21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 07:46

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 19:08

Dans "La liturgie, mystère du salut", un livret d'une soixantaine de pages publié en italien par les éditions San Paolo de Milan et en français par les éditions Artège de Perpignan, Mgr Guido Marini, Maître des cérémonies pontificales du pape, revient sur 5 points qui touchent directement à la célébration de la messe : la liturgie sacrée, l'orientation de la prière, l'adoration et l'union à Dieu, la participation active, la musique sacrée ou liturgique. Celles et ceux qui lisent les publications de Pro Liturgia n'apprendront probablement rien de neuf en parcourant les lignes de Mgr Marini. Il est cependant intéressant - et surtout réconfortant - de constater qu'aujourd'hui, ce ne sont plus seulement des association comme la nôtre qui dénoncent des liturgies peu conformes à ce que Vatican II a vraiment voulu, mais aussi des prélats, des évêques, des cardinaux, le pape..

 

 

 

http://idata.over-blog.com/0/21/41/34/2010/guidomarini.gifDans le chapitre 1, Mgr Marini insiste sur le caractère "sacré" de la liturgie. Prenant appui sur le sens de la liturgie qu'ont les Orientaux et citant le Cardinal Ratzinger, l'Auteur souligne qu'il est nécessaire de souligner l' "objectivité du rite liturgique" et, reprenant les termes de l'ex-Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, rappelle qu' "affirmer le caractère sacré de la liturgie a pour conséquence de souligner le fait qu'elle ne se nourrit pas d'inventions passagères et de trouvailles toujours plus innovantes de quelques individus ou groupes." Dans le chapitre 2, le Maître des cérémonies du Saint-Père aborde la question de "l'orientation de la prière liturgique". Rappelant que le fait de se "tourner tous ensemble vers le Seigneur" - prêtre et fidèles laïcs - au cours d'une célébration liturgique, est "une attitude extérieure qui manifeste une attitude spirituelle correcte", Mgr Marini redit combien il est capital de tout faire pour que, à la messe, ce ne soit pas le célébrant qui apparaisse comme important, mais le Seigneur : "La vue, en vérité, est obscurcie et empêchée si les yeux demeurent fixés sur ce qui est seulement présence de l'homme et de son oeuvre." D'où l'urgence de rappeler aux prêtres qu'ils ont à s'effacer au cours des célébrations, afin de laisser l'attention des fidèles se porter librement sur Celui que l'on célèbre. D'où aussi le fait qu'il est "tout à fait légitime de célébrer la messe [dans sa forme "ordinaire"] sur les anciens autels lorsque les caractéristiques architecturales et artistiques de nos églises le permettent", la messe "face au peuple" ne devant pas être tolérée dès lors qu'on cherche à la justifier à l'aide d'une quelconque théologie. Le chapitre 3 permet à l'Auteur d'insister sur l' "adoration", laquelle, il faut le reconnaître, a été rendue difficile dans les messes bavardes et agitées que nous avons souvent à subir dans nos paroisses. Jean-Paul II a enseigné que "dans l'événement pascal et dans l'Eucharistie qui l'actualise au cours des siècles, il y a un "contenu" vraiment énorme dans lequel est présente toute l'histoire en tant que destinataire de la grâce de la rédemption. Cette admiration doit toujours pénétrer l'Eglise qui se recueille dans la célébration eucharistique." Mgr Marini rebondit sur ces lignes pour rappeler que ce sont la beauté, la noblesse et l'harmonie imprégnant la liturgie qui conduisent à l'adoration et à l'union avec Dieu : "Dans la liturgie en général, et dans la liturgie eucharistique en particulier, tout [la musique, les chants, le silence, la manière de proclamer la Parole de Dieu, les vêtements liturgiques, les objets du culte, l'espace liturgique lui-même] doit être centré sur l'adoration, et tout le déroulement des rites doit aider à entrer dans l'adoration que l'Eglise fait de son Seigneur." Au chapitre 4, il est question de la "participation active". Une notion très mal comprise depuis Vatican II puisque l'expression "participatio actuosa" qui figure dans la Constitution conciliaire sur la liturgie a été mal traduite en français par "participation active". Mgr Marini rappelle qu'on "participe activement" lorsqu'on accomplit sa fonction propre - et uniquement sa fonction propre ! - au cours de la célébration liturgique, lorsqu'on suit avec attention ce qui se fait à l'autel, lorsqu'on veille à acquérir une meilleure compréhension de la Parole de Dieu, des prières et des rites, lorsqu'on unit sa voix à celle des autres dans le chant qui revient à l'assemblée... etc. "Mais tout ceci n'est cependant en rien une participation active si cela ne conduit pas à l'adoration" du Christ présent sur l'autel. Et l'Auteur de souligner que la véritable "participation active" n'est pas dans ce qui consiste à rendre immédiatement le plus de choses possibles directement compréhensibles au cours d'une célébration, puisque l'entrée dans le mystère de Dieu se fait aussi par ce qui touche le coeur. Le chapitre 5, le dernier donc, aborde la question de la musique. Evoquant les enseignements du Concile de Trente intégrés dans ceux du Concile Vatican II, Mgr Marini rappelle que "la musique sacrée n'est en aucun cas l'expression d'une pure subjectivité [mais qu'elle] doit être enracinée et s'appuyer sur les textes de l'Ecriture ou de la Tradition, afin de les célébrer et de les communiquer." Voilà pourquoi l'Eglise a toujours cherché à établir une claire distinction entre la musique sacrée et le chant liturgique - celui qui conduit à dilater la Parole de Dieu -, et les autres formes musicales. Sale temps pour les compositeurs - dont nous ne citerons pas les noms ici - qui ont manoeuvré pour que les prêtres et les équipes liturgiques farcissent les célébrations de leurs chants portant à la désacralisation !

