fait que Dieu est avec toi et demeure en toi ? rappelle-toi assez souvent que Dieu est présent en ton âme et prie-le. Pense que sa providence garde ta vie et la conduit. Laisse-toi donc conduire par lui en toute confiance. Fais lui don de l’action dont tu es justement en train de t’acquitter par devoir d’état. Accomplis-la de telle façon qu’il en soit honoré et non déshonoré. Fais aujourd’hui une lecture de Bible pour approfondir en toi la conscience de la présence de Dieu.

4.     Prière

Dieu, Père du Ciel, Créateur de ma vie, de qui j’ai reçu tout ce que je suis. Je reconnais ma totale dépendance par rapport à Toi, je T’adore et Te vénère. Je veux aussi T’appartenir totalement et c’est pourquoi je confie à Ta providence tout mon destin.Père Céleste, par Ton Fils Jésus-Christ, Tu as suscité en moi une mystèrieuse vie. Rends-Moi conscient, au plus profond de l’ême que je suis à Toi et que Ton amour de Père régne sur moi. Garde-moi dans Ton amour. Sous Ton regard à qui rien n’échappe je veux, fidèle à Tes commandements, aller dans Ta vie. Purifie mon intérieur de tout péché et de tout désordre pour que Te plaise constamment et que mes actes soient un incessant sacrifice de louange à la gloire de Ton Saint Nom. Amen.

5.     Offrande du soir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Neuvième jour : Fidèle jusqu’à la mort

 

 

1.     Lettre de Saint Paul aux Romains (8, 35-39)

2.     Une interpellation : Sa persévérence dans le bien

      Les paroles de l’apôtre peuvent quasiment à la lettre s’appliquer ç la vie de Joseph engling. Rien n’a pu le faire dévier de son but : devenir un saint. La « détresseé du fait de ses défauts corporels et de caractère ne l’a pas découragé. « L’angoisse » provoquée par des fausses accusations n’ont pas engendré chez lui l’amertume à l’égard des autres. La « faim » n’a pas pu stopper sa marche vers l’idéal, le « dénuement » non plus dans les misérables logements de la tranchée. Le « danger » de la bataille ne parvient pas à étouffer sa vie intérieure, et le « supplice », la mort, ne l’a pas séparé du Christ mais l’a uni à Lui pour toujours. On peut considérer comme l’exploit de sa vie, que nul échec ne put briser son élan vers la Sainteté. Il eut le courage, en dépit de tout, de recommencer sans cesse chaque jour. Lui aussi, pourant, dans les contraiétés de la vie, les accès de découragements auraient pu l’anéantir. Mais jamais ils n’eurent le dessus dans son combat religieux et moral.

3.     Une question : Comment vivre cela ?

Tu sais déjà certainement par expèrience que la persévérence est ce qu’il y a de plus dur. Cela vaut tout autant pour ton effort vers l’accomplissement de toi-même pour ta prière. Quand donc la vue de tes fautes ou de tes faiblesses va te décourager, rappelle-toi une chose : l’insatisfaction de toi-même, dont tu souffres, est justement signe que la grâce de Dieu est agissante en ton ême. Ne renonce donc pas. Dieu est avec toi et si ta prière, apparamment, n’a encore eu que peu de suucès, ne pense pas que Dieu s’est détourné de toi. Tu ne connais pas ses insondables desseins. Reste persévérant dans la prière. D’une façon ou d’une autre, tu es toujours exaucé par Dieu. Viendra le temps où tu constateras que le Seigneur agissait justement. Souvent, il a bien tout dirigé justement quand il n’exauçait pas nos désirs humains. Recueille-toi donc aujourd’hui dans une prière de don de toi à la Sainte Volonté de Dieu et promet-lui de ne te laisser détourner da Sa providence par aucun événement. Reste-lui fidèle jusqu’à la mort.

4.     Prière

Dieu Tout Puissant et Père plein de bonté, Toi qui mystérieusement diriges ma vie selon Tes insondables desseins, apprends-moi à renoncer à ma volonté propre et à être tout donné à la Tienne. Par l’intercession de Marie, Ta Sainte Mère, et de Ton serviteur Joseph Engling, accorde moi la grâce de la persévérance jusqu’à la fin. Fortifie-moi dans les épreuves de cette terre, pour que je ne me laisse pas gagner par le découragement. C’est en Toi que je veux espérer, là où les vues humaines ne laissent plus aucun espoir. Je veux compter sur Toi là où les forces humaines sont impuissantes. C’est en Toi, Seingeur, que je mets ma confiance, ne me laisse jamais périr. Amen.

