28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 08:53

1. Audit tyránnus ánxius

Adésse regum Príncipem,

Qui nomen Israël regat,

Teneátque David régiam.

1. L’inquiet tyran vient d’apprendre

la naissance du Roi des rois,

de celui qui doit régir Israël,

et occuper le trône de David.

 

2. Exclámat amens núntio :

Succéssor instat, péllimur :

Satélles, i, ferrum rape,

Perfúnde cunas sánguine.

2. A cette nouvelle, il s’écrie tout éperdu :

« Un compétiteur s’approche et va vous détrôner ;

allez, satellites, prenez le fer,

inondez de sang les berceaux. 

 

3. Quid próficit tantum nefas ?

Quid crimen Heródem juvat ?

Unus tot inter fúnera

Impúne Christus tóllitur.

3. A quoi sert un tel forfait ?

Quelle est pour Hérode l’utilité de ce crime ?

Seul, le Christ échappe à ce grand carnage

et il se trouve en sûreté.

 

4. Iesu, tibi sit glória,

Qui natus es de Vírgine,

Cum Patre et almo Spíritu,

In sempitérna sæcula. Amen.

4. Gloire à vous, ô Jésus,

qui êtes né de la Vierge ;

gloire au Père, et à l’Esprit divin,

dans les siècles éternels. Ainsi soit-il.

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26 janvier 2006 4 26 /01 /janvier /2006 11:54

« (...) Vous aurez remarqué dans le texte de cette lettre [adressée aux prêtres pour le Jeudi saint], que j'ai présenté la ressemblance au Christ "Bon Pasteur" comme le meilleur critère d'authenticité sacerdotale (cf. n° 5) et la volonté d'offrir aux autres le témoignage d'une personnalité sacerdotale qui soit pour tous "un signe et une indication clairs" (n° 7) comme la façon la plus efficace d'être présents d'une façon "significative" au milieu des hommes d'aujourd'hui. 
En effet, ce n'est pas en cédant aux suggestions d'une facile laïcisation, qui s'exprime soit en abandonnant l'habit ecclésiastique, soit en adoptant les habitudes du monde, soit en prenant un métier profane, ce n'est pas ainsi qu'on devient efficacement proche de l'homme d'aujourd'hui. Cette assimilation pourrait peut-être, à première vue, donner l'impression d'établir des contacts directs avec lui. Mais à quoi cela servirait-il si le prix en était la perte de la capacité d'évangélisation et de sanctification qui fait du prêtre le sel de la terre et la lumière du monde ?
Le risque que le sel s'affadisse ou que la lumière se ternisse est déjà clairement exprimé par Jésus dans l'Evangile (cf. Mt 5, 13-16). A quoi servirait un prêtre qui serait tellement "assimilé" au monde qu'il en deviendrait partie intégrante par mimétisme et qu'il cesserait d'en être le ferment transformateur ? (...) »

 

Cf. Discours du pape Jean-Paul II à un groupe de jeunes prêtres de l'archidiocèse de Bologne, jeudi 19 avril 1979

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25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 14:04

Hymne pour le Temps de Noël (trouvée dans le très important recueil finlandais-suèdois "Piae Cantiones" publié en 1582).

Ce recueil contient une collection des cantiques et d'hymnes liturgiques de la fin du Moyen-Âge (15ème siècle).

 

 

 

372-Angels-and-Jesus.jpg1. Angelus emittitur,

Ave dulce promitur,

Semen Dei seritur;

Igitur 

Porta caeli panditur.

 

2. Vim natura patitur,

Filius concipitur,

Virgo non corrumpitur;

Igitur 

Porta caeli panditur.

 

3. Grex in nocte pascitur,

Caeli lumen funditur,

Laus in altis canitur;

Igitur 

Porta caeli panditur.

 

4. Gaudium praedicitur,

Pax quoque promittitur,

Bonis taren traditur;

Igitur 

Porta caeli panditur.

 

5. Novum sidus oritur,

Mortis umbra tollitur,

Mundi salus gignitur;

Igitur 

Porta caeli panditur.

