6 février 2006 1 06 /02 /février /2006 19:41

Saint Michel, prie pour moi.
Saint Ange gardien, assiste-moi.
Mon saint Patron, protège-moi.
Sainte Marie, Reine des Anges, veille sur moi.

Saint Michel Archange de ta lumière éclaire-nous,
Saint Michel Archange, de tes ailes protège-nous,
Saint Michel Archange, de ton épée défends-nous.

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6 février 2006 1 06 /02 /février /2006 09:34

 

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3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 09:00

 

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2 février 2006 4 02 /02 /février /2006 13:33

Une revue chilienne vient de rééditer une intervention à la radio allemande du P. Joseph Ratzinger sur l'avenir de l'Eglise. Elle date de 1968...
Le Directeur de la revue, Jaime Antúnez, explique que Benoît XVI était alors jeune prêtre et professeur à Tübingen (D). Sa réflexion s'intitulait : "Comment se présentera l'Eglise en l'an 2000 ?".
1968 : on était alors en plein dans un bouleversement culturel et sociologique qui touchait aussi l'Eglise. A cette époque, le P. Ratzinger analysait les causes de ce qui était alors vécu et décrivait avec quarante ans d'avance ce que nous constatons aujourd'hui. Il annonçait : « Il semble évident que l'Eglise a devant elle des temps difficiles. Sa vraie crise a à peine commencé. Il faut s'attendre à de fortes secousses ». Il annonçait aussi : « L'avenir de l'Eglise peut venir et viendra (...) uniquement de la force de ceux qui ont des racines profondes et vivent de la plénitude pure de leur foi (...) L'avenir ne viendra pas de ceux qui ne font que donner des recettes. Il ne viendra pas de ceux qui ne font que s'adapter au moment présent. Il ne viendra pas de ceux qui ne font que critiquer les autres et se considèrent eux-mêmes comme la mesure infaillible. Il ne viendra pas non plus de ceux qui choisissent uniquement le chemin le plus facile, de ceux qui évitent la passion de la foi et présentent comme faux et dépassé, tyrannie et légalisme, tout ce qui est exigeant pour l'être humain, ce qui le fait souffrir et l'oblige à renoncer à lui-même. Disons-le de manière positive : l'avenir de l'Eglise, aujourd'hui, comme toujours, sera à nouveau marqué par le sceau des saints. Et donc par des êtres humains qui vont au-delà des phrases qui sont précisément modernes. Par ceux qui voient plus loin que les autres, car leurs vies embrassent des espaces plus larges ».

 

Il nous faudrait aujourd'hui ajouter ceci : les fidèles sont-ils encore persuadés que la foi catholique, dont l'Eglise est dépositaire, doit les conduire à porter un message essentiel au monde ? Rien n'est moins sûr quand on voit le peu d'empressement de bien des fidèles à témoigner de leur amour de l'Eglise...

 

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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 20:16

Hymne pour le Temps de Noël (trouvée dans le très important recueil finlandais-suèdois "Piae Cantiones" publié en 1582).

Ce recueil contient une collection des cantiques et d'hymnes liturgiques de la fin du Moyen-Âge (15ème siècle).

 

 

 

 

1. Congaudeat
turba fidelium,
Virgo mater
peperit filium
In Bethlehem.

 

2. Ad pastores
descendit angelus,
Dicens eis:
Natus est Dominus
In Bethlehem.

 

3.Loquebantur
pastores invicem:
Transeamus
Ad novum hominem
In Bethlehem.

 

4. Ad praesaepe
stant bos et asinus,
Cognoverunt,
quod esset Dominus,
In Bethlehem.

 

5.In octava
dum circumciditur,
Nomen ei
Iesus imponitur
In Bethlehem.

 

6.Trini trino
trina dant munera,
Regi regum
sugenti ubera
In Bethlehem.