5.     Offrande du soir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OFFRANDE DU SOIR

 

 

Bien-aimée Mère trois fois admirable de Schoenstatt, acueille favorablement toute ma tâche quotidienne avec toutes ses fatigues et ses fardeaux, et tout ce que j’ai pu accomplir à Ton service. Je Te confie, en Te priant de le répandre en grâce sur tous ceux qui vont en pèlerinage dans Ton Sanctuaire. Sois indulgentes pour les fautes et les faiblesses de ce jour et répare ce que j’ai gâché par na négligence. Je Te remercie pour toute protection et toute bénédiction que tu m’as accordées aujourd’hui. J’implore maintenant de Toi Ton secours pour que je continue à avancer sur le chemin où ton fidèle serviteur Joseph Engling me précède ces jours-ci. Amen.

 

Nous prions avec Joseph Engling

Mère trois fois admirable, je T’offre toutes mes actions, toutes mes bonnes œuvres, tout mon effort de sanctification personnelle pour servir les desseins que toi, ô Mère, tu assignes à notre congrégation. Amen.

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28 mai 2006 7 28 /05 /mai /2006 17:24

http://img.over-blog.com/421x391/0/21/41/34/liturgie/saintetrinit-.png

 

« Quel catholique ignore que le Père est vraiment Père, le Fils, vraiment Fils et le Saint-Esprit, vraiment Saint-Esprit, selon les paroles du Seigneur lui-même à ses Apôtres: «Allez, baptisez toutes les nations, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit» (Mt 28, 19). Voilà la Trinité parfaite subsistant dans l’unité, et nous la confessons bien une seule substance. Car nous ne mettons pas en Dieu de division selon la condition des corps, mais en raison de la puissance de la nature divine, qui est immatérielle, nous croyons à l’existence effective des personnes nommées tout en affirmant l’unité de la divinité. Nous ne disons pas que le Fils de Dieu, comme certains l’ont pensé, soit le développement de quelque portion sortie du Père, pas plus que nous n’admettons une parole sans valeur existentielle comme un son de la voix; mais nous croyons que les trois noms et les trois personnes ont une même essence, une même majesté et une même puissance. Nous confessons donc un seul Dieu, parce que la majesté unique nous empêche d’employer le mot «dieux» au pluriel. Enfin pour parler en catholique, nous nommons le Père et le Fils, mais sans pouvoir ni devoir dire que ce sont deux dieux. Non que le Fils de Dieu ne soit Dieu, étant au contraire vrai Dieu de vrai Dieu; mais parce que nous savons que le Fils de Dieu n’a pas d’autre principe que le Père lui-même, nous disons qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Voilà ce que les Prophètes, ce que les Apôtres ont transmis, ce que le Seigneur a lui-même enseigné, lorsqu’il a dit: «Mon Père et moi nous somme un» (Jn 10, 30). «Un» exprime, comme je l’ai dit, l’unité de la divinité, «nous sommes» se rapporte aux personnes »

 

Homélie de Saint Grégoire de Nazianze (De fide, pr.: PL 20, 33) 

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28 mai 2006 7 28 /05 /mai /2006 12:44
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28 mai 2006 7 28 /05 /mai /2006 08:04

 

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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 20:03

Kyrie (XI - XIIIème)
 

Sanctus (XIIIème)
 

Agnus Dei (X - XIème)
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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 19:17

« La Solennité d’aujourd’hui, frères bien-aimés, mérite entre toutes nos hommages, tout cœur catholique le sait. Et l’on ne peut avoir d’hésitation sur la révérence due à ce jour que l’Esprit-Saint à consacré par le prodige incomparable du don de lui-même. Ce jour est, en effet, le dixième depuis celui où le Seigneur est monté par-delà toute la hauteur des cieux pour aller siéger à la droite de Dieu, son Père. C’est aussi, depuis la Résurrection du Seigneur le cinquantième à briller pour nous en celui par qui il a commencé. Ce jour contient en lui les grands mystères des alliances anciennes et nouvelles. Par là, il est très clairement affirmé que la grâce a été annoncée par la loi et que la loi trouve son accomplissement dans la grâce. Ce fut, en effet, cinquante jours après l’immolation de l’agneau que la loi a été donnée autrefois, sur le mont Sinaï, au peuple hébreu délivré des Égyptiens. De même, après la Passion par laquelle a été mis à mort le véritable Agneau de Dieu, c’est cinquante jours à dater de la Résurrection que l’Esprit-Saint fondit sur les Apôtres et sur la foule des croyants. De la sorte, le chrétien attentif reconnaît aisément que les débuts de l’Ancien Testament étaient ordonnés aux commencements de l’Évangile et que c’est par le même Esprit, auteur de la première alliance, qu’a été fondée la seconde. Depuis ce jour a retenti la trompette de la prédication évangélique. Depuis ce jour, pluies de charismes, fleuves de bénédictions ont arrosé tout désert et toute terre aride; car « l’esprit de Dieu planait au-dessus des eaux » (Gn 1, 2) « pour renouveler la face de la terre » (Ps 103, 30). Pour écarter les anciennes ténèbres, brillaient les éclairs d’une lumière nouvelle, tandis que de l’éclat des langues étincelantes naissaient et la parole lumineuse du Seigneur, et l’éloquence de feu qui, pour créer l’intelligence et consumer le péché, a le pouvoir d’illuminer et la force de brûler ».

