17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 09:47

Alors que la liturgie devrait être le lieu de l’harmonie, de la cohérence et de la beauté, dans la plupart des églises paroissiales et cathédrales de France elle apparaît comme le réceptacle des lubies comportementales et vestimentaires du clergé. Lubies comportementales de ces prêtres - et évêques - qui ne savent plus ni se déplacer dans un chœur ni se tenir devant un autel et qui croient « donner du sens » à la liturgie en célébrant avec tout leur « moi » sentimental, familier, racoleur... auquel s’ajoutent souvent des voix à peine justes mais toujours trop fortes. Lubies vestimentaires de ces prêtres - et évêques - capables de s’habiller avec des ornements liturgiques disparates ou de se contenter, en guise d’aube, de ce vêtement au manches flasques, au col baillant, et dont on a pu dire qu’il ressemblait plus à un « sac à bedaine » qu’à une aube.

 


Toutes ces lubies cléricales qui rendent les célébrations d’autant plus misérables et fausses qu’on y ajoute des gadgets pour tacher de les rendre « intéressantes », sont le fait d’un clergé qui n’a eu aucune formation liturgique, que personne n’a jamais repris lorsqu’il faisait des fautes de goût, et qui ignore totalement les bases de l’ « ars celebrandi ». C‘est ainsi que la laideur et la désinvolture se sont incrustées durablement dans les célébrations « à la française » dont le style le plus achevé se découvre généralement lors des grands rassemblements diocésains.

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