 

Mgr Marini termine son exposé par des paroles que nous ne pouvons que faire pleinement nôtres : "Depuis quelques années se font entendre dans l'Eglise des voix qui en appellent à un nouveau mouvement liturgique, à un mouvement en partie analogue à celui qui posa les bases du second concile du Vatican et qui soit capable d'accomplir la "réforme de la réforme", de faire faire un pas de plus dans la compréhension de l'authentique esprit de la liturgie et de sa célébration. Peut-être réalisera-t-il ainsi la réforme providentielle de la liturgie que les pères conciliaires avaient appelée mais qui, dans sa réalisation, n'a pas toujours été heureuse. Il est certain que tous doivent participer à ce nouveau mouvement liturgique, à commencer par les prêtres. Puissent, avec l'aide du Seigneur et la Très Sainte Vierge Marie, les développements ultérieurs de la réforme être le fruit de notre amour sincère pour la liturgie dans la fidélité à l'Eglise et au Pape."

 

 

Mgr Guido MARINI, La liturgie, mystère du salut, Ed. Artège, Perpignan, 2010, 65 pages,

6,90 euros. Préface de Mgr Raymond Centène, Evêques de Vannes. Pro Liturgia

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 17:54

Le pape s'est exprimé devant quelque 15 000 jeunes enthousiastes, à la fin de son voyage à Malte, le 18 avril. Devant les jeunes Maltais, le pape a souligné combien « chaque rencontre personnelle avec Jésus est une expérience irrésistible d'amour ». « Dieu aime chacun de nous avec une profondeur et une intensité que nous pouvons difficilement imaginer ». « Il nous connaît intimement, il connaît tous nos talents et tous nos défauts ». Dieu « nous aime tellement, qu'il désire nous purifier de nos imperfections et renforcer nos vertus si bien que nous puissions avoir la vie en abondance », a encore expliqué le pape. Ainsi, « quand il nous fait un reproche parce que quelque chose dans nos vies lui déplaît, il ne nous rejette pas, mais il nous demande de changer et de devenir plus parfaits ». « N'ayez pas peur », a encore une fois lancé le pape à tous ceux « qui désirent suivre le Christ ». « Certainement rencontrerez-vous une opposition au message de l'Evangile », a-t-il poursuivi. « La culture d'aujourd'hui, comme toute culture, encourage des idées et des valeurs qui sont parfois incompatibles avec celles vécues et prêchées par notre Seigneur Jésus-Christ ». Mais si elles sont souvent « présentées avec un grand pouvoir de persuasion, renforcé par les médias et par la pression sociale de groupes hostiles à la foi chrétienne », le pape a encore une fois invité à ne pas avoir peur mais à se réjouir de l'amour de Dieu pour nous. « Faites-lui confiance, répondez à son invitation à être ses disciples, trouvez un aliment et un remède spirituel dans les sacrements de l'Eglise ».