 

6. Diligendus proditur,

Nil culpandus moritur,

Non vincendus capitur;

Igitur 

Porta caeli panditur.

 

7. Crico vota figitur,

Infernus destruitur,

Captivitas tollitur;

Igitur 

Porta caeli panditur.

 

8. Adam nexu solvitur,

Mors orco deprimitur,

Caput hostis teritur;

Igitur 

Porta caeli panditur.

 

9. Argumentis igitur

In his Christus sistitur,

Morte sic excluditur;

Igitur 

Porta caeli panditur.

 

 

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25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 12:00

Seigneur, vous avez usé envers moi d'un tel excès de bonté que vous m'avez choisi parmi un si grand nombre d'autres pour vous servir dans votre maison, au milieu de vos plus intimes serviteurs. Je comprends combien j'en suis indigne. Me voilà: Je veux correspondre à tant d'amour, je veux vous obéir. Puisque vous avez été si libéral pour moi que de m'appeler quand je ne vous cherchais pas, quand j'étais si ingrat, ne permettez pas que j'aie envers vous maintenant cette autre ingratitude extrême de vous abandonner, vous qui, pour l'amour de moi, avez donné votre sang et votre vie, et cela pour me rejoindre à un monde où par le passé j'ai perdu si souvent votre grâce et compromis mon salut. Puisque vous m'avez appelé, donnez-moi la force de vous obéir. J'en ai déjà fait la promesse, je la renouvelle aujourd'hui: mais, sans la grâce de la persévérance, je ne pourrais vous rester fidèle. C'est cette grâce que j'implore de vous et c'est par vos mérites que j'y prétends et que je l'espère. Donnez-moi le courage de vaincre les passions de la chair par lesquelles le démon compte me rendre infidèle. Je vous aime, mon Jésus, je me consacre tout à vous. Je vous appartiens déjà et je veux vous appartenir toujours. Marie, ma Mère et mon espoir, vous êtes la mère de la persévérance; cette grâce ne s'obtient que par vous, obtenez-la moi; je me confie en vous.

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25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 11:54

Seigneur Jésus,

jusqu'ici tu m'as préparé doucement

à te suivre comme disciple.

 

Maintenant que s'achève

ce temps de préparation,

il me semble que je t'entends dire,

comme jadis à Pierre:

"Et toi aussi tu m'abandonnes?"

Tu t'es attristé lorsque

tes amis te faisaient défaut.

Mais Pierre ne t'a pas laissé pour compte,

car il répondit:

"Seigneur, à qui irions-nous?

Tu as les paroles de vie éternelles."

 

Je me range du côté de Pierre.

Dans la prière et les conseils,

montre-moi, Seigneur,

le service que tu veux

que j'assure dans ta vigne

et donne-moi la force d'y être fidèle.

 

Marie, Mère et Modèle,

aide-moi à répondre d'un amour généreux

à l'appel de ton divin Fils.

 

Comité des vocations, le Conseil Suprême, les Chevaliers de Colomb

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25 janvier 2006 3 25 /01 /janvier /2006 11:45

O mon Jésus crucifié, vous savez que pour l'amour de vous j'ai déjà tout abandonné; mais puisque j'ai tout quitté, pourquoi me délaissez-vous ? Que dis-je, ô mon amour, prenez pitié de moi : ce n'est pas moi qui parle, c'est ma faiblesse qui me fait parler ainsi; je sais que je mérite toutes sortes de peines par rapport à mes péchés. Vous m'avez abandonné, comme je le méritais, et vous m'avez privé de votre assistance amoureuse avec laquelle malgré tout, bien que vous m'ayez abandonné et que je sois dans la désolation, je proteste que je veux vous aimer et vous bénir toujours. Ne me privez donc pas de la grâce de pouvoir vous aimer. Traitez-moi comme vous le voudrez. Seigneur, privez-moi de tout ce qu'il vous plaira; mais ne me privez pas de vous. O amour, entraînez-moi auprès de vous; que m'importe que vous me priviez de la consolation de le savoir; entraînez-moi avec force et arrachez-moi à la boue de mes défauts. "Secourez vos serviteurs, que vous avez rachetés par votre précieux sang". (Te Deum). Je veux être tout à vous, à quelque prix que ce soit. Je veux vous aimer de toutes mes forces; mais que puis-je, moi ? Votre sang est mon espérance. O Mère de mon Dieu, Marie, mon refuge, ne cessez de prier pour moi dans mes tribulations. Je me confie pour mon salut éternel dans le sang de Jésus-Christ et puis dans vos saintes prières : "In te, Dômina sperávi, vous dirai-je avec S. Bonaventure, non confùndar in aetérnum." Obtenez-moi la grâce de toujours aimer Dieu dans cette vie et dans l'éternité; et je ne demande rien de plus. Vive Jésus notre amour et Marie notre espérance.

