14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 16:14

Si le chant grégorien a souvent été abandonné tout de suite après Vatican II, c'est parce qu'il ne suscitait pas toujours un grand enthousiasme chez les fidèles qui le chantaient ou l'écoutaient. De fait, les pièces grégoriennes étaient souvent exécutées avec beaucoup d'application mais sans vie, sans élan. Il faut bien avouer que rares étaient les paroisses dotées de scholae capables de chanter d'une façon qui ne soit pas "poussive".Qu'est-ce qui a pu rendre ce chant ennuyeux, peu apte à susciter l'enthousiasme des fidèles ? Très souvent, c'était la direction du maître de choeur. A des directions alambiquées correspondait un chant grégorien pesant et laborieux. Or le grégorien ne doit jamais être un chant lourd, exécuté avec une affectation telle qu'il devient assommant tant à interpréter qu'à écouter. Correctement chanté, le grégorien est toujours fluide, limpide. C'est ce qui le rend vivant, "intéressant", captivant. Le plaisir qu'éprouvent ceux qui le chantent doit savoir se communiquer à ceux qui l'écoutent. Comment faut-il le diriger pour le rendre attrayant ?

 

 

 

 

La première chose à ne surtout pas faire quand on le dirige (mais que font malheureusement beaucoup de maîtres de choeurs), ce sont des "moulinets" avec la main. Faire des mouvements ronds conduit 1) à chanter des syllabes à la place des mots et des phrases et 2) à briser tous les élans mélodiques, c'est-à-dire à interdire au chant de "décoller". La deuxième chose à faire est de veiller à ce que les choristes chantent des mots complets, des phrases complètes... et non uniquement des notes mises les unes à la suite des autres et "qui tombent comme des crottes de biques", disait un moine bénédictin avec humour. Il ne faut jamais oublier que le chant grégorien a été composé, retenu, transmis sans le support des notes. Les notes ne sont donc utiles que dans la mesure où elles nous permettent de déchiffrer une mélodie. Après ça, il faut les oublier et ne plus penser qu'au texte. Une petite histoire illustrera mon propos : il y a quelques temps, je dirigeais un groupe de fidèles. Il s'agissait d'apprendre les pièces du propre de la Toussaint. Parmi les personnes présentes, toutes avaient une admirable bonne volonté, mais peu étaient à l'aise dans l'exécution du grégorien... Nous avons "décortiqué" l'introït Gaudeamus, puis nous avons essayé de le chanter une fois, deux fois, trois fois... A chaque fois le résultat n'était pas terrible. J'ai alors dit aux choristes : « Oubliez votre partition : tenez-la à l'envers, chantez ce qui vous passe par la tête, n'importe quoi... Mais regardez bien les gestes que je fais ». Il s'agissait de détendre un peu l'atmosphère. Mais du coup, les gens ont été moins crispés sur les notes, ont fait davantage attention à la direction... Si bien qu'à la fin, quelqu'un a dit : « C'est vrai que finalement, c'est plus facile comme ça ! ». A la messe de la Toussaint, le lendemain, les pièces grégoriennes furent très bien chantées, avec naturel, pour le bonheur de tous : chantres, assistance... et célébrant. La troisième chose à éviter est le maniérisme. Le grégorien se chante de façon naturelle, bouche ouverte (sans mettre les lèvres en cul-de-poule), mâchoire inférieure souple... et non d'une façon affectée donnant l'impression que chaque son à produire est une épreuve à surmonter. Les sons doivent être clairs et les voyelles nasales (on, an, en) doivent être impérativement éliminées dès la première répétition d'une pièce : on prononce anne-gelorum et non pas angelorum comme dans le français "ange". Les liaisons doivent être supprimées : elles n'existent pas en latin ! On chante agnuss' Dei et non (comme on l'entend généralement dans la Messe XVII pour l'Avent et le Carême) Aaaaa - gnusde-i... ( "Gnusdé" ne signifie rien.) De même, dans le Credo, on chantePatrem' omnipotentem... et non Patre momnipotentem...