 

Dans son discours, le pape a enfin invité les jeunes Maltais à « être fiers » de leur pays, « seul parmi les Etats de l'Union Européenne » à défendre à la fois « l'enfant qui n'est pas encore né » et à encourager « la stabilité de la vie de famille en disant non à l'avortement et au divorce ». « Je vous exhorte à maintenir ce courageux témoignage rendu à la sainteté de la vie et à la place centrale du mariage et de la vie familiale pour une société saine », a affirmé le pape. En cette Année sacerdotale, Benoît XVI a aussi invité à « être ouverts à la possibilité que le Seigneur puisse appeler certains de vous à se donner totalement au service de son peuple dans le sacerdoce ou dans la vie consacrée ».

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 07:14

« Evêques de France, vous n’avez qu’un seul parti à prendre, le parti de Dieu, et vous nous donnez depuis quelque temps un christianisme dévitalisé, dépouillé de ses mystères et de ses miracles, réduit à la sociologie et à l’histoire, et qui est à la religion ce que le centrisme est à la politique. Vous multipliez les concessions à la mode intellectuelle, les compromis avec le monde ; or le monde qui vit dans l’angoisse et la pénurie spirituelle ; le monde qui a eu des espérances et n’a plus que des désillusions, attend de vous des raisons de croire, et votre timidité ne lui fournit que des raisons de douter. Vous parlez de moins en moins comme saint Paul, et de plus en plus comme un sénateur centriste. » (André Frossard, Le parti de Dieu, éd. Fayard.)

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 09:04

Sermon de l’Abbé Guy Pagès sur l’importance de la famille.

(le 24ème Dimanche per annum, le 16 septembre 2012) :

 

 

 

http://img.over-blog.com/333x443/0/21/41/34/2010/famillemartin.jpgJésus et Isaïe viennent de nous rappeler que la Croix marque inévitablement la vie du serviteur de Dieu. Nous pouvons en dire autant de la famille chrétienne, appelée elle aussi à servir Dieu, qui est Amour [1]. Dieu, en effet, n’est pas seulement unique comme le confessent juifs et musulmans, mais aussi Trinité, c’est-à-dire : Famille, Communion de personnes, celle du Père, du Fils et du Saint Esprit… Famille ! Qui ne voit la croix marquer aujourd’hui les familles ? Que ce soit le libéralisme privilégiant l’individu au détriment de la protection de l’institution du mariage et de la famille, et donc du bien commun, et en particulier de celui des enfants ; que ce soit le marxisme imprégnant encore tellement les mentalités, dont, au dire de Karl Marx, l’une des tâches essentielles est « l’abolition de la famille [2] » – credo repris par le socialisme : « La famille, écrivait L’hebdo des socialistes du 29 janvier 1999, est un instrument de perpétuation des hiérarchies sociales et des inégalités [3] » ; que ce soit la franc-maçonnerie qui s’emploie depuis plus de deux siècles à organiser la vie sociale comme si n’existaient ni Dieu, ni loi divine ou naturelle, et donc aucune possibilité pour l’homme de connaître la vérité objective avec certitude ; que ce soient les lobbies féministe et homosexuel, et autres dépravés, attachés à la légalisation du divorce, de la contraception, du concubinage, et maintenant du « mariage » des homosexuels ; ou encore l’expérimentation sur les embryons humains, l’avortement ou l’euthanasie… il est indéniable que, d’une façon diversifiée et générale, se déroule sous nos yeux une guerre totale contre la famille… Il serait naïf et suicidaire pour les familles d’imaginer que toutes ces modifications actuelles de comportements et de mœurs sont un fruit du hasard… Il existe une volonté délibérée de détruire la famille… Et pourquoi veut-on détruire la famille ? Parce qu’elle est la plus belle image de Dieu, et la gardienne du sacré ! Or ce monde ne voulant pas d’autre Dieu que lui-même s’emploie à détruire, non pas Dieu, qu’il ne peut atteindre, mais Sa plus belle image : la famille ! Comme on l’a très bien dit : « La raison de ces attaques contre l’idée même de famille est enracinée dans le fait que de nombreuses personnes n’acceptent plus l’idée d’une “loi naturelle” et n’acceptent pas non plus les institutions naturelles. En réalité, la raison profonde est qu’ils refusent Dieu, origine de la loi naturelle [4]. »

 

