Mgr Jean Laffitte récemment nommé vice-président de l'Académie Pontificale pour la Vie a accordé une interview à Zenit dans laquelle il explique que l'on ne peut défendre la vie que si l'on a pris conscience de sa beauté…
Pour lui, le grand problème actuel est la perte du sens de la beauté de la vie. Il explique que la vie exige au départ une attitude fondamentale d'accueil et d'amour. Si l'on perd de vue ces valeurs, on fait de la vie le lieu d'une lutte idéologique. Cette transition, explique-t-il, se fait par une banalisation de la vie humaine. Le premier enjeu explique-t-il est « d'essayer de redonner à ceux qui l'ont perdue, cette notion d'un bien réel qui nous précède, que nous n'avons pas choisi ». On ne peut pas considérer la personne humaine simplement selon ses caractères biologiques mais il faut tenir compte aussi de ce qui fait « sa spécificité, sa qualité de créature rationnelle, douée d'intelligence, de volonté, douée d'une capacité d'aimer et d'entrer dans une relation de communion avec d'autres hommes ». Interrogé sur la façon dont on peut retrouver le sens de la beauté de la vie lorsqu'on l'a perdu, Mgr Laffitte parle d'un processus analogue à la démarche de foi. Il reconnaît que l'homme ne peut aborder le problème seul. Une personne qui souffre a besoin d'aide pour cesser d'identifier la vie à sa souffrance.