 

7. Collyridas
simul cum nectare
Benedicat
Christus, rex gloriae,
In Bethlehem.

 

 

Texte latin du XIème siècle

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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 16:39

 

« Hosanna Filio David, benedictus

qui venit in nomine Domini.

Rex Israel : Hosanna in excelsis »

Hosanna au Fils de David, béni

 soit celui qui vient au nom du Seigneur,

le Roi d'Israël, hosanna dans les hauteurs.

Ps 118 : Confitemini Domino, quoniam bonus,

quoniam in seaculum misericordia eius

 Acclamez le Seigneur car Il est bon :

car éternelle est Sa Miséricorde 



 
    grego3.gif
Enregistré sur la Place St-Pierre,
Messe des Rameaux du 13/04/14


 
    grego3.gif
Enregistré dans la Basilique Notre-Dame
de Maastricht (2012) - Pays-Bas
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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 13:13

 

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29 janvier 2006 7 29 /01 /janvier /2006 17:11
Vierge bénie, Mère de Dieu, du haut du Ciel où vous régnez, daignez abaisser vos regards sur ce pauvre pécheur, votre serviteur. Bien qu'il ait conscience de son indignité, du plus profond de son cœur, il vous loue et il vous glorifie comme la plus pure, la plus sainte et la plus belle de toutes les créatures, afin de réparer les outrages dont se rendent coupables envers vous tant de langues impies et blasphématrices. Il bénit votre Saint Nom. Il bénit vos sublimes privilèges comme la vraie Mère de Dieu, laquelle, toujours Vierge, et conçue sans la tache du péché, avez coopéré à la rédemption du genre humain. Il bénit le Père éternel qui vous a élue entre toutes pour sa Fille. Il bénit le Verbe Incarné qui, dans votre sein très pur, a revêtu la nature humaine et a fait de vous sa Mère. Il bénit l'Esprit-Saint qui vous a choisie pour son Épouse. Pénétré de reconnaissance, il bénit la Très Sainte Trinité qui vous a élue et comblée à ce point que votre dignité vous place au-dessus de toutes les créatures.
 
Vierge sainte, Vierge miséricordieuse, obtenez à ceux qui vous offensent qu'ils rentrent en eux-mêmes et daignez agréer ce pauvre hommage de votre serviteur. Obtenez-lui de votre divin Fils le pardon de ses péchés. Ainsi soit-il.
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29 janvier 2006 7 29 /01 /janvier /2006 11:56

O memoriale mortis Domini,

jeudi-saintPanis vivus vitam praestans homini

Praeste meae menti de te vivere

Te dulce sapere.

Pie pellicane Jesu Domine,

Me immundum munda tuo sanguine

 

O mémorial de la mort du Seigneur,

pain vivant qui donnez la vie à l'homme,


donnez à mon âme de ne vivre

que de Vous 
et de trouver toujours

en Vous sa joie et ses délices (Amen).

O Pieux Pélican, Seigneur Jésus,


que Votre Sang me purifie de mes souillures.

 

 

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28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 18:55

Depuis mai 2012, la France est tombée dans l'abîme du socialisme. Les idéologies du Mal  actuellement très puissantes dans la décadence spirituelle et morale de l'Europe  vont sûrement s’accentuer dans les semaines à venir. Après la légalisation de la contraception, de l'avortement, de l’eugénisme prénatal et du PACS par ses prédécesseurs, le nouveau gouvernement – infesté de franc-maçons  a en effet prévu d'euthanasier activement les personnes en fin de vie ; de rembourser intégralement l'infâme contraception et le crime de l'avortement ; de détruire les familles nombreuses en les pénalisant financièrement (fin du quotient familial) ; d'accepter et/ou d'élargir toutes sortes de barbaries humaines (DPN, PMA, GPA) ; et de rendre normal le mariage, la fabrication (PMA) mais aussi l'achat d'enfants innocents (adoption) pour les sataniques "couples" d'homosexuels (paires de lesbiennes et paires de gays). De plus, les écoles libres sont menacées. Les familles qui refuseront de se soumettre à l’endoctrinement de la très dépravée Education "Rééducation Nationale" seront de facto traitées comme des pestiférés. Outre le renforcement d'une laïcité stalinienne, de nombreuses pressions financières vont sûrement être prises pour asphyxier et faire mourir l’enseignement libre. Comme le disait le Cardinal Ratzinger dans une interview en 1993, « il est terrifiant de voir comment, en cette fin du XXème siècle, des pays qui se sont battus contre Hitler ont embrassé quelques-unes des idéologies anti-humaines favorisées par lui : euthanasie, expérimentation sur les embryons humains... D'une certaine façon, Hitler a anticipé beaucoup de développements actuels ».