C’est ainsi que nous en sommes arrivés au point où le gouvernement, abusant de son pouvoir, s’apprête à légaliser non le mariage d’homosexuels, puisque c’est en soi impossible, aussi vrai que « marier » implique le mélange de ce qui est différent (on marie des couleurs différentes, non la même), mais l’union de « paires », aussi stériles que ce que le mariage, union des époux, est par nature ordonné à la procréation, fécondité et bénédiction de l’union de leurs êtres complémentaires. La différence sexuelle est l’une des premières limites que l’enfant rencontre. Si je suis garçon je ne suis pas fille et si je suis fille ne suis pas garçon. Cette limite lui permet de réaliser qu’il n’est pas « tout ». La société où les papas sont des mamans et les mamans des papas, est la Tour de Babel, l’humanité qui niant sa condition limitée, de créature, cherche à s’élever jusque dans le Ciel, à se prendre pour le « tout », Dieu même. Cette abomination sodomesque faisant violence à la moralité publique, aux familles, au bien des enfants, conduit la société à sa perte aussi sûrement qu’elle damne ceux qu’elle souille (1 Co 6.9-10 ; Ga 5.21 ; Ep 5.5; Rm 1.24-32 ; Ap 22.15). Il est temps de se rappeler ce que Jean-Paul II a enseigné dans sa si belle exhortation apostolique sur les tâches de la famille chrétienne : « Ce sont les familles qui en premier lieu doivent faire en sorte que les lois et les institutions de l’État non seulement s’abstiennent de blesser les droits et les devoirs de la famille, mais encore qu’elles les soutiennent et les protègent positivement. Il faut à cet égard que les familles aient une conscience toujours plus vive d’être les “protagonistes” de ce qu’on appelle “la politique familiale” et qu’elles assurent la responsabilité de transformer la société ; dans le cas contraire, elles seront les premières victimes des maux qu’elles se sont contentées de constater avec indifférence [5] ».

 

Selon les termes du Catéchisme de l’Église catholique, « la famille chrétienne est une communion de personnes, trace et image de la communion du Père et du Fils et de l’Esprit-Saint. Son activité procréatrice et éducative est le reflet de l’œuvre créatrice du Père [6]. » Et si elle est par nature « évangélisatrice et missionnaire [7] », alors, on comprend que la destruction du lien sacré qui relie la famille à Dieu doive être brisé par les idéologues du bonheur à la mesure de l’homme seul… C’est ce qu’a bien compris, par exemple, Élisabeth Badinter, lorsqu’au sujet de la Révolution française, elle écrit dans son livre L’un est l’autre : « En tuant le roi, les révolutionnaires français portèrent un coup décisif au pouvoir de Dieu et à celui du père. […] Toute émancipation est d’abord libération par rapport au père. […] Le rejet du roi et du père […] est celui de toute transcendance. La révolte ne pouvait épargner Dieu, le Père universel du genre humain. […] Les philosophes du XIXe siècle […], tirant les conséquences de la Révolution française, ont proclamé la mort de Dieu, celle-ci apparaissant comme la condition nécessaire de la libération de l’humanité. […] En affirmant la transcendance de l’Homme, les nouvelles “Tables de la loi” introduites en 1789 font de lui un dieu. Dorénavant, ce sont les hommes qui légifèrent pour eux-mêmes [8]. » Par voie de conséquence, le tour d’esprit révolutionnaire est aussi le rejet de toute notion de nature humaine, d’ordre naturel des choses telles qu’elles ont été créées. C’est désormais l’homme qui doit inventer la réalité. « Je pense donc je suis [9] »… « Vous serez comme des dieux [10] ! »… Apparaît donc clairement pour les familles le devoir de chérir leur relation avec Dieu, dans l’intérêt même de leur survie. Car c’est Dieu qui a créé la famille, et la sanctifie par la grâce donnée dans Ses sacrements. La famille, contrairement à ce que l’on cherche à nous faire croire, n’est pas un produit culturel, malléable et transformable au gré des errements et des vices d’une minorité agissante. Elle est, comme l’enseigne le Catéchisme de l’Église catholique, « trace et image de la communion du Père et du Fils et de l’Esprit Saint [11] ». Et c’est seulement dans la communion avec le Dieu-Trinité qu’elle trouve son sens et son épanouissement véritables…

