21 février 2007 3 21 /02 /février /2007 23:00

Face aux lois bioéthiques, les catholiques sont invités à faire “objection de conscience“, a estimé Mgr Elio Sgreccia, président de l’Académie pontificale pour la vie, le 20 février. Il intervenait au cours de la conférence de presse de présentation du Congrès international ‘Conscience chrétienne et droit à la vié qui se déroulera au Vatican les 23 et 24 février prochains sous l’égide de l’Académie pontificale pour la vie.

 

 

 

 

 

 

 

« L’avortement chimique, la recherche sur les cellules souches qui impliquent la mort des embryons et les autres formes de violation de la vie » sont des sujets sur lesquels les catholiques doivent opposer leur objection de conscience, a expliqué Mgr Sgreccia devant la presse. « Nous sommes convaincus que, non seulement il y a une place légitime pour la conscience chrétienne dans la société pluraliste, mais qu’elle est utile pour toute la société, car la conscience chrétienne peut s’exprimer et offrir sa contribution », a-t-il insisté. Pour le président de l’Académie pontificale pour la vie, il faut « former la conscience chrétienne face à ces questions, en expliquant ses références, sa nature et ses devoirs à la lumière de la foi dans un dialogue utile avec les différents courants culturels ». Pour lui, l’objection de conscience « accompagnée de l’amour de la vérité et du respect d’autrui, n’est pas une fuite des responsabilités mais un témoignage constructif. Dans ce domaine de la vie et de la santé se manifestent aujourd’hui de nouveaux cas de figure devant lesquels médecins et corps médical doivent mettre en pratique l’objection de conscience ».

Interrogé par la presse, Mgr Sgreccia a ainsi estimé que les mariages homosexuels et l’adoption d’enfants par ces couples étaient des cas qui relevaient de l’objection de conscience. Il était interrogé sur la législation britannique contre les discriminations qui étend le droit d’adopter des enfants aux couples homosexuels. Les agences d’adoption, laïques et catholiques, ont jusqu’à 2008 pour appliquer cette loi.

Pour Mgr Jean Laffitte, vice-président de l’Académie pontificale pour la vie, qui intervenait aussi au cours de cette présentation, « la tolérance idéologique a toujours été liée à un concept individualiste de la conscience morale. Dans le meilleur des cas, les normes reçues par l’autorité morale, par la tradition sociale, par les instructions de l’autorité religieuse sont considérées comme des indications, sans doutes intéressantes, ou opinions qui stimulent la réflexion, mais dans tous les cas ces normes ne compromettent pas le sujet moral ».

 

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