 

 

 


http://img.over-blog.com/195x192/0/21/41/34/2012/homosexuels-demons.jpeghttp://img.over-blog.com/266x400/0/21/41/34/2011/chapeletcombat.jpegSe posent alors plusieurs questions pour le Peuple de Dieu : face à des idéologies aussi diaboliques, que faire ? Comment faire pour éclairer les consciences de nos concitoyens capables de mettre au pouvoir de véritables assassins en puissance ? Comment faire pour contrer toutes ces nouvelles "barbaries modernes" glorifiant au plus haut sommet de l’Etat le satanique vice homosexuel, l'escroquerie intellectuelle du gender, le PACS, le concubinage, la débauche contraceptive, le marxisme culturel, l'euthanasie des malades, l’eugénisme prénatal (DPN), la PMA (procréation médicalement assistée), la GPA (gestation pour autrui), les cruelles expérimentations médicales sur des embryons ou bien encore l'extermination de masse d'enfants innocents dans les avortoirs ? Doit-on prendre les armes comme les héroïques résistants du régime national-socialiste ou devons-nous attendre "passivement" que les médecins, les scientifiques, les politiciens, les journalistes et autres pseudo-intellectuels ayant approuvé ces horreurs anthropologiques soient condamnés  comme leurs prédécesseurs  par la justice des hommes ? La juste réponse se trouve dans l'Evangile. Dans la parabole du bon grain et de l'ivraie, Jésus nous explique que Son Jugement eschatologique aura le dernier mot sur l'histoire. Cela ne veut pas dire qu'il faille rester "passif" ou "silencieux" devant le péché... mais comme St Pierre et St Paul  préférant la prison (Actes XII) et même le martyre pour ne pas « déraciner en même temps le bon blé » (Matthieu XIII, 29), nous ne devons pas céder à la violence et à la haine face au Mal. A l'exemple parfait du Christ en Croix, il faut au contraire prier, aimer et souffrir pour toutes ces âmes en perdition tombées dans des péchés abominables (Lévitique XX, 13). Dans un monde occidental infesté de contre-valeurs, de mensonges et d'impuretés, il est évident qu'il nous sera de plus en plus difficile de proclamer la Vérité de l'Evangile sans être immédiatement marginalisés, raillés et détestés par cette ivraie de plus en plus envahissante. Ce risque du martyre, qu'il soit physique ou moral, ne doit cependant pas nous faire peur. La puissante Vierge Marie sera toujours là pour nous soutenir, jusqu'au Calvaire s'il le faut (+) St Jean Chrysostome nous enseigne qu'à la vue du sang des martyrs, « les anges se réjouissaient, les démons frissonnaient, et Satan lui-même tremblait. Car ce n'était pas simplement du sang qu'ils voyaient, mais un sang salutaire, un sang sacré, un sang digne des cieux, un sang qui arrose continuellement les belles plantes de l'Eglise. Satan vit donc ce sang, et il frissonna : c'est qu'il se rappelait un autre sang, celui du Maître : c'était pour ce sang-là que celui des martyrs coulait. (...) En effet, qui est-ce qui ne se préparerait avec une grande joie à des épreuves qui doivent nous donner part aux souffrances du Maître, et assimiler notre mort à celle de Jésus-Christ ? Oui, c'est là une rétribution suffisante ; un honneur bien au-dessus de nos peines, une récompense bien plus grande que nos luttes, même avant de recevoir la possession du Royaume céleste. N'ayons donc point de ces frissonnements, lorsque nous entendons dire qu'un tel a souffert le martyre; frissonnons, au contraire, lorsqu'on nous apprend qu'un tel autre a pu faiblir et tomber, en présence de rémunérations si glorieuses. (…) Personne n'a aimé Dieu comme l'ont fait les martyrs. (...) Les maux si cruels et si insupportables que souffrent ici-bas les martyrs, ne durent qu'un court instant; mais quand ils ont quitté cette vie, ils montent aux cieux, précédés par les anges, escortés par les archanges; car les anges et les archanges ne rougissent pas de les avoir pour compagnons dans le service de Dieu; ils sont prêts à tout faire pour eux, puisque ceux-ci ont été prêts à tout souffrir pour Jésus-Christ leur maître commun. (...) Quand les athlètes de la foi montent au ciel, les anges accourent, et toutes les puissances célestes affluent de tous côtés, pour considérer leurs blessures; alors les martyrs sont accueillis et salués avec joie comme des héros qui reviennent de la guerre et du champ de bataille à la suite de plusieurs victoires et chargés de trophées; ils sont, par un cortége nombreux, conduits au Roi des cieux, au pied de ce trône d'où déborde une gloire infinie, là où les chérubins et les séraphins ont leur demeure. Parvenus en ce lieu, ils adorent celui qui est assis sur le trône, alors ils trouvent auprès du Maître un accueil plus bienveillant encore qu'auprès de leurs compagnons dans le service de Dieu. (...) N'avez-vous pas eu jusqu'ici horreur du martyre ? Et maintenant, ne le désirez-vous pas ? (...) ».