 

Enfin, une quatrième chose à éviter est cette sorte d'affection qui touche certains maîtres de chœurs : la "neumaticulite aiguë". La connaissance des neumes est incontestablement utile pour le dirigeant qui souhaite comprendre et respecter le phrasé et articulations mélodiques d'une pièce; mais elle n'est d'aucune véritable utilité pour le choriste. Le grégorien n'est pas l'objet d'études musicologiques : il est au service de la liturgie. Ses racines sont donc dans la prière et non dans les neumes. Les neumes ne sont donc intéressants que dans la mesure où ils ne sont pas pris pour eux-mêmes mais pour entrer au service d'une exécution priante et vivante du répertoire grégorien. Puissent ces quelques conseils permettre aux paroisses de renouer avec la tradition grégorienne, comme le demande si souvent Benoît XVI.

 

Pro Liturgia

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 15:48

Seigneur, donnez-moi la grâce et la force d'être simple, droite, souriante et pure avec les garçons. Seigneur, donnez-moi d'encourager mes proches et mes rencontres à vous aimer davantage, par l'exemplarité de mon attitude, le témoignage de ma joie et de ma charité. Seigneur, donnez-moi d'inspirer le respect autour de moi, et au besoin, de savoir l'imposer. Seigneur, donnez moi de garder mon coeur pur pour être capable de me donner totalement, le jour venu, comme mère et épouse de famille chrétienne, ou comme religieuse à vous consacrée. Que jamais, Seigneur, je ne sois l'occasion de tentations ou de chutes par ma toilette, ma tenue ; que jamais la familiarité ou la légèreté, les modes indécentes ne prennent place dans ma vie. Seigneur, il y a peut être quelque part un garçon qui, selon votre désir, sera mon mari et le père de mes enfants. Je veux me garder toute entière pour lui. Par amour pour vous et par amour pour lui, je vous promets, avec votre grâce, de m'en montrer digne. Pour lui, comme pour vous, je serai pure. Seigneur, vous me réservez peut être cependant, l'immense privilège de vous servir en vous faisant le don total de ma vie. Rendez moi docile et attentive à votre volonté. Gardez mon âme et fortifiez ma foi jusqu'à mon engagement définitif. Amen !

 

 

Lien : Litanies pour les jeunes filles

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 12:49

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 01:16

 

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« La messe dignement célébrée selon le missel de Paul VI serait déjà un grand progrès,

si les curieuses interprétations en partie aventureuses de la Sainte Messe pouvaient disparaître.

On ôterait le fondement de l'argumentation de bien des traditionalistes par ce moyen.

Dans le quotidien on est tellement suspendu à tant d'arbitraire liturgique qu'on doit souvent

courir chez les traditionalistes par pur désespoir. Aussi ça m'est arrivé par exemple à New York

ou à Paris, mais également à Munich où j'ai déjà vécu des choses « les plus dingues »

dans la Sainte Messe. » (Princesse de Thurn und Taxis, kathnews.de, septembre 2009).

 

 

On comprend parfaitement ;-(

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 23:00

 Asperges me Kyriale XI (orbis factor) + Credo I

 

 

• ANNEE A - TEXTES LITURGIQUES (DOMINICA IX "PER ANNUM")

 

- Deutéronome 11,18 ; 26-28 ; 32 : Ceux qui écoutent les commandements

- Psaume 31, 3 : C'est toi Seigneur, le rocher qui me sauve

- Romains 3, 21-28 : C'est par la foi que l'homme devient juste

- Matthieu 7, 21-27 : La maison bâtie sur le roc

 

• ANNEE B - TEXTES LITURGIQUES (DOMINICA IX "PER ANNUM")

 

- Deutéronome 5, 12-15 : La loi du sabbat

- Psaume 81, 3 : Criez de joie pour Dieu, notre force

- 2 Corinthiens 4, 6-11 : La faiblesse et la force de l'Apôtre

- Marc 2, 23 à 3, 6 ou Marc 2, 23-28 : Le sabbat est fait pour l'homme

 

• ANNEE C - TEXTES LITURGIQUES (DOMINICA IX "PER ANNUM")

 

- 1 Roi 8, 41-43 : "Seigneur, exauce l'étranger !"

