2. Envoyé par le Père, tu viens nous visiter,
3. En nos cœurs viens répandre les dons de ton amour
R. Chartres sonne, Chartres t’appelle !
Gloire, honneur au Christ-Roi !
1. Je Vous adore, mon Seigneur et mon Dieu, (bis)
Dieu de lumière, Divine Majesté, (bis)
Vos créatures chantent Votre Splendeur. (bis)
2. Je Vous adore, mon Seigneur et mon Dieu, (bis)
Par la souffrance, sur l’arbre de la Croix, (bis)
Jésus, Vous êtes l’Instrument du Salut. (bis)
3. Je Vous adore, mon Seigneur et mon Dieu, (bis)
Sauveur du monde, Maître de l’univers, (bis)
Votre puissance soumettra les nations. (bis)
4. Je Vous adore, mon Seigneur et mon Dieu, (bis)
Dans la détresse, en Vous je me confie, (bis)
Je m’abandonne à Votre Volonté. (bis)
5. Je Vous adore, mon Seigneur et mon Dieu, (bis)
Vous mon Refuge, soyez mon Réconfort, (bis)
En Vous mon âme trouvera le repos. (bis)
6. Je Vous adore, Cœur Sacré de Jésus, (bis)
Faites que j’aime tout ce que Vous aimez, (bis)
Et venez prendre possession de mon cœur. (bis)
7. O Notre Dame, ranimez notre Foi, (bis)
Dans les épreuves, gardez-nous l’Espérance, (bis)
Vierge Marie, donnez-nous la Charité. (bis)
8. En pèlerinage, Saint Louis guide nos pas, (bis)
Devant nos marches, déploie ton étendard, (bis)
Autour de Pierre, forme notre unité. (bis)
9. O Sainte Jeanne, apprends-nous à prier, (bis)
Par ton exemple, sanctifie notre ardeur, (bis)
Sainte de France, sauve notre patrie. (bis)
10. Michel Archange, éclairez nos chemins, (bis)
Prince des anges, venez nous secourir, (bis)
De par le monde, terrassez le Malin. (bis)
Le succès des discussions qui devront avoir lieu entre Rome et la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X dépendra essentiellement d'une entente possible des deux parties en ce qui concerne le Concile Vatican II. Il est demandé aux membres de la Fraternité de reconnaître la validité des textes de ce Concile, certains précisent : de reconnaître intégralement tout ce qu'a dit le Concile. Ceci pose toutefois une question importante : tous ceux qui exigent haut et fort cette attitude de la part des traditionalistes ont-ils eux-mêmes le souci de se conformer en tous points aux textes conciliaires ?
(…) Que signifie "accepter le Concile" ? C'est la question fondamentale qui se pose aux traditionalistes ainsi qu'à la plupart de leurs opposants. Accepter le Concile peut signifier qu'il ne faut pas considérer Vatican II comme un Concile parasite dans l'Eglise pour le mettre en accusation, mais le recevoir comme un Concile convoqué et présidé par le pape, et respecter ses déclarations, constitutions et autres décrets comme des actes légitimes de la plus haute autorité de l'Eglise. Accepter le Concile peut aussi vouloir dire adhérer sans conditions et sans exceptions à toutes ses décisions. C'est ainsi que beaucoup le comprennent. Mais cette acception est-elle la bonne ? Peut-elle être la bonne ? Si oui, alors une grande partie des théologiens catholiques actuels et aussi de nombreux évêques devraient être... excommuniés, ou pour le moins exclus de leurs fonctions ! Ils n'ont en effet aucunement l'intention de réaliser une telle application intégrale du Concile qu'ils exigent pourtant des autres. On peut ainsi citer de nombreux exemples de dissensions et marques de désobéissances qui n'ont jusqu'ici jamais été sanctionnées :
→ On peut nier ouvertement les données de la Foi définies lors de Conciles antérieurs et confirmées par Vatican II (la Trinité, la Divinité du Christ, Sa Conception Virginale, le caractère Salvifique de la Mort du Christ sur la Croix...). Le Concile utilise plus de vingt fois l'expression "Sacrifice de la Messe"; le fait que des théologiens catholiques et même des évêques contestent cette interprétation rejaillit sur toute la signification de la Messe comme actualisation du Sacrifice du Christ et rend obsolète l'expression "Sacrifice de la Messe". Le caractère Sacrificiel de la Messe est pourtant un Dogme défini par le Concile de Trente et repris par Vatican II.
