14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 15:16

Le 15 septembre (depuis la restauration liturgique de St Pie X en 1914), la Liturgie de l'Église nous invite à faire mémoire des douleurs de la Vierge Marie, Mère de notre Sauveur. « Votre peine, Vierge sacrée, a été la plus grande qu'une pure créature ait jamais endurée ; car toutes les cruautés que nous lisons que l'on a fait subir aux martyrs, ont été légères et comme rien en comparaison de Votre douleur. Elle a été si grande et si immense, qu'elle a crucifié toutes Vos entrailles et a pénétré jusque dans les plus secrets replis de Votre Cœur. Pour moi, ma très pieuse Maîtresse, je suis persuadé que Vous n'auriez jamais pu en souffrir la violence sans mourir, si l'esprit de vie de Votre aimable Fils, pour lequel Vous souffriez de si grands tourments, ne Vous avait soutenue et fortifiée par Sa puissance infinie » (Saint Anselme - "De l'exercice de la Vierge", I, 5) Confiteor + Kyriale X (Alme Pater)

 

 
      

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Eia, Mater, fons amóris, me sentíre vim dolóris

fac, ut tecum lúgeam (cf : Stabat Mater) 

       
 
 
La "mémoire obligatoire" de Notre-Dame des Sept-Douleurs  que l'Église nous invite, en cette Octave de la Nativité de la Vierge, à méditer plus particulièrement  a pour but de nous rappeler le martyre inouï qu'endura l'Auguste Vierge Marie en tant que Co-Rédemptrice du genre humain. L'Église honore en ce jour Ses incomparables douleurs, spécialement celles qu'Elle ressentit au pied de la Croix au moment de la consommation du mystère de notre Rédemption. Après s'être concentré sur le déchirement de l'âme de Marie au jour de la Passion de Son Divin Fils, jour où Ses souffrances atteignirent leur maximum d'intensité, la piété des fidèles s'est étendue à d'autres douleurs que la Divine Mère éprouva à différentes occasions de Sa Très Sainte vie. Pour illustrer les douleurs de la Vierge Mère, les peintres représentent Son Cœur percé de sept glaives, symbole des sept douleurs principales de la Mère de Dieu, qui la couronnèrent comme Reine des Martyrs. Voici la liste de ces sept douleurs dont le souvenir est cher aux vrais enfants de Marie :
      

1. La prophétie du Saint Vieillard Syméon (Luc, 2, 34-35)

2. La fuite de la Sainte Famille en Égypte (Matthieu, 2, 13-21)

3. La disparition de Jésus pendant trois jours au Temple (Luc, 2, 41-51)

4. La rencontre de la Vierge Marie et Jésus sur la via dolorosa (Luc, 23, 27-31)

5. Marie contemplant la souffrance et la mort de Jésus sur la Croix (Jean, 19, 25-27)

6. La Vierge Marie accueille Son Fils mort dans Ses bras lors de la déposition de Croix.

7. La Vierge Marie abandonne le Corps de Son Divin Fils lors de la mise au Saint Sépulcre.

 

Contemplons donc dans les bras de la Vierge Marie, l'Homme-Dieu crucifié à cause de nos iniquités et compatissons aux douleurs excessives de notre Mère du Ciel. Joignons nos larmes aux Siennes et détestons nos péchés qui ayant provoqué la mort de Son Divin Fils, ont également été la cause de Son intime martyre. Prions-La de nous obtenir du Sauveur les grâces nécessaires pour profiter de Ses exemples et imiter Ses vertus lorsqu'Il Lui plaira de nous faire part de Ses humiliations, de Ses douleurs et de Sa croix.

 

 

 

 


• TEXTES LITURGIQUES (SEPTEM DOLORUM BEATÆ MARIÆ VIRGINIS) :

 

- Hébreux 5, 7-9 : Tout Fils qu'Il était apprit de ce qu'il souffrit, l'obéissance

- Psaume 31, 2 : Prière dans l'épreuve : En Toi Seigneur, j'ai mon abri

- Jean 19, 25-27 ou Luc 2, 33-35 : Jésus et Sa Mère ou Prophétie de Syméon

 

 

 

Séquence de la Messe : "Stabat Mater"

Partitions du "Liber Usualis" (1961)

 

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        *** Solennité propre dans le calendrier de la Slovaquie (Patronne du pays) ainsi que dans

l'Ordre des Servites de Marie ; Fête propre dans l'Ordre des Passionistes (Congrégation

de la Passion de Jésus-Christ) ; Mémoire obligatoire au calendrier universel de l'Église

 
 
 
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commentaires

S
Cette année, j'ai pu chanter la séquence "Stabat Mater" dans ma paroisse pour la fête de Notre-Dame des douleurs ! Un véritable monument.
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2
Bonjour,Je suis perplexe devant votre liste des 7 douleurs de Marie, car- les deux dernières ne sont pas évangéliques,. D'ailleurs les évangélistes prennent la peine de citer les noms des femmes présentes au moment de l'ensevelissement de Jésus et Marie n'est pas citée (donc probablement absente)- parmi les femmes de Jérusalem de Luc 23 aucun nom n'est cité, pas plus Marie... que Véronique.Inutile d'insister sur l'historicité et la crédibilité de Marie au pied de la Croix (inconnue par ailleurs de synoptiques).D'autre part je pense que vous anticipez avec le terme Marie Co-rédemptrice ; l'utiliser est à ce jour hérétique, ou quelque chose comme cela.
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S
Que Jésus le Fils de Marie Notre Douce Mère qui est restée avec son Fils depuis sa Conception par l'action de L'Esprit Saint jusqu'à sa Mort sur la croix à cause de l'incrédulité des cœurs des Hommes continue à prier pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas et qui n'aiment pas Dieu. Qu'elle prie fortement pour ceux qui doutent de sa présence réelle dans nos vies. Bon temps de carêmes à tous. Soyez bénis.
A
<br /> <br /> Chers amis huguenots ,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tant que vous n’aurez pas compris qu'il existe une "Tradition", il nous sera impossible de discuter. La sola scriptura seule n’est que du fondamentalisme subjectiviste. Je veux bien argumenter le plus longtemps possible avec vous si et seulement si l’honnêteté intellectuelle est de mise. L’œcuménisme ne peut pas fonctionner sans cette qualité. Si vous ne croyez pas en la Tradition, je<br /> vous invite a aller brûler toute votre ‘’Tradition’’, c’est-à-dire les écrits de Luther, Calvin, Zwingli, etc… Lorsque vous aurez fait cela, on pourra discuter, pas avant. Il serait en effet<br /> absurde de considérer une Tradition qui commencerait au 16ème siècle et de nier en même temps celle des siècles antérieurs. C’est ce que vous faites malheureusement.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> Marie est historiquement au pied de la Croix. Relisez St Jean chapitre 19, 25. Il n’y a absolument rien d’hérétique que d’utiliser le terme de "Co-Rédemptrice". Bien que ce Dogme ne soit pas<br /> encore défini de manière infaillible, le Pape Pie XII a utilisé ce terme plusieurs fois. Il ne pose aucun problème.<br /> <br /> <br /> <br />