13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 11:44


La mort n’est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi. 
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu m’as toujours fait.
N’emploie pas un ton différent.
Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie avec moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été
sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.

La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été : le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée,
Simplement parce que je suis hors de ta vue,
Je ne suis pas loin,
juste de l’autre côté du chemin...
tu vois, tout est bien.

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commentaires

P
Grossière erreur d'attribution ! Ce texte, absolument étranger au style et à la phraséologie de saint Augustin, est en réalité la traduction d'un passage du sermon "The King of Terrors" prononcé en 1910 à la cathédrale Saint-Paul de Londres par Henry Scott-Holland pour les funérailles d'Edouard VII.
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