La joie au cœur, luttons sans cesse
Éclaireurs, Louveteaux, Routiers,
Pour mieux tenir notre promesse
Tels jadis les vrais chevaliers
Tenons ferme notre loi scoute
En nous battant contre le mal
La jungle, la brousse et la route
Nous guident au même idéal.
En une ardente confrérie
"Prêt à servir" de notre mieux
Notre prochain, notre patrie,
"Premier servi soit notre Dieu !"
Vivons ensemble l'aventure
D'un même élan, d'un même cœur,
Et découvrons dans la nature
Les bienfaits du Dieu créateur
Les monts neigeux, les vastes plaines,
Le vent, la forêt l'océan
Le ciel, les oiseaux nous apprennent
A rendre gloire au Dieu vivant.
Pour bâtir la cité future
Nous deviendrons des hommes forts
Au clair regard à l'âme pure
Bien trempés, maître de leur corps
Aux jours de doute ou de détresse
Veillons pour ne point défaillir
Prions ! Car notre faiblesse,
Dieu s'offre encore à nous bénir !
Nous sommes partis de bon matin avant le jour } ter
La nuit était comme un four
En chantant
Glory, glory alléluia } ter
Bon voyage pour tous les paras
Longue est la route qui serpente devant nous } ter
Mais nous irons jusqu'au bout
En chantant
Glory, glory alléluia } ter
Bon voyage pour tous les paras
Oui nous irons nous faire casser la gueule en cœur } ter
Mais nous reviendrons vainqueurs (pour défendre notre honneur)
En chantant
Oui nous avons les traits tirés les pieds poudreux } ter
Mais nous reenons heureux
En chantant
Glory, glory alléluia } ter
Bon voyage pour tous les paras
1. Ô Sari Marès, belle amie d’autrefois,
En moi tu demeures vive.
L’amour est plus fort que la vie et que les vents :
Qui peut arrêter son élan ?
R. Je veux te revoir, ô mon vieux Transvaal
Plaine semée de chaumes
Où le vent parfumé dans les arbres toujours verts,
Sans cesse d’amour nous parle
Où le vent parfumé dans les arbres toujours verts,
Nous parle d’amour toujours.
2. Et quand je pris l’eau pour quitter mes amours,
Le diable gonflait la voile.
Depuis en mon âme rien ne peut effacer
Les claires images d’antan.
1. Adieu vieille Europe
Que le diable t'emporte,
Adieu vieux pays,
Pour le ciel si brûlant de l'Algérie
Adieu souvenir, notre vie va finir
Il nous faut du soleil, de l'espace,
Pour redorer nos carcasses.
R. Nous les damnés de la terre entière
Nous les blessés de toutes les guerres
Nous ne pouvons pas oublier
Un malheur, une honte, une femme qu'on adorait.
Nous qu'avons l'sang chaud dans les veines
Cafard en tête, au cœur les peines,
Pour recevoir, donner les gnons, crénom de nom,
Sans peur, en route pour la Légion
2. Salut camarades,
Donnons-nous l'accolade,
Nous allons, sac au dos, flingue en main,
Faire ensemble le même chemin,
A nous le désert Comme au marin la mer,
Il nous faut du soleil, de l'espace,
Pour redorer nos carcasses.