 

anyquestionLe lien nécessaire des familles avec Dieu s’affirme, se fortifie et se renouvelle par la prière familiale quotidienne. Pourquoi les familles sont-elles aujourd’hui tellement blessées, meurtries, divisées ? Parce qu’à la différence d’autrefois, elles ont perdu l’habitude de la prière quotidienne ! Il n’est pas possible de gagner le pari d’une vie conjugale et familiale heureuse sans une sérieuse vie de prière, personnelle et familiale. C’est dans la vie de foi de leur famille que les enfants apprennent à connaître Dieu, à y découvrir leur vocation d’enfants de Dieu. L’exemple des parents est fondamental. Si des enfants voient leur famille réunie chaque jour pour adorer Dieu, Lui rendre grâce, Lui confier soucis et intentions, et recevoir de Lui la paix, la sagesse et tous les dons de l’Esprit, alors ils grandiront dans cette paix, cette sagesse et cette vie avec Dieu qui est le Salut de ceux qui L’aiment ! Si l’amour spirituel de leurs parents leur a révélé celui de Notre Seigneur, Lui qui nous aime à en mourir sur une croix comme chaque Messe en est la preuve, que pourra-t-il alors leur manquer ? Le psaume d’aujourd’hui illustre bien cette vérité : « Je L’aime, le Seigneur, Lui qui entend ma prière ! […] J’étais pris dans les filets de la mort, […] j’ai invoqué le Nom du Seigneur. […] Il m’a sauvé de la mort, épargnant à mes pieds le faux-pas. Je marcherai en présence du Seigneur sur la terre des vivants [12] ! ». Déjà, naturellement, les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, à qui, par l’éducation des vertus, ils doivent enseigner à subordonner les dimensions physiques et instinctives aux dimensions intérieures et spirituelles de leur être. Par la grâce du sacrement de mariage, ils reçoivent la responsabilité d’évangéliser leurs enfants. Les parents chrétiens comprennent qu’engendrer la chair, c’est beaucoup, mais qu’en même temps, ce n’est rien. Les animaux engendrent eux aussi la chair, et bien des fois s’en occupent mieux que des humains. Les époux chrétiens engendrent avec Dieu, procréent, des enfants de Dieu, et des citoyens pour le Royaume des Cieux ! C’est de cela qu’ils doivent se préoccuper. Quel malheur pour eux de laisser s’éteindre la lumière du baptême dans l’âme de leurs enfants, de permettre que la beauté de leur âme s’habitue à la fange, d’être indifférents à ce que cette habitude les pousse à sombrer finalement eux-mêmes un jour dans la fange… Leur mission de parents est de donner de l’amour, de l’amour saint à leurs enfants, et non de stupides soins à leur beauté physique, à leur culture humaine, comme le font ceux qui ne connaissent pas Dieu. Non. Les parents chrétiens élèvent leurs enfants… jusqu’à Dieu ! Car c’est pour le Ciel que nous avons été créés et que nous devons vivre sur la terre ! « Tu prétends avoir la foi, moi, je la mets en pratique. Montre-moi donc ta foi qui n’agit pas ; moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma foi [13]. »


  SOURCE

 

NOTES : 1. Cf. 1 Jn 4 8.16. ; 2. Marx (Karl)Engels (Friedrich), Manifeste du Parti communiste, II (Paris, Éditions sociales, collection « Classiques du marxisme », 1973, p. 52) ; 3. Pinçon (Michel)Pinçon-Charlot (Monique), « Le rôle de la famille dans la transmission de la fortune », L’hebdo des socialistes, n. 89, 29 janvier 1999, p. 16. ; 4. Troisième rencontre des hommes politiques et législateurs d’Amérique, Déclaration « La famille et la vie, cinquante ans après la Déclaration universelle des Droits de l’homme », Buenos Aires, 5 août 1999, n. 8 (La Documentation catholique, n. 2218, 16 janvier 2000, p. 92). ; 5. Jean-Paul II, Exhortation apostolique Familiaris consortio, 22 novembre 1981, n. 42 (La Documentation catholique, n. 1821, 3 janvier 1982, p. 22). ; 6. Catéchisme de l’Église catholique, n. 2205 ; 7. Ibid. ; 8. Badinter (Élisabeth), L’un est l’autre. Des relations entre hommes et femmes, Paris, Odile Jacob, 1986, pp. 194-195, 198. ; 9. Descartes (René), Discours de la méthode, IV (Paris, Union générale d’éditions, collection « 10/18 », 1951, édition 1983, p. 62). ; 10. Gn 3 5. ; 11. Catéchisme de l’Église catholique, n. 2205. ; 12. Ps 114. ; 13. Jc 2 18.

