13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 15:25

 

R. Lumen ad revelatiónem géntium,

et glóriam plebis tuæ Israel.

 

 

1. Nunc dimíttis servum tuum, Dómine, secúndum verbum tuum in pace. R.

2. Quia vidérunt óculi mei salutáre tuum. R.

3. Quod parásti ante fáciem ómnium populórum. R.

4. Gloria Patri et Filio, et Spiritui Sancto. R.

5. Sicut erat in principio, et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen. R.

 

 

 

 

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(Enregistré en la Cathédrale de Cologne,
versets en allemand, le 02/02/15)

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(Enregistré en la Cathédrale de Cologne,
versets en allemand, le 02/02/12)

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Monastère (Moniales)
   
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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 13:59

Se récite sur un chapelet ordinaire : 

 

 

 

 

 

Sur les gros grains

 

O Seigneur, par Votre agonie au Jardin des Oliviers, ayez pitié de nous et du monde entier.

 

 

Sur les petits grains

 

Par le cruel abandon que Vous avez subi, ayez pitié de nous et du monde entier

Par les angoisses de la mort, ayez pitié de nous et le monde entier

Par la sueur de sang que Vous avez versées, ayez pitié de nous et du monde entier

Par le réconfort de l'ange que Vous avez reçu, ayez pitié de nous et du monde entier.

Par la coupe amère que Vous avez bu, ayez pitié de nous et du monde entier

Pour le Fiat que Vous avez généreusement dit, ayez pitié de nous et du monde entier.

 

 

Prière FINALE pour les agonisants

 

O très clément, Jésus rempli d'Amour pour les âmes, je Vous 'implore par l'agonie de Votre Coeur Sacré et par les Douleurs de Marie, Votre Mère Immaculée, purifiez dans Votre Sang très Précieux tous les pécheurs du monde qui sont maintenant dans l'agonie et qui mourront aujourd'hui. Ainsi soit-il. Coeur de Jésus, ayez la Pitié des personnes agonisantes.

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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 08:36

 

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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 18:31

© Communauté du Lion de Juda et de l’Agneau Immolé (1986)

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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 18:24

 

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12 avril 2006 3 12 /04 /avril /2006 13:21
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11 avril 2006 2 11 /04 /avril /2006 15:46

 

 

 

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11 avril 2006 2 11 /04 /avril /2006 07:55