 

Sermon de Saint Léon, pape (Sermon 62 [75], 1° pour la Pentecôte, nn. 1-2: SC 74, 144-145) 

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25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 10:01

benoitXVI-vaticanO Seigneur et Dieu des vertus ! Tournez vers nous, de grâce, votre face miséricordieuse, et sauvez-nous. « Vous avez transporté de l'Égypte votre vigne : vous avez déraciné les gentils, et vous l'avez plantée... la terre » (Ps. LXXIX, 9-10). Vous avez expulsé l'idolâtrie de dessus la terre et vous y avez planté la vigne de votre sainte Église. Et vous l'avez si bien plantée, que toutes les parties du monde ont embrassé jadis la Foi qu'elle enseignait, de manière que partout on adora la Croix de Jésus-Christ, et que la prédiction que votre Sainte Foi remplirait la terre s'accomplit. « Le sanglier de la forêt l'a entièrement dévastée, et une bête solitaire l'a broutée ». (Ps. ibid., 14.). Mais ensuite l'hérésie, bête féroce, sortie des bois de l'enfer, l'a dévastée; et le ravage s'augmentant dans les siècles passés, nous ne voyons plus maintenant la Foi que dans quelques royaumes d'Europe, tandis que partout ailleurs règne l'infidélité ou l'hérésie.

 

Mais ce qui est encore pire, ce que l'Église déplore avec le plus d'amertume, c'est que l'on voit les incrédules persécuter la Foi dans quelques états, où cette Foi était dans toute sa pureté primitive. « Dieu de vertus, jetez un regard vers nous : regardez du haut du ciel, et voyez, et visitez cette vigne ». (Ps. ibid. 15.) Tournez-vous de grâce vers nous, et voyez du haut des cieux dans quel état pitoyable est votre vigne. Voyez-la, visitez-la et guérissez la des maux qu'elle a reçus, et qu'elle reçoit toujours par ses ennemis, qui méprisent et tournent en dérision votre Église, vos Écritures, vos préceptes, vos maximes, enfin toutes vos saintes vérités. « Faites-la prospérer, celle que votre droite a plantée : et portez vos regards sur le Fils de l'homme que vous avez affermi pour vous ». (Ps. Ibid. 16.). Souvenez-vous qu'elle a été plantée de vos mains. Souvenez-vous, ô Père Eternel, que votre Fils-aimé, pour vous obéir, et former cette vigne d'après votre volonté, s'est fait Fils de l'Homme, et l'a plantée au prix de son sang et des souffrances de toute sa vie. 

 

Nous vous prions donc de nous exaucer : pour l'amour de votre Fils Jésus, daignez diriger et conserver votre Sainte Église, daignez humilier ses ennemis. Et vous, Verbe incarné, ô Sauveur du monde, qui par votre mort avez procuré le salut aux hommes, comment pouvez-vous voir, auprès de ces hommes mêmes, tant d'ingratitude, que non seulement ils se refusent à vous obéir et à vous aimer, mais qu'ils nient même la mort et les souffrances que vous avez endurées pour eux ? Vous ne songez toujours qu'à leur bonheur, et eux, les ingrats, disent que vous ne vous en souciez nullement ! Vous les avez créés immortels, afin de les rendre heureux pour l'éternité, et ils s'efforcent de se persuader qu'ils sont mortels pour s'abandonner sans frein à tous les vices, et se rendre ainsi malheureux pour toute l'éternité. Hélas ! par les mérites de votre vie et de votre mort, secourez vos serviteurs; et ne permettez pas que l'impiété de vos ennemis triomphe de la perte d'un si grand nombre d'âmes que vous avez rachetées de votre sang. « La verge de votre puissance, le Seigneur la fera sortir de Sion : dominez au milieu de vos ennemis ». (Ps. CIX, 2.).

 

Nous tournons aussi nos regards vers vous, ô Marie, Reine du Ciel; vous qui aimez le plus l'Église de Dieu, parce que vous êtes la créature qui L'aimez plus que tous les autres. Délivrez-la, nous vous en prions, des dangers auxquels vous la voyez exposée par ses enfants mêmes, qui sont devenus ses ennemis les plus acharnés. Vos prières, parce qu'elles sont des prières de Mère, obtiennent tout ce que vous demandez à ce Fils, qui vous chérit infiniment. Priez donc ! priez pour cette Église de Votre Fils; obtenez la lumière du ciel pour les incrédules qui la persécutent, et la force pour les fidèles, afin qu'ils ne se laissent pas séduire par les pièges qu'on leur tend, et afin qu'ils ne soient pas entraînés avec eux dans la ruine éternelle.

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