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 21:39

N'est-il pas choquant de suggérer un parallèle entre les bourreaux du régime nazi et les avorteurs d'aujourd'hui ?

 

Les gens imaginent souvent que le nazi typique est un individu féroce et sanguinaire. Des individus ignobles ont rivalisé dans le raffinement de l'humiliation, de la torture et de la mort infligées. Mais le nazi classique n'était généralement pas un être brutal et cruel. Dans leur majorité, les nazis étaient des gens apparemment sans histoire, comme la majorité des gens d'aujourd'hui. Ils étaient simplement entrés tranquillement dans « le système ». De concession en concession, de lâcheté en lâcheté, et par intérêt, ils sont devenus fonctionnaires zélés du régime. En exécutant les ordres, ils exécutaient - croyaient-ils - leur devoir. Le péril majeur que la libéralisation de l'avortement fait peser aujourd'hui sur nos sociétés, n'est pas à chercher d'abord dans les agissements d'individus notoirement cyniques et impitoyables. Il se trouve dans le manque généralisé de courage face à la « banalité du mal ».

 

Extrait de l'ouvrage de Mgr Michel SCHOOYANS,

« Bioéthique et Population : Le choix de la vie » (1994)

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 21:38

N'est-il pas malgré tout peu vraisemblable que ceux qui ont mis au point et commercialisent des méthodes très performantes d'avortement chimique soient totalement insensibles aux leçons du passé ?

 

Le phénomène de la damnatio memoriae, la condamnation de la mémoire, est caractéristique de tous les groupes qui ont mauvaise conscience.

 

a) On gomme d'abord le passé parce qu'on en a honte. D'anciennes puissances impériales séquestrent encore des archives relatives à leurs conquêtes. Des colonies, devenues indépendantes depuis longtemps, ont détruit la presque totalité des documents relatifs à l'esclavage. Mais on gomme aussi le passé parce qu'on en a peur du fait qu'il risque d'éclairer le présent et qu'il permet de le juger. Cette crainte est particulièrement fréquente dans les sociétés à forte connotation totalitaire. Mao Tsé-toung a purgé l'histoire de la culture chinoise parce que les Chinois de Chine communiste y auraient trouvé ample matière permettant de démystifier l'idéologie du Grand Timonier. La connaissance du passé et son évocation sont refoulées parce qu'elles permettent d'accéder à une prise de conscience alarmante. La réactivation de la mémoire, par rappel de l'histoire, est donc perçue comme déplacée, impertinente même, parce qu'elle peut démasquer brutalement les certitudes mensongères de la mauvaise conscience.

 

b) Dans le cas qui nous occupe, cette réactivation pourrait, par exemple, amener à se demander si un nouveau génocide n'est pas en train de se dérouler. Ce génocide n'aurait plus comme victimes celles visées par le nazisme «historique»; serait surtout ciblée, aujourd'hui, l'immense multitude des pauvres. Observateur aussi perspicace que concerné, le docteur Baulieu affirme que, « en accord avec l'Organisation mondiale de la Santé, la firme Hoechst a décidé qu'aux pays du Tiers-Monde, qui représentent les vrais, les grands marchés, la pilule [RU-486] serait vendue à un prix très bas ou cédée tout à fait gratuitement ».

 

c) Dans le cas du laboratoire Hoechst qui, avec Roussel-Uclaf, produit le RU-486, la crainte de cette représentation du passé a été finement analysée par le même docteur Baulieu. Dans une interview à la revue italienne L'Espresso, il notait : « Ce sont précisément les dirigeants de la filiale américaine de Hoechst qui ont infecté l'opinion de la maison-mère d'Allemagne. Hilger, son président, même s'il est un catholique bavarois, n'a jamais été contre la pilule [RU-486]. Mais aujourd'hui il a peur. Et ses craintes sont alimentées aussi par certains vieux fantômes du passé. La firme Hoechst est née après la guerre du démantèlement de la société IG-Farhen, le géant industriel qui, entre autres, avait produit le gaz pour les camps d'extermination nazis. Hilger est terrorisé à l'idée que des groupes anti-avortement déchaînent une campagne pour accuser Hoechst de continuer à tuer comme au temps d'Hitler ». (Voir le dossier de Carlo Gallucci sur "La pillola maldetta", dans L'Espresso (Rome), 20 octobre 1991, pp. 156-165). Si l'on comprend, certes, cette « terreur », on comprend moins, en revanche, les blocages qui en limitent la perception au président de la firme.