 


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1337623814chemindecroixjesus1. Tout d’abord, priorité au spirituel. Il faut prier pour la France sans se décourager ; ne pas hésiter à offrir le Saint-Sacrifice de la Messe pour cette fille aînée de l’Eglise, aujourd’hui pécheresse publique parmi les nations. A l’Île-Bouchard, la Vierge Marie a demandé aux enfants des prières pour la France ; grâce aux prières, la France a échappé de justesse au fléau communiste. Aujourd'hui encore, même si nous ne voyons pas de résultat immédiat, le Bon Dieu n’est pas insensible à nos prières. La plus grande des violences que l’on puisse faire au Diable, c'est notre prière, pratiquée avec humilité et confiance. Main dans la main avec la Vierge Marie, terreur des démons, récitons chaque jour notre chapelet, plus particulièrement pour l'Europe sombrant dans la décadence morale et l'apostasie générale. Le Curé d’Ars disait « qu’un Ave bien dit faisait trembler tout l’Enfer ». Prenons donc avec sérieux ses paroles en intensifiant notre prière quotidienne. La France est aujourd’hui prise en otage par les idéologies de mort, les dictatures du relativisme et un déferlement de "lois" contre-natures et perverses : elle attend sa libération future. Pourquoi ne pas réciter chaque jour 2 ou 3 dizaines de chapelet pour notre pays ? Mettons aussi toujours plus nos pas sur le chemin du Christ en offrant nos souffrances et nos sacrifices. Le Concile Vatican II nous enseigne que c'est en participant – selon notre mode propre  à la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ, que nous pourrons véritablement sanctifier notre âme mais aussi sauver celles des pauvres pécheurs.