- Psaume 117, 1 : Allez par le monde entier proclamer la Nouvelle

- Galates 1, 1-2 ; 6-10 : Il n'y a qu'un Evangile

- Luc 7, 1-10 : Jésus exauce le centurion romain à cause de sa foi

 

 


 

 

Introït de la Messe : "Réspice in me"

 

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 22:57

« O Rose parfumée, vermeille et pudique, qui avez toujours été épanouie  et  ornée  de couleurs  plus belles que l’arc-en-ciel, ô Rose bénie entre toutes les fleurs qui embaument le jardin mystique de l’Eglise, ô Rose, délice et ornement de la cour céleste, force et secours des faibles mortels qui sont attirés par l’odeur de votre piété à vous aimer et à vous invoquer comme leur protectrice spéciale dans tous leurs besoins, fortifiez, je vous en supplie, la vertu chancelante de mon cœur languissant par vos parfums, par la douce vivacité de vos couleurs et par l’abondante rosée des grâces dont vous êtes remplie, afin qu’animé par le désir de bénéficier de vos mérites, je m’efforce d’imiter vos vertus.

 

O Rose mystique, ô Mère et Vierge d’une chaste et incomparable fécondité, inspirez-moi un ardent amour pour la pureté de cœur, pour la mortification de mes passions pour la garde de mes sens intérieurs et extérieurs, afin que je puisse vous ressembler et vous plaire. Donnez-moi des mœurs pures et une volonté forte pour remplir mes devoirs envers Dieu, envers le prochain et envers moi-même. Que, par votre toute-puissante intercession, je plaise aux regards purs de Dieu et que j’en sois béni. J’obtiendrai infailliblement cette grâce si vous m’attirez fortement par la suave odeur de vos vertus et si vous m’animez par l’efficacité de votre puissant secours. O Vierge et Mère, candide et vermeille Rose de Dieu, priez pour moi qui ai recours à vous. »

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 19:55

 Asperges me Kyriale XI (orbis factor) + Credo I

 

 

 

• ANNÉE A - TEXTES LITURGIQUES (DOMINICA VIII "PER ANNUM")

 

- Isaïe 49, 14-15 : Dieu ne peut pas oublier son peuple

- Psaume 62, 2 : En Dieu seul, le repos de notre âme

- 1 Corinthiens 4, 1-5 : C'est Dieu qui juge : ne jugez pas

- Matthieu 6, 24-34 : Confiance en Dieu notre Père

 

• ANNÉE B - TEXTES LITURGIQUES (DOMINICA VIII "PER ANNUM")

 

- Osée 2, 16-17 ; 21-22 : Dieu nous fiance à lui dans la tendresse

- Psaume 103, 1 : Le Seigneur est tendresse et pitié

- 2 Corinthiens 3, 1-6 : L’Apôtre ministre de la Loi écrite dans les cœurs

- Marc 2, 18-22 : Jésus est l'Epoux qui apporte la joie

 

• ANNÉE C - TEXTES LITURGIQUES (DOMINICA VIII "PER ANNUM")

 

- Siracide 27, 5-8 (gr. 4-7) : La parole de l'homme révèle ce qu'il est

- Psaume 92, 2 : Il est bon, Seigneur, de chanter pour toi !