 

Extrait de l'ouvrage de Mgr Michel SCHOOYANS,

« Bioéthique et Population : Le choix de la vie » (1994)

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 21:37

28-9-.jpgDans une homélie improvisée aux membres de la Commission Biblique Pontificale, le pape a rappelé que « l'obéissance à Dieu » avait « le primat ». « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes », a-t-il estimé, car cela « donne la liberté ». Pour les chrétiens, obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes suppose de connaître vraiment Dieu et de vouloir vraiment lui obéir, a-t-il aussi rappelé. La liberté, l'autonomie de l'homme telle qu'on la conçoit à l'âge moderne « est un mensonge ». C'est « un mensonge ontologique parce que l'homme n'existe pas de lui-même et pour soi-même ; c'est un mensonge politique et pratique, parce que la collaboration et le partage des libertés est nécessaire et si Dieu n'existe pas, si Dieu n'est pas une instance accessible à l'homme, il ne reste comme instance suprême que le consensus de la majorité ». Finalement, ce « consensus de la majorité » auquel il faut obéir peut aussi être « le consensus du mal - l'histoire des derniers siècles nous l'a appris », a mis en garde Benoît XVI. « Les dictatures ont toujours été contre cette obéissance à Dieu ». Citant les dictatures nazie et marxiste, il a rappelé qu'elles n'avaient pas pu « accepter un Dieu au-dessus du pouvoir idéologique ». Aujourd'hui, grâce à Dieu, nous ne vivons pas en dictature, mais il existe des formes subtiles de dictature. « Un conformisme qui rend obligatoire de penser comme tout le monde, d'agir comme tout le monde. Et une agression subtile et moins subtile contre l'Eglise démontrent que ce conformisme peut réellement être une vraie dictature ».

 

Dans son homélie, Benoît XVI a aussi rappelé l'importance de reconnaître notre péché et le besoin de renouvellement, de changement, d'une transformation de notre être. « Je dois dire que nous, chrétiens, même ces derniers temps, nous avons souvent évité le mot pénitence, qui nous semblait trop dur. Maintenant sous les attaques du monde qui nous parle de nos péchés, nous voyons que pouvoir faire pénitence est une grâce et nous voyons la nécessité de faire pénitence, de reconnaître les erreurs dans notre vie », a-t-il affirmé. Le pape a invité à « s'ouvrir au pardon », à « se laisser transformer ». « La douleur de la pénitence, c'est-à-dire de la purification et de la transformation, cette douleur est une grâce, parce qu'elle est un renouvellement, une œuvre de la Miséricorde divine », a-t-il enfin estimé.

 

Zenit

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 21:35

hitlerveilmaostaline.jpg

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 21:32

L'évocation du passé peut être dérangeante pour certains. Mais pour ceux qui, aujourd'hui, mettent au point, fabriquent et distribuent des préparations abortives, n'est-il pas tout aussi dérangeant de constater l'efficacité de leurs produits ?

 

a) Il est bien connu que les hommes inclinent facilement à faire état de "justifications", apparemment cohérentes, inspirant leurs conduites, alors qu'ils hésitent à regarder en face les motivations profondes qui les animent. Ce type de comportement est bien connu des psychologues qui parlent, à ce propos, de « rationalisation » d'une conduite. Les hommes peuvent, plus ou moins volontairement, s'occulter ou occulter aux yeux des autres, les vrais motifs qui animent leur comportement.

 

b) C'est ce qui se produit parfois chez certains propagateurs de l'avortement chimique. Selon que les circonstances y invitent, ils n'insistent pas trop sur les vertus essentiellement abortives de leurs préparations. En revanche, ils montent en épingle leur efficacité - réelle ou supposée - en cas de cancer du sein, d'endométrite, de tumeur cérébrale, de maladie d'Alzheimer, de dépression, etc.