 

2. Ensuite, faire pression sur les évêques. Nous n'accepterons pas la mollesse épiscopale du passé. A vous d’envoyer des lettres pour que ces derniers réagissent avec vigueur et fermeté. Exprimez vos craintes et demandez à votre évêque diocésain des prises de positions publiques pour contrer toutes idéologies s'opposant à la Loi Morale Naturelle. Demandez-lui d'en finir avec les discours-lénifiants de "paix", "d'amour", de "tolérance" et autres valeurs creuses des années 70. Exigez de lui le rappel systématique des grandes Vérités de Foi mais aussi de l'importance de la Loi Morale Naturelle pour les politiques. A titre d'exemple, le Bienheureux Cardinal Von Galen n'hésita pas à défier le régime national-socialiste par des sermons enflammés. Pourquoi les évêques français (mais aussi les prêtres) seraient aujourd’hui incapables d’imiter son exemple héroïque ? Prenez aussi du temps pour écrire directement à la Conférence Episcopale. Essayez de faire prendre conscience à cette Conférence Episcopale que nous vivons sous un véritable « terrorisme à visage humain » (CDF). Si personne ne fait pression sur la CEF, elle risque encore de manquer de courage, de conviction et de foi. Mobilisons-nous et n'acceptons pas la loi du silence ! Nous sommes l'Eglise ! Nous sommes le Peuple de Dieu ! Ne soyons pas, par notre tiédeur et notre compromission avec le péché, des « assassins de la foi » (Cardinal Daniélou).

  

3. Enfin, à vous de prendre des initiatives personnelles. Outre la prière, Saint Jean-Baptiste, Saint Thomas More mais aussi les Bienheureux Jakob Gapp et Franz Jägerstätter ont payé de leur sang pour avoir défendu, sans aucun compromis, la Vérité. Pourquoi ne serions-nous pas capables de les imiter ? Avec pacifisme et conviction, combattez à votre tour toutes les erreurs morales de nos contemporains en leur faisant prendre conscience que la Loi Morale Naturelle existe ; que le Bien existe ; que le Mal existe. Eclairez les consciences obscurcies par une évangélisation vraie. Montrez-leur que la Foi catholique  qui est rationnelle  n'enlève en rien la liberté de l'homme, mais au contraire, l'accomplit pleinement. Exprimez aussi votre joie de croire (+) (+) (+), non pas en une "morale", mais en l'Amour personnel et libérateur du Christ qui a donné sa propre vie pour notre salut éternel. Bien évidemment, il y aura des oppositions à notre combat, mais ne nous laissons pas impressionner par les nombreux démons déchaînés. Le Christ nous a prévenu : « Dans le monde, vous aurez à souffrir. Mais gardez courage, j'ai vaincu le monde » (Jean 16, 33). « Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car le Royaume des cieux est à eux ! Heureux serez-vous, lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on répandra sur vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux, car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés » (Matthieu 5, 10-12).

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28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 12:41

En France, le redressement de l'Eglise - et par conséquent de la liturgie et de tout ce qui tourne autour: catéchisme, vie sacramentelle... - ne se fera ni par la nomination de laïcs en responsabilité, ni par la création de secteurs interparoissiaux, ni par l'augmentation du nombre de bureaux, ni par la multiplication de réunions de concertation...
La reprise d'une véritable vie catholique dans les paroisses et les diocèses ne pourra se faire que grâce à l'action personnelle de prêtres et d'évêques ayant une solide personnalité bâtie sur la prière, les connaissances théologiques, la culture, l'amour de l'Eglise et du Successeur de Pierre. Bref, des personnalité au langage clair et qui ont le courage d'appeler un chat un chat et une erreur pastorale une erreur pastorale.