« Que se passe-t-il ? Aujourd’hui, grand silence sur la terre; grand silence et ensuite solitude parce que le roi sommeille. « La terre a tremblé et elle s’est apaisée » (Ps 75, 9), parce que Dieu s’est endormi dans la chair et il a éveillé ceux qui dorment depuis les origines. Dieu est mort dans la chair et le séjour des morts s’est mis à trembler. C’est le premier homme qu’il va chercher, comme la brebis perdue. Il veut aussi visiter « ceux qui demeurent dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort » (Lc 1, 79). Oui, c’est vers Adam captif, en même temps que vers Ève, captive elle aussi, que Dieu se dirige, et son Fils avec lui, pour les délivrer de leurs douleurs. Le Seigneur s’est avancé vers eux, muni de la croix, l’arme de sa victoire. Lorsqu’il le vit, Adam, le premier homme, se frappant la poitrine dans sa stupeur, s’écria vers tous les autres : « Mon Seigneur avec nous tous ! » Et le Christ répondit à Adam : « Et avec ton esprit. » Il le prend par la main et le relève en disant : « Éveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera (Ep 5, 14). C’est moi ton Dieu, qui pour toi, suis devenu ton fils; c’est moi qui, pour toi et pour tes descendants, te parle maintenant et qui, par ma puissance, ordonne à ceux qui sont dans tes chaînes : Sortez. A ceux qui sont endormis : Relevez-vous. Je te l’ordonne : Éveille-toi, ô toi qui dors, je ne t’ai pas crée pour que tu demeures captif du séjour des morts. Relève-toi d’entre les morts : moi, je suis la vie des morts. Lève-toi, œuvre de mes mains; lève-toi, mon semblable, qui as été créé à mon image. Éveille-toi, sortons d’ici. Car tu es en moi, et moi en toi, nous sommes une seule personne indivisible. C’est pour toi que moi, ton Dieu, je suis devenu ton fils; c’est pour toi que moi, le Maître, j’ai pris ta forme d’esclavage; c’est pour toi que moi, qui domine les cieux, je suis venu sur la terre, et au-dessous de la terre; c’est pour toi, l’homme, que je suis devenu comme un homme abandonné, libre entre les morts; c’est pour toi, qui es sorti du jardin, que j’ai été livré aux Juifs dans un jardin et que j’ai été crucifié dans un jardin. Vois les crachats sur mon visage; c’est pour toi que je les ai subis afin de te ramener à ton premier souffle de vie. Vois les soufflets sur mes joues: je les ai subis pour rétablir ta forme défigurée afin de la restaurer à mon image. Vois la flagellation sur mon dos, que j’ai subie pour éloigner le fardeau de tes péchés qui pesait sur ton dos. Vois mes mains solidement clouées au bois, à cause de toi qui as péché en tendant la main vers le bois. Je me suis endormi sur la croix, et la lance a pénétré dans mon côté, à cause de toi qui t’es endormi dans le paradis et, de ton côté, tu as donné naissance à Eve. Mon côté a guéri la douleur de ton côté; mon sommeil va te tirer du sommeil des enfers. Ma lance a arrêté la lance qui se tournait vers toi. Lève-toi, partons d’ici. L’ennemi t’a fait sortir de la terre du paradis; moi je ne t’installerai plus dans le paradis, mais sur un trône céleste. Je t’ai écarté de l’arbre symbolique de la vie; mais voici que moi, qui suis la vie, je ne fais qu’un avec toi. J’ai posté les chérubins pour qu’ils te gardent comme un serviteur; je fais maintenant que les chérubins t’adorent comme un Dieu. Le trône des chérubins est préparé, les porteurs sont alertés, le lit nuptial est dressé, les aliments sont apprêtés, les tentes et les demeures éternelles le sont aussi. Les trésors du bonheur sont ouverts et le royaume des cieux est prêt de toute éternité » 

 

Homélie ancienne pour le grand et saint Samedi (attribuée à Épiphane de Salamine, évêque de Chypre [+ 402]: PG 43, 440. 452. 461-464) 

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10 avril 2006 1 10 /04 /avril /2006 20:24

On ne sortira pas de la crise de la liturgie - qui est aussi une crise de la foi - tant que les évêques ne seront pas décidés à parler haut et clair pour interdire l’introduction des pratiques (chants mièvres, gestes désordonnés, petites voix de gamines compassées, attitudes relâchées, commentaires creux que personne n'écoute, présence de laïcs qui se donnent à voir ou à entendre dans les sanctuaires, modifications des textes officiels, décors sans valeur...) qui n’ont pas leur place dans les célébrations et pour exiger que toutes les messes paroissiales - toutes ! - soient célébrées dans le strict respect du missel romain. On ne sortira pas de la crise liturgique tant que les évêques eux-mêmes se permettront toutes les fantaisies lorsqu’ils célèbrent et tant qu’ils ne donneront pas l’exemple de messes dignement célébrées, parfaitement préparées, où chacun fait tout ce qu’il a à faire et seulement ce qu’il a à faire, comme il doit le faire et non comme il croit pouvoir le faire. Et sans qu'il soit besoin de leur rappeler ce qu'ils ont à faire et à être au moment-même où se déroule la liturgie. Mais pour ça, il faudrait que les évêques aient une solide formation liturgique. Or ils ne l’ont pas : ils font partie de cette génération de prêtres à laquelle, dans les séminaires diocésains, on a appris à ne pas respecter le missel, à ne pas suivre les instructions venant de Rome, à ne pas s’inspirer de ce qui était traditionnel et cohérent en matière de liturgie, à ne pas conserver le grégorien ou, si l’on ne pouvait pas faire autrement que de le conserver ici ou là, à le chanter exprès mal.