- 1 Corinthiens 15, 54-58 : Par Jésus Christ nous sommes vainqueurs de la mort

- Luc 6, 39-45 : l'aveugle, la paille et la poutre, le bon arbre

 

 

 

Introït de la Messe : "Factus est Dóminus"

 

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 18:21

(…) Un important courant critique va se fomenter et éclater ouvertement à l’encontre du magistère suite à la publication de l’Encyclique Humanae Vitae (1968). Beaucoup de chrétiens et de théologiens n’acceptèrent pas la position magistérielle sur la condamnation des moyens de contraception. La déclaration Persona Humana (1975) accentua la virulence de l’opposition par une remise en cause de la nature humaine et de la loi naturelle. Une dernière lettre de Jean-Paul II, Familiaris Consortio (1981) consommera la fracture entre le magistère et ce courant de pensé – que nous qualifierons de « séculier » – par une remise en cause de la compétence du magistère en matière de morale. Ce courant de sécularisation à l’intérieur même de l’Église radicalisera la position de l’écoute du monde encouragé par Vatican II. Séduits par les sciences humaines, les diverses idéologies du moment – comme le marxisme ou le positivisme – et une certaine exégèse, un certain nombre de théologiens et de penseurs chrétiens adhéreront imprudemment et sans réserve aux idées contemporaines. On identifiera l’Église au monde en annulant sa capacité de recul sur ce dernier : l’Église doit être dans le monde et comprise seulement à partir de lui. Dans cette perspective, les valeurs transcendantes de la révélation chrétienne auront tendance à être délaissées ou redéfinies au profit des seules valeurs humaines. Des valeurs comme la charité chrétienne seront redéfinies dans une perspective humaniste : pour être authentique, la charité – désormais plus facilement renommée « générosité » – doit contribuer au progrès social dans un engagement d’ordre politique. L’influence nietzschéenne au sein du christianisme contribuera à introniser un chrétien autonome capable de résoudre ses problèmes sans Dieu. On passe d’un point de vue théocentrique à un point de vue anthropocentrique, pour lequel on prendra soin d’éliminer toutes références à l’autorité, à la Tradition et à la foi, susceptibles de « polluer » une éthique chrétienne se voulant scientifique.

 

(…) En théologie morale, la sécularisation post-conciliaire jouera sur deux points importants. Le premier point d’achoppement sera la critique textuelle des textes sacrés par une exégèse basée sur des critères scientifiques. L’exégèse moderne – particulièrement l’exégèse historico-critique – va traiter les Écritures comme un texte classique. Nous ne contestons pas ici la nécessité de la critique textuelle, c’est un travail vital pour la recherche de la vérité. Mais dans le courant de sécularisation, la critique textuelle s’effectuera avec un arrière fond idéologique et, qui plus est, partira d’un apriori négatif sur le donné de la foi, quand la foi n’est pas purement et simplement mise à l’écart par soucis de vérité scientifique. Tout s’opère dans une lecture horizontale par le critère des seules sciences humaines. Le deuxième point problématique en morale va être la révision du dogme. Les dogmes chrétiens vont subir une réinterprétation idéologique. Ici aussi la démarche pourrait être bonne s’il s’agissait seulement de prendre en considération le contexte historique d’une formulation pour l’appréhender correctement. Mais cette lecture n’est pas exempte de notions idéologiques, l’influence des idées modernes marquent fortement la relecture et écartent des notions métaphysiques importantes, comme la pensée « substantialiste » des Pères de l’Église, avec pour conséquence la perte de la dimension ontologique qui pose la nature de la morale. Ces deux piliers sont importants pour la théologie morale qui se retrouve attaquée par des réinterprétations humanistes au moment où elle cherchait justement à retrouver ses fondements bibliques et ontologiques. La loi naturelle – fragilisée car encore tributaire des fondements nominalistes qu’on lui donne à ce moment là – sera relativisée aux vues des multiples cultures et de leurs évolutions historiques. La casuistique, dont le point de vue est considéré comme trop individuel, sera critiquée pour être remplacé par une dimension politique qui deviendra le critère de réflexion principal en morale (…).