 

 

 

A l'image du pape Benoît XVI, de tels prêtres et de tels évêques peuvent passer par-dessus ce qu'on dit d'eux ou de ce qu'on pense d'eux, l'important étant, pour ces pasteurs de "tracer" - comme on dit d'un coureur cycliste qu'il "trace" - pour servir l'Eglise et non les intérêts de telle chapelle, de telle commission épiscopale ou encore de tel groupe momentanément bien en vue. De tels prêtres, de tels évêques, nous en avons. Pas encore assez malheureusement ! Leur courage et leur façon de préférer suivre le Successeur de Pierre plutôt que les modes pastorales ambiantes portent incontestablement des fruits : progressivement, sous leur conduite, la liturgie devient plus digne et les fidèles retrouvent le chemin des églises paroissiales; des séminaires s'ouvrent et des jeunes s'interrogent sur une possible vocation sacerdotale; la catéchèse devient un enseignement portant sur la doctrine et des parents inscrivent leurs enfants au catéchisme paroissial...
Certes, le tempérament de tels hommes de foi peut parfois heurter des fidèles au caractère mou et qui supportent mal les fonceurs. Un curé expliquait, par exemple, que lorsqu'il était arrivé dans la paroisse où son évêque l'avait nommé, il avait tout de suite mis les choses au point : "Désormais, on s'emploiera à célébrer la liturgie de l'Eglise et non plus celle des équipes liturgiques en place", avait-il annoncé au cours de sa première homélie. Les choses étaient clairement dites. Le résultat est qu'il a provoqué une levée de boucliers au sein de l'équipe liturgique en question dont les quelques membres n'ont pas tardé à démissionner et à ne plus venir à la messe du dimanche... parce qu'il ne leur était plus possible d'y parader.
Et ce curé d'ajouter : "J'ai pensé que ces fidèles-là iraient proposer leurs services dans les paroisses voisines où certains de mes confrères continuent à bricoler la liturgie. Mais non : j'ai compris qu'il n'allaient que là où ils peuvent se montrer, que là où la messe leur permet de se faire mousser... Bilan de l'opération : j'ai perdu 5 ou 6 fidèles à la messe dominicale, mais j'en ai gagné - façon de parler - une quarantaine d'autres qui ne venaient plus à l'église parce qu'ils ne supportaient plus la suffisance des deux ou trois personnes qui se croyaient propriétaires des célébrations et se pensaient indispensables pour "animer" la messe."
Regardons l'histoire de l'Eglise. Lorsque l'Epouse du Christ a traversé des crises, ce ne sont ni des commissions, ni des structures, ni des rassemblement de mitres qui lui ont permis un redressement spectaculaire, mais des hommes de foi : des pasteurs attachés au Siège de Pierre; des prêtres et des évêques ayant du tempérament et sachant parler cru pour secouer la torpeur des apparatchiks confortablement installés dans leurs vieilles certitudes pastorales.
On manque encore cruellement de tels pasteurs dans nos diocèses et nos paroisses ! Prions pour que le Saint-Père en trouve; prions pour qu'ils nous les donne; prions pour que ceux qui seront choisis "ne se dérobent pas en face des loups".

 

Pro Liturgia

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28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 09:47

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28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 08:54

1. Salvéte, flores Mártyrum,

Quos lucis ipso in límine

Christi insecútor sústulit,

Ceu turbo nascéntes rosas.

1. Salut, ô fleurs des Martyrs !

vous que, sur le seuil même de la vie,

le persécuteur du Christ a moissonnées,

comme un tourbillon enlève des rosés naissantes

 

2. Vos prima Christi víctima,

Grex immolatórum tener,

Aram sub ipsam símplices

Palma et corónis lúditis.

2. Vous êtes les premières victimes du Christ,

tendre troupeau d’enfants immolés ;

vous jouez innocemment sous l’autel même,

avec vos palmes et vos couronnes.

 

3. Iesu, tibi sit glória,

Qui natus es de Vírgine,

Cum Patre et almo Spíritu,

In sempitérna sæcula. Amen.

3. A vous soit la gloire, ô Jésus,

qui êtes né de la Vierge ;

ainsi qu’au Père et au Saint-Esprit,

dans les siècles éternels ! Ainsi soit-il.

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