12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 08:25

« La majeure partie des problèmes concernant l’application concrète de la réforme liturgique est liée au fait que l’on n’a pas accordé suffisamment d’attention au poids donné par le Concile Vatican II à la fête de Pâques […]. Pâques signifie que la croix et la résurrection sont inséparables […]. La croix est au centre de la liturgie chrétienne, dans toute sa gravité : un optimisme béat qui nie la souffrance et l’injustice dans le monde et pour qui être chrétien se réduit à être bien élevé n’a rien à voir avec la liturgie de la croix. La rédemption a coûté à Dieu la souffrance et la mort de son fils. Ainsi l’ « exercitium » de la rédemption qui, selon le texte conciliaire, est la liturgie, ne peut se produire sans les purifications et les maturations qui nous viennent de la suite de la croix. » (J. Ratzinger, Teologia della liturgia, LEV, Cité du Vatican, 2010.)

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