 

 

Lien : Pour lire cet article remarquable dans son intégralité

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 15:22

Ne nous y trompons pas : en France, il faudra au minimum encore un siècle pour relever la liturgie des ruines dans lesquelles l’ont fait tomber les évêques de l’immédiat après-concile. Car mener à bien la « réforme de la réforme » de la liturgie telle que la conçoit Benoît XVI, c’est-à-dire pour redresser ce qui a été déformé et tordu par la « pastorale liturgique » mise en place dans nos diocèses, il faudra :

 

 

 

- changer totalement la mentalité du clergé et des fidèles laïcs ;

- démettre de leurs fonctions les membres des équipes liturgiques avant de supprimer les équipes elles-mêmes ;

- trouver des clercs qui sachent s'habiller et marcher correctement et non se dandiner dans des sacs en tergal ;

- liquider 90% des cantiques qu’on entend dans les églises et redonner la première place au chant grégorien ;

- dégager les chœurs des églises de tout ce qui ne doit pas s’y trouver, à commencer par les autels « face-au-peuple » qui ressemblent à des tables, à des podiums, à des caisses, à des machins ;

- faire appel à des organistes et à des maîtres de chœurs compétents et soucieux de servir la liturgie comme l’Eglise demande qu’elle soit servie ;

- avoir des prêtres ayant bénéficié d’une solide formation liturgique et décidés à ne suivre que le Missel romain ;

- pouvoir compter sur des évêques experts en liturgie et prêts à mettre fidèlement en œuvre les enseignements magistériels.

 

 

Rien de tout ceci n’est envisagé par les évêques de France. C’est dire qu’il ne faut pas espérer voir la lumière du bout du tunnel avant très longtemps.

 

Pro Liturgia

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 23:09

En ce 7ème Dimanche du Temps "per annum", la Liturgie de l'Église nous propose d'approfondir les enseignements du Christ pour notre salut. A l'opposé des païens que ne connaissent pas encore Son Amour inconditionnel, Il nous commande d'aimer nos ennemis (Année A + Année C) ; L'Évangile de l'Année B s'arrêtera sur la guérison d'un paralytique pour nous signifier que le Fils de l'Homme a le pouvoir de remettre les péchés... toujours pour notre salut éternel. Introït de la Messe : « Dómine, in tua misericórdia sperávi : exsultávit cor meum in salutári tuo : cantábo Dómino, qui bona tríbuit mihi. Ps. Usquequo, Dómine, oblivísceris me in finem ? úsquequo avértis fáciem tuam a me ? Gloria Patri… » (« Seigneur, j’ai espéré en votre miséricorde : mon cœur sera transporté de joie à cause de votre salut : je chanterai le Seigneur qui m’a comblé de biens et je célébrerai le nom du Seigneur Très-Haut. Ps. Jusques à quand, Seigneur, m’oublierez-vous sans cesse ? Jusques à quand détournerez-vous de moi votre face. Gloire au Père… ») Asperges Me Kyriale XI (orbis factor) + Credo I

 

 

 

• ANNÉE A - TEXTES LITURGIQUES (DOMINICA VII "PER ANNUM")

 

- Lévitique 19, 1-2 ; 17-18 : Tu aimeras ton prochain, car je suis saint

- Psaume 103, 1 : Le Seigneur est tendresse et pitié

- 1 Corinthiens 3, 16-23 : appartenir tous ensemble au Christ

- Matthieu 5, 38-48 : Aimez vos ennemis, soyez parfaits 

 

• ANNÉE B - TEXTES LITURGIQUES (DOMINICA VII "PER ANNUM")

 

- Isaïe 43, 18-19 ; 21-22 ; 24-25 : Dieu pardonne les péchés d'Israël

- Psaume 41, 2 : Guéris mon âme, Seigneur, car j'ai péché contre Toi

- 2 Corinthiens 1, 18-22 : Le "oui" du Christ commande notre loyauté

- Marc 2, 1-12 : Guérison d'un paralysé, signe du pardon des péchés

 