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23 janvier 2006 1 23 /01 /janvier /2006 14:22

 

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22 janvier 2006 7 22 /01 /janvier /2006 20:48

 

messe-de-requiem

 

Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.

In memoria aeterna erit justus : ab auditione mala non timebit. 

 Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine.

 Le juste restera dans un souvenir éternel, duquel il n'a pas à craindre une mauvaise réputation.

 

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21 janvier 2006 6 21 /01 /janvier /2006 10:56

Notre-Dame, qui par votre oui avez changé la face du monde
Prenez en pitié ceux qui veulent dire oui pour toujours.
Vous qui savez à quel prix ce mot s’achète et se tient,
Obtenez-nous de ne pas reculer devant ce qu’il exige de nous.
Apprenez-nous à le dire comme vous dans l’humilité, la pureté, la simplicité et l’abandon à la volonté du Père.
Faites que tout au long de notre vie les « oui » que nous dirons après celui-là
Ne soient pas autre chose qu’un moyen d’adhérer encor(e) plus parfaitement à la volonté de Dieu
Pour notre salut et celui du monde entier.
Amen !

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21 janvier 2006 6 21 /01 /janvier /2006 10:33

En janvier 1966, soit un mois après la fin du Concile Vatican II, l'émission "Présence catholique" rencontre le Cardinal Charles Journet pour évoquer le lien entre l'Eglise catholique et le monde. Mais qu'est-ce que le monde ? Il convient d'abord de le définir, ce à quoi s'emploie le cardinal Journet avec la précision du professeur de théologie qu'il a été sa vie durant.

 

 

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17 janvier 2006 2 17 /01 /janvier /2006 11:56
Interview exclusive de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II accordée à FR3 dans sa résidence italienne de Castelgondolfo, à l'occasion de sa prochaine visite à Lourdes. Il répond en français à Michel Vial : - Sur la souffrance des malades "La souffrance se trouve dans la perspective de la Rédemption et c'est pour cela qu'elle est tellement bien vécue à Lourdes, où avec cette perspective de le Rédemption nous retournons toujours à sa source". - Sur son rôle autre que religieux "je suis un évêque, un pasteur, c'est tout". - Sur l'importance de sa mission au regard de sa propre sécurité, "je me trouve toujours dans les mains de Dieu, de la Providence et de la Mère".



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16 janvier 2006 1 16 /01 /janvier /2006 20:08

Marie, Mère de Jésus, Mère dans la foi
et disciple de ton Fils,
toi qui a permis à Jésus dans le foyer de Nazareth
de grandir en âge, en maturité et en grâce,
nous te confions toutes les mamans.
Qu’elles apprennent de toi
la fidélité à leur mission,
qu’elles soient pour ceux et celles
qu’elles ont mis au monde
donneuses de vie
chaque jour de leur existence
par leur écoute et leur tendresse.
Qu’elles apprennent de toi à être attentives
à ce qui grandit et mûrit
dans le coeur de leurs enfants,
qu’elles sachent aussi recevoir autant que donner,
qu’elles sachent reconnaître
les richesses du coeur et de l’esprit
de ceux et celles qu’elles ont
pour mission d’aider à grandir.

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16 janvier 2006 1 16 /01 /janvier /2006 09:32

 

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