 

Il y a quelques années, le Cardinal Ratzinger se demandait si le rite romain existait encore et il concluait, au vu de la situation, que la « la conscience de ce rite n’existe certainement plus guère. » Dans les paroisses de France, du fait du silence des évêques et des mauvais exemples que donnent plusieurs d’entre eux, il est clair que le rite romain, tel que le conçoit l’Eglise, n’existe plus ; seules subsistent des messes « à la façon romaine », c’est-à-dire des célébrations qui imitent très mal ce qu’est vraiment « la » messe. Les fidèles qui pratiquent par habitude et ne se posent pas de questions s’en contentent ; mais d’autres n’en veulent plus et demandent, même si c’est à travers des formulations maladroites, autre chose que ces rassemblements dominicaux organisés autour de liturgies volontairement et systématiquement déstructurées qui affaiblissent la foi et salissent le visage de l’Eglise.

 

Pro Liturgia

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10 avril 2006 1 10 /04 /avril /2006 11:44

L'indifférentisme souvent pointé par le pape Benoît XVI pose aux catholiques la question du Magistère de l'Eglise, et spécialement de trois réalités dont l'harmonie ne va pas de soi dans les mentalités contemporaines, celles des croyants y compris : autorité, vérité et liberté. Face aux multiples remises en doute engendrées par la poussée dans l'opinion des dogmes et des slogans de la sécularisation, les baptisés, clercs ou laïcs, sont partagés, et la notion de Magistère effraie bien souvent. Certains théologiens tentent, quant à eux, d'en revoir le rôle, voire la nature. La crise majeure de la foi que traversent nos vieilles contrées de chrétienté se manifeste d'abord par une crise de l'autorité magistérielle, de la réception de la Parole de l'Eglise. C'est de cette constatation que sont partis les auteurs de ce recueil pour tenter d'apporter un éclairage synthétique sur sa délicate fonction d'enseignement. Il en va de sa fidélité à la mission qu'elle a reçue du Christ et du service de la Vérité auprès des hommes de notre temps. Il en va de l'intelligence de la foi et de la joie véritable, si essentiels à la fécondité de la Nouvelle évangélisation, comme l'illustre en finale de cet ouvrage la méditation du Cardinal Honoré sur le parcours exemplaire du Vénérable John Henry Newman…

 

 

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10 avril 2006 1 10 /04 /avril /2006 08:20

 

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9 avril 2006 7 09 /04 /avril /2006 21:08

« Telle est Marie. Telle est aussi l'Eglise notre mère; la parfaite adoratrice. Là est entre elles deux le point suprême de l'analogie. C'est qu'en l'une comme en l'autre le même Esprit est à l'oeuvre. Mais tandis qu'en Marie cette humble et haute perfection brille d'un éclat très pur, en nous-même, qui sommes encore à peine touchés par cet Esprit, elle a peine à se dégager. Le plus grand péril pour l'Eglise que nous sommes, la tentation la plus perfide, celle qui renaît toujours... c'est ce que Dom Vonier appelait la "mondanité spirituelle" : "Ce qui pratiquement se présente comme un détachement de l'autre mondanité, mais dont l'idéal moral, voire spirituel, serait, au lieu de la gloire du Seigneur, l'homme et son perfectionnement. Une attitude radicalement anthropocentrique, voilà la mondanité de l'esprit. Elle deviendrait irrémissible dans le cas - supposons le possible - d'un homme rempli de toutes les perfections spirituelles mais ne les rapportant pas à Dieu". D'un tel mal, aucun de nous n'est totalement à l'abri. Un humanisme subtil, adversaire du Dieu vivant - et en secret, non moins ennemi de l'homme - peut s'insinuer en nous par mille détours. Jamais la "courbure" originelle n'est en nous définitivement redressée ».