• ANNÉE C - TEXTES LITURGIQUES (DOMINICA VII "PER ANNUM")

 

- 1 Samuel 26, 2 ; 7-9 ; 22-23 : David refuse de se venger

- Psaume 103, 1 : Le Seigneur est tendresse et pitié

- 1 Corinthiens 15, 45-49 : Le Christ, nouvel Adam

- Luc 6, 27-38 : La loi du pardon

 

  

 

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 22:59

 « Esto mihi… ». C’est avec le Psaume 30 que s’ouvre la Liturgie de ce 6ème Dimanche du Temps "per annum". Clin d’œil de notre Mère Église pour nous indiquer déjà le but vers lequel nous allons nous mettre en marche prochainement : le Calvaire… C’est en effet ce Psaume que Jésus récitera sur la Croix. Introït de la Messe : « Esto mihi in Deum protectórem, et in locum refúgii, ut salvum me fácias. Quóniam firmaméntum meum et refúgium meum es tu, et propter nomen tuum dux mihi eris, et enútries me. Ps. In te Domine speravi, non confundar in aeternum: in iustitia tua libera me » (« Soyez pour moi un Dieu protecteur, un lieu de refuge afin que vous me sauviez ; car vous êtes ma force et mon asile ; et pour la gloire de votre nom, vous me dirigerez et me nourrirez. Ps. En vous Seigneur, j’espère ; que je ne sois point confondu à jamais ! Dans votre justice, délivrez-moi et sauvez-moi ») Asperges Me Kyriale XI (orbis factor) + Credo I





• ANNÉE A - TEXTES LITURGIQUES (DOMINICA VI "PER ANNUM")

 

- Siracide 15, 16-21 (gr. 15-20) : "Tu peux observer les commandements"

- Psaume 119, 1 : Heureux qui règle ses pas sur la parole de Dieu

- 1 Corinthiens 2, 6-10 : La sagesse de Dieu est ignorée du monde

- Matthieu 5, 17-37 : Surpasser la justice des scribes

 

• ANNÉE B - TEXTES LITURGIQUES (DOMINICA VI "PER ANNUM")

 

- Lévitique 13, 1-2 ; 44-46 : La loi ancienne sur les lépreux

- Psaume 102, 2 : N'oublie pas, Seigneur, le cri des malheureux

- 1 Corinthiens 10, 31 à 11, 1 : Montrez-vous imitateurs de Jésus-Christ

- Marc 1, 40-45 : Guérison d'un lépreux par Jésus-Christ 

 

• ANNÉE C - TEXTES LITURGIQUES (DOMINICA VI "PER ANNUM")

 

- Jérémie 17, 5-8 : Malédictions et bénédictions

- Psaume 1, 1 : En Dieu, notre espérance, en Dieu, notre joie !

- 1 Corinthiens 15, 12 ; 16-20 : Résurrection des morts et résurrection du Christ

- Luc 6, 17 ; 20-26 : Les Béatitudes et les malédictions

 

 
          

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 19:19

Ce qui nous caractérise, nous, post-modernes occidentaux, c’est l’inconsistance des propos et l’incohérence des comportements, avec, toutefois, une épaisse couche de bons sentiments, pour faire de ces gravats une sauce. Nous continuons, par exemple en France, de donner des leçons d’humanisme à la Terre entière, et nous oublions de nous en donner à nous-mêmes. 
Comment ose-t-on se croire porteurs d’humanisme, avec plus de six millions d’enfants avortés (trois fois la population de Paris), légalement dépecés dans le sein de leur mère, au mépris de cette déclaration des droits de l’homme, pourtant brandie à tous propos, que toute personne a le droit à la vie ? Quel futur proposer aux jeunes – par ailleurs rescapés de ces avortements, de la contraception et de l’eugénisme –, quand des millions de personnes se font stériliser (par exemple en Allemagne ou aux États-Unis) ? Comment ose-t-on répandre sur la société une nappe aussi écœurante de politiquement correct et de moralement consensuel, quand la plupart des personnages politiques, qui nous gouvernent ou le voudraient, ne cessent d’afficher leur ego à petit budget, leurs querelles lamentables, leur bi- ou leur trigamie factuelles, sans compter les palinodies de leurs discours et leurs reculades programmées sur les questions éthiques ? (Lire la suite sur Liberté Politique)

