Garde au cœur des français la foi des anciens jours !
Entends du haut du Ciel, ce cri de la patrie :
Catholique et Français toujours !
Entends du haut du Ciel, ce cri de la patrie :
Catholique et Français toujours !
Catholique et Français toujours !
1. Aux pieds de ta Mère bénie
Tombe à genoux peuple chrétien!
Et que ta bannière chérie
S'incline en ce lieu trois fois saint.
2. Console-toi, Vierge Marie,
La France revient à son Dieu;
Viens, souris à notre patrie,
D'être chrétienne elle a fait voeu.
3. Elle assiège ton sanctuaire!
Elle accourt dans tes saints parvis!
Pitié, pitié, puissante Mère!
Fléchis le coeur de Dieu ton Fils.
4. Rends la couronne à notre Père,
Confonds les méchants et leurs voeux;
Fais que le successeur de Pierre
Connaisse enfin des jours heureux.
« Toutes les nuits du jeudi au vendredi, je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j'ai bien voulu sentir au Jardin des Olives, et laquelle tristesse te réduira, sans que tu la puisses comprendre, à une espèce d'agonie plus rude à supporter que la mort. Et, pour m'accompagner dans cette humble prière que je présentais alors à mon Père parmi toutes mes angoisses, tu te lèveras entre onze heures et minuit, pour te prosterner pendant une heure avec moi, la face contre terre, tant pour apaiser la divine colère, en demandant miséricorde pour les pécheurs, que pour adoucir en quelque façon l'amertume que je sentais de l'abandon de mes apôtres, qui m'obligea à leur reprocher qu'ils n'avaient pu veiller une heure avec moi » (Notre Seigneur Jésus-Christ à Sainte Marguerite-Marie)
Un athée se trouvant un jour chez un ami au moment où le petit garçon de celui-ci revenait du catéchisme, trouva très spirituel de plaisanter l'enfant sur l'enseignement religieux qu'il recevait : « - Qu'est-ce qu'on t'a appris aujourd'hui, petit ? lui demanda-t-il. - Le mystère de la Sainte Trinité, c'est-à-dire le mystère d'un seul Dieu en trois personnes égales mais distinctes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. - Ah ! Ah ! Pourrais-tu me dire quel est le plus ancien, le Père ou le Fils ? Ils sont aussi anciens l'un que l'autre, répondit le petit garçon. « Vraiment ? Alors ton père n'est pas plus ancien que toi ? Non, Monsieur, il y a autant de temps qu'il est mon père que moi je suis son fils ».
Adieu, Meuse endormeuse et douce à mon enfance,
Qui demeures aux près, où tu coules tout bas.
Meuse, adieu : j'ai déjà commencé ma partance
En des pays nouveaux, où tu ne coules pas.
Voici que je m'en vais vers des pays nouveaux ;
Je ferai la bataille et passerai les fleuves ;
Je m'en vais m'essayer à de nouveaux travaux,
Je m'en vais commencer là-bas les tâches neuves.
Et, pendant ce temps-là, Meuse ignorante et douce,
Tu couleras toujours, passante accoutumée,
Dans la vallée heureuse où l'herbe vive pousse,
O Meuse inépuisable et que j'avais aimée !
Tu couleras toujours dans l'heureuse vallée.
Où tu coulais hier, tu couleras demain.
Tu ne sauras jamais la bergère en allée
Qui s'amusait, enfant, à creuser de sa main
Des canaux dans la terre, à jamais écroulés.
La bergère s'en va, délaissant ses moutons ;
La fileuse s'en va délaissant ses fuseaux.
Voici que je m'en vais loin de tes bonnes eaux,
Voici que je m'en vais bien loin de nos maisons.
Charles PEGUY
1. Adieu vieille Europe
Que le diable t'emporte,
Adieu vieux pays,
Pour le ciel si brûlant de l'Algérie
Adieu souvenir, notre vie va finir
Il nous faut du soleil, de l'espace,
Pour redorer nos carcasses.
R. Nous les damnés de la terre entière
Nous les blessés de toutes les guerres
Nous ne pouvons pas oublier
Un malheur, une honte, une femme qu'on adorait.
Nous qu'avons l'sang chaud dans les veines
Cafard en tête, au cœur les peines,
Pour recevoir, donner les gnons, crénom de nom,
Sans peur, en route pour la Légion
2. Salut camarades,
Donnons-nous l'accolade,
Nous allons, sac au dos, flingue en main,
Faire ensemble le même chemin,
A nous le désert Comme au marin la mer,
Il nous faut du soleil, de l'espace,
Pour redorer nos carcasses.
Ce n’est pas parce qu’on la répète qu’une erreur devient une vérité. On entend régulièrement dire que le concile Vatican II serait à l’origine de la crise de la liturgie. Grossière erreur ! La liturgie a été saccagée par ceux qui étaient déjà prêtres durant le Concile ou immédiatement après. Or, ces clercs (qui avaient déjà introduit des fantaisies dans la liturgie avant Vatican II) ont tous été ordonnés par Pie XII. Ils ont ensuite occupé des postes-clés à partir desquels ils pouvaient diffuser leurs idées dévastatrices dans les séminaires, dans les paroisses, dans les manuels de catéchisme, dans les cantiques (on ne dira jamais assez combien les cantiques furent des vecteurs d'idées erronées) ... en évinçant systématiquement ceux qui ne faisaient pas comme eux, qui ne pensaient pas comme eux. Ce sont les prêtres ordonnés avant Vatican II qui ont falsifié les enseignements conciliaires et ont pris les fidèles en otages ou les ont convaincus qu’ils devaient les suivre pour dynamiser l’Eglise. Rendre le Concile responsable de la crise de la liturgie - avec les répercussions qu'on sait - est une façon de voir les choses qui ne correspond pas à la réalité.
Pro Liturgia