 

Cardinal de Lubac, Méditation sur l'Eglise, fin

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9 avril 2006 7 09 /04 /avril /2006 19:14

Le monde tradi est devenu aussi protestant que les modernos qu'ils condamnent… Après Jean-Paul II, ce sera Benoît XVI à Assise... Depuis Pie XII, ces gens n'ont pas de pape, emmurés dans l'histoire, quelque part dans un "non habemus papam" affligeant... Comme tout leur combat pour la "messe de toujours" paraît alors subjectif. « Ne me retirez pas votre Esprit Saint, rendez-moi la joie de votre salut » (psaume miserere). Le péché contre l'Eglise est un péché contre le Saint-Esprit et met obstacle au salut. Alors au lieu de véhiculer la joie, on voit se déverser partout la révolte, l'insoumission, la haine, l'esprit de critique... « Ils ont des yeux et ne voient pas, des oreilles et n'entendent pas »… signe que tout cela n'est pas l'oeuvre de Dieu mais bien le diable en action. 

 

Le Saint Esprit étant le symbole de l'union et non de la division on comprend que le péché contre le Saint Esprit soit le plus grave de tous : on en voit les fruits et les conséquences. Parce que l'Eglise c'est le Saint Esprit et nier la continuité de l'Eglise et son évolution,  c'est nier l'action du Saint Esprit dans l'Eglise. Il n'est pas demandé à tout le monde de comprendre le mystère de l'Eglise. Mais devant le mystère, l'homme se fait tout petit. Je ne comprends pas, mais j'accepte, c'est l'intelligence de la foi. J'y adhère de tout mon coeur, de toutes mes forces, de toute mon âme. Encore faut-il l'humilité dans la foi. Accepter de ne pas tout comprendre, comme de nos propres existences. « Mais comment cela se fera-t-il ? ». Prolonger, et l'incompréhension de la Vierge, et son Fiat devant le mystère qui se présente tellement souvent à nous. L'homme est tout petit devant le mystère. Alors il y a adoration, étonnement, action de grâces. 

 

 

Pourtant, s'ils y étaient, ils en verraient les fruits encore aujourd'hui. Même s'il faut du temps pour revenir à des concepts plus traditionnels de la liturgie, de l'enseignement doctrinal. Mais ça se fait, on le constate dans les jeunes générations qui arrivent, tous les nouveaux prêtres qui remplaceront demain les soixante-huitards attardés. Le miracle de la continuité de l'Eglise continue, comme il continuera pour les JMJ à Madrid, comme il continuera toujours et sans eux.

 

 

De protestant, on devient alors anarchiste se rebellant contre l'autorité et contre le pouvoir en place, contre l'Eglise et ses successeurs institués par NSJC contre la vertu d'obéissance, eux qui se disent en majorité monarchistes ! La papolatrie n'est devenue alors pour eux qu'une simple idéologie... à laquelle on croit parce qu'on ne peut pas faire autrement et qu'il faut bien se réclamer du pape, il faut bien avoir sa photo avec le Saint Père, ça fait bien... On croyait le pape "tradi" manque de chance... les années passent et horreur, on constate qu'il ne fait que continuer l'oeuvre de son prédécesseur et les priorités restent les mêmes. Alors les illusions s'effondrent. L'inquiétude remplace la confiance, l'abandon filial. 

 

 

 

« Notre Mère, celle qui, après nous avoir enfantés et nourris,

nous forme l'esprit et le coeur par l'éducation surnaturelle,

c'est l'Eglise. Dieu ne nous a donnés qu'à elle » (Dom Delatte)

 

 

Grand merci au Petit Placide

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