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 18:05

La spécificité d'un épiscopat catholique, qu'il soit japonais, italien, américain... ou même syldave, est de tourner dans le sens de rotation indiqué par Rome ou, pour être plus clair, dans le sens du Siège apostolique.
La spécificité de l'épiscopat français est de tourner habituellement en sens contraire de Rome. On trouve même, au sein de cet épiscopat si particulier, quelques évêques qui tournent sur eux-mêmes et sans parvenir à s'arrêter, comme s'ils étaient incapables d'échapper à un mouvement "lévogyre" initié dans les années 1968.
Ce mouvement inverse produit des liturgies "à la française" où la célébration de la foi passe loin derrière la célébration de convivialités factices; produit une catéchèse creuse qui n'apprend plus rien, ne transmet plus rien; produit des prêtres épuisés d'avoir à participer à des réunions plus stériles les unes que les autres; produit des séminaires diocésains où l'on démolit les rares candidats au sacerdoce trop attachés à suivre Benoît XVI; produit des Equipes d'Animation Pastorale (E.A.P.) où se retrouvent quelques laïcs soigneusement choisis parmi les fidèles les plus aptes à "enquiquiner" les rares pasteurs qui veulent mettre en application les enseignements des Souverains Pontifes...


 

C'est pour entretenir cette pastorale qui a depuis longtemps donné les preuves de sa stérilité, que l'épiscopat français continue, sous la houlette de quelques mitres influentes (Cf. ce qu'écrivait Mgr Gaidon à ce sujet), à "tourner" en sens contraire de Rome dans des structures diocésaines ou supra-diocésaines que le Cardinal Ratzinger avait un jour qualifiées d' "inutiles".
Par certains points, le fonctionnement de notre épiscopat français ressemble à celui de l'Education Nationale où, quand rien ne marche plus, on réunit des "experts" (qui sont à l'origine des dysfonctionnements constatés) qui créent une "commission" chargées d'élaborer une énième "réforme" qui ne fera qu'accentuer la crise tout en décourageant les enseignants qui font encore honnêtement leur travail. On ne fait pas autrement dans l'épiscopat français dont la devise semble être : « En tout, faisons l'inverse de ce que dit Rome ».
Souvenons-nous : lorsque le pape Benoît XVI a donné le Motu proprio Summorum pontificum accompagné d'une Lettre explicative adressée à tous les évêques et dans laquelle il demandait aux prêtres de « célébrer [la liturgie] avec beaucoup de révérence et en totale conformité avec les prescriptions du Missel [restauré à la suite de Vatican II] », le Cardinal Ricard avait immédiatement déclaré : « J'ai envie de dire aux catholiques, et en particulier aux prêtres: ne vous inquiétez pas ! Rien n'est changé dans votre façon de célébrée ».


 

Preuve évidente que quand Rome demande de tourner dans le bon sens pour corriger les innombrables erreurs et désobéissances qui affectent la célébration de la liturgie dans la quasi totalité des paroisses, il se trouve des voix officielles, au sein de l'épiscopat français, pour encourager à demeurer coûte que coûte dans le mouvement contraire. Ce qui revient non pas à désobéir ouvertement, mais simplement à ne pas obéir.
Mais devons-nous nous laisser entraîner dans ce mouvement giratoire inversé propre à l'épiscopat français et qui conduit de nombreux fidèles catholiques à tremper malgré eux dans une constante ambiance de "schisme spirituel" ?

 

Pro Liturgia

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