→ Le Concile parle de l'Eglise et du Christ comme Unique Médiateur pour le Salut des hommes. Il dit : « Aussi ne pourraient-ils pas être sauvés, ceux qui, sans ignorer que Dieu, par Jésus-Christ, a établi l'Eglise catholique comme nécessaire, refuseraient cependant d'y entrer ou de demeurer en elle ». (Cf. Lumen Gentium, N°14). Le Concile précise encore que pour garder ouvert le chemin du Salut, le Christ a doté l'Eglise du principe d'infaillibilité dans les questions de Foi et de Morale. Passant outre, un certain nombre de théologiens prônent plutôt le relativisme et un pluralisme sceptique.
→ Citons encore le célibat du prêtre considéré par le Concile comme un don précieux pour le maintien duquel prêtres et fidèles sont invités à prier instamment. Est-ce par un malheureux hasard qu'au cours de ces quarante dernières années, aucun appel à une telle prière ne soit parvenu ?
→ La célébration quotidienne de la Sainte Messe n'est plus aujourd'hui une évidence. En certains endroits, elle est même devenue impossible; et pourtant, le Concile dit : « C'est pourquoi il est vivement recommandé [aux prêtres] de célébrer la Messe tous les jours; même si les chrétiens ne peuvent y être présents, c'est un acte du Christ et de l'Eglise ». (Cf. Presbyterorum Ordinis, N°13). Qui, parmi ceux qui exigent une acceptation complète de tous les textes du Concile a vraiment accepté ce texte-là ?
→ La Constitution Gaudium et Spes est souvent un test pour mesurer le degré d'adhésion de ceux qui se disent fidèle à Vatican II. Il y est dit : « En ce qui concerne la régulation des naissances, il n'est pas permis aux enfants de l'Eglise, fidèles à ces principes, d'emprunter des voies que le Magistère, dans l'explicitation de la Loi Divine, désapprouve » (Cf. N°51, 3). On sait pourtant que de nombreux prêtres, évêques et théologiens s'opposent fermement à ces lignes. (des lignes INFAILLIBLES en plus ! ; NDLR).
→ Le Concile a interdit d'introduire en liturgie des nouveautés dont l'utilité n'est pas justifiées. Il a confirmé le latin comme langue de la liturgie romaine et donné la possibilité d'utiliser la langue du peuple pour certaines parties de la messe seulement (liturgie de la Parole). Il a désigné le chant grégorien comme le « chant propre de la liturgie romaine » et demandé que les fidèles sachent chanter en latin les parties qui leur reviennent. Il a parlé du prêtre comme de celui qui, à la tête de son peuple, porte les prières des fidèles devant Dieu; il n'a rien dit d'un retournement du prêtre vers les fidèles. Le prêtre n'est pas celui qui invite les fidèles à la communion; il est le premier des invités, celui qui reçoit et transmet le don reçu. Cela s'exprime très simplement dans le fait que la communion des fidèles a lieu après celle du célébrant.
→ Aucun des pères conciliaires n'aurait eu l'idée de faire disparaître le Symbole de Nicée (ce Credo qui relie toutes les Eglises catholique, orthodoxe et anglicane, qui est appris par coeur par les confirmands protestants), et de le remplacer par le Symbole des Apôtres. Et pourtant cela a eu lieu... et il y a souvent bien pire !
Adhésion totale au Concile, disions-nous ? Sur tous ces sujets et d'autres encore, comme la question de la liberté religieuse, le succès des discussions avec la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X n'est pas garanti. Non pas forcément en raison des positions de la Fraternité elle-même, mais aussi parce qu'en face de cette Fraternité se trouvent de nombreux prêtres - et évêques - qui eux-mêmes ne respectent pas le Concile dont ils se réclament. Mais il n'est pas juste non plus de penser qu'une entente est improbable : il s'agit en effet d'une oeuvre de réconciliation, d'une oeuvre de l'Esprit-Saint. Dans ce domaine, un chrétien n'a pas à spéculer, à exprimer son pessimisme ou son optimisme, mais il lui revient de prier et de demander un miracle. La foi chrétienne pousse à croire aux miracles : on met sa confiance dans les paroles du Seigneur : « Demandez, on vous donnera; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, à qui frappe on ouvrira. Ou encore, qui d'entre vous si son fils lui demande du pain lui donnera une pierre ? Ou s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux, donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui le lui demandent ». (Matthieu 7, 7-12).
Extrait d'un texte de Robert Speamann, Tagespost
Deus meus, ex toto corde pæ´nitet me ómnium meórum peccatórum, eáque detéstor,
Mon Dieu, j’ai un très grand regret de Vous avoir offensé
quia peccándo, non solum poenas a te iuste statútas proméritus sum,
Parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché vous déplaît.
sed præsértim quia offéndi te, summum bonum, ac dignum qui super ómnia diligáris.
Je prends la ferme résolution,
Ídeo fírmiter propóno, adiuvánte grátia tua,
Avec le secours de votre sainte grâce,
De cétero me non peccatúrum peccandíque occasiónes próximas fugitúrum. Amen.
De ne plus vous offenser et de faire pénitence. Amen.
Dómine Deus, amo te super ómnia et próximum
Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur
meum propter te, quia tu es summum,
Et plus que tout, parce que vous êtes infiniment bon,
infinítum, et perfectíssimum bonum, omni dilectióne dignum.
Et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous.
In hac caritáte vívere et mori státuo. Amen.
Dans cette charité, puis-je vivre et mourir. Amen.
Dómine Deus, spero per grátiam tuam remissiónem ómnium peccatórum,
Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez,
Et post hanc vitam ætérnam felicitátem me esse
Par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde
consecutúrum: quia tu promisísti,
Et le bonheur éternel dans l’autre, parce que
Qui es infiníte potens, fidélis, benígnus, et miséricors.
Vous l’avez promis et que vous tenez toujours vos promesses.
In hac spe vívere et mori státuo. Amen.
Dans cette espérance, puis-je vivre et mourir. Amen.
Dómine Deus, firma fide credo et confíteor ómnia et síngula quæ sancta
Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous m’avez révélées
Ecclésia Cathólica propónit, quia tu, Deus, ea ómnia revelásti, qui es ætérna
Et que vous nous enseignez par votre sainte Église,
véritas et sapiéntia quæ nec fállere nec falli potest.
Parce que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper.
In hac fide vívere et mori státuo. Amen.
Dans cette foi, puis-je vivre et mourir. Amen.
1. Encore un peu de temps, le Seigneur sera là...
Trouvera-t-il en nous la foi qu’il espère ?
Si nous avons bâti nos maisons sur le sable
Quand il fallait creuser le roc de Vérité,
Pourrons-nous soutenir l’assaut du torrent ?
2. Encore un peu de temps, le Seigneur sera là ...
Tous nos secrets viendront en pleine lumière.
Si nous avons dormi, prisonniers de nos rêves,
Quand il fallait veiller, aux heures d’agonie,
Pourrons-nous supporter l’éclat de son jour ?
3. Encore un peu de temps, le Seigneur sera là...
Pour annoncer la paix aux hommes qu’il aime.
Si nous avons dressé entre nous des barrières,
Quand il fallait ouvrir sa porte à l’étranger,
Pourrons-nous contempler la face de Dieu ?
4. Encore un peu de temps, le Seigneur sera là ...
Comme apparaît l'ami fidèle aux promesses.
Si nous avons déçu l'espérance des pauvres
Quand il fallait donner la preuve de l'amour,
Pourrons-nous accueillir la main qui se tend ?
5. Encore un peu de temps, le Seigneur sera là...
Eucharistie de joie qui sauve le monde.
Si nous avons laissé son regard de tendresse
Illuminer enfin l´abîme de nos coeurs,
Nous pourrons célébrer la pâque éternelle.
"O Sanctissima" est une hymne / prière catholique dédiée à la Vierge Marie. Son titre latin signifie « Ô Très Sainte » en français. La prière a été composée au 18ème siècle et son auteur est inconnu. La prière rappelle la sainteté, la piété et la douceur de la Vierge Marie. Elle dit que Marie est aimée sans tache ; ceci fait allusion à l'Immaculée-Conception. Cette prière souligne la beauté de la Vierge Marie, notamment par la formule Tota Pulchra Es, qui est aussi le titre d'une autre prière. Les deux premiers vers du troisième strophe font clairement allusion au Cantique des cantiques : « Comme un lis au milieu des épines, Telle est mon amie parmi les jeunes filles » (Ct 2:2).
O Sanctissima O Piissima
Dulcis Virgo Maria
Mater amata intemerata
Ora ora pro nobis
Ô Très Sainte, Ô Très Pieuse
Douce Vierge Marie
Mère ayant été aimée sans tache
Priez, priez pour nous
Tota pulchra es O Maria
Et macula non est in te
Mater amata intemerata
Ora ora pro nobis
Tu es toute belle, ô Marie
Et la faute originelle n'est point en toi
Mère ayant été aimée sans tache
Priez, priez pour nous
Sicut lilium inter spinas
Sic Maria inter filias
Mater amata intemerata
Ora ora pro nobis
Comme un lis au milieu des épines
Telle est Marie parmi les jeunes filles
Mère ayant été aimée sans tache
Priez, priez pour nous
In miseria in angustia
Ora Virgo pro nobis
Pro nobis ora in mortis hora
Ora ora pro nobis
En misère et en angoisse
Priez Vierge, pour nous
Pour nous priez à l'heure de notre mort
Priez, priez pour nous