 

c) On le constate : cette « rationalisation » rappelle la damnatio memoriae, la condamnation de la mémoire. Ici, on occulte un passé embarrassant; là, on occulte des motivations actuelles gênantes. Ces deux processus s'entrelacent souvent pour renforcer l'effet d'occultation.

 

 

Extraits de l'ouvrage de Mgr Michel SCHOOYANS,

« Bioéthique et Population : Le choix de la vie » (1994)

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 21:30

La fidélité à la mémoire des victimes suffit-elle à nous vacciner contre une nouvelle barbarie ?

 

a) Parmi ceux qui s'emploient à faire approuver des lois injustes au nom desquelles on exécute des êtres sans défense, figurent des gens qui reprochent - à juste titre - aux bourreaux nazis d'avoir obéi à des lois criminelles. Hier, c'est-à-dire à Nuremberg, les accusés se retranchaient derrière la loi injuste pour tenter d'excuser leurs crimes; aujourd'hui, on demande au législateur d'apporter à des crimes semblables la caution de la loi.

 

b) La moindre des choses serait que nul n'invoque le sacrifice des innocents d'hier pour s'estimer autorisé à introduire, aujourd'hui, le principe de nouvelles discriminations légales entre les êtres humains. Le sacrifice des martyrs des totalitarismes anciens est une chose sacrée. Nul ne peut se retrancher derrière la mémoire de ces morts pour se prétendre immunisé contre les dérives totalitaires actuelles.

 

c) On voudrait qu'aucun de ceux qui ont souffert de la barbarie nazie ne rejette, ni en théorie ni en pratique, les arguments, toujours actuels, qu'ont invoqués - en leur faveur et contre leurs bourreaux - ceux qui ont attesté, par-delà toute distinction, que tous les hommes ont la même dignité, le même droit à la vie et à la liberté.

 

 

 

Comment expliquer cette inconséquence qui pousse à légaliser, aujourd'hui, des pratiques condamnées, hier, parce qu'illégitimes ?

 

L'inconséquence analysée précédemment est dramatique, car elle révèle que, dans certains milieux, on n'a pas perçu la malice profonde du nazisme. C'est la raison pour laquelle la porte est grande ouverte à l'ultranazisme. Nous entendons par là le nazisme porté à son stade suprême, mondialisé et inscrit dans les pratiques, les lois, les institutions et même l'éthique.

 

a) On n'a pas compris que cette malice ne résidait pas d'abord dans le régime qui caractérise le nazisme, mais bien dans la nature profonde de celui-ci. On n'a pas vu que l'essence du nazisme, c'est sa nature totalitaire, c'est-à-dire sa volonté de détruire le moi, aussi bien physique que psychologique. Le nazisme est hanté par la volonté d'infliger la mort.

 

b) Malgré les bruyantes dénégations de ceux qui les animent, les courants qui, après avoir fait légaliser l'avortement, s'emploient actuellement à légaliser l'euthanasie, s'inscrivent objectivement dans cette tradition, tout en en consommant la perversion, c'est-à-dire en allant au-delà du nazisme. En effet, infliger la mort n'est pas simplement un « droit » que la société peut exercer sur ceux dont elle estime la vie indigne d'être vécue; c'est aussi un "devoir" dont la même société doit garantir l'exécution pour ceux qui désirent "mourir dans la dignité", au motif que leur vie est indigne d'être vécue. À la considération du droit de la société à infliger la mort aux êtres dont la vie est indigne d'être vécue, typique du nazisme, on adjoint donc ici celle, typique du libéralisme, du droit de l'individu à « mourir dans la dignité ».

 

c) Mais dans les deux cas de figure, et au-delà des travestissements idéologiques, l'acte d'infliger la mort est couvert par la loi et son exécution est confiée au personnel médical. Bref, la loi légitime le meurtre médical.

 

d) Pour ces mêmes raisons, lorsqu'un État accorde aux parents le « droit » de tuer leurs enfants, il finit vite par accorder aux enfants le « droit » de tuer leurs parents. Ainsi, dans ces différents cas, la "loi" est appelée à "légitimer" la "médicalisation" du meurtre. Cette alliance totalitaire entre le mensonge et la violence a été implacablement dénoncée par André Frossard : « Le menteur sait qu'il ment, le criminel cache ou nie son crime, et les systèmes politiques les plus diaboliquement injurieux pour l'espèce humaine se croient tenus de donner le décor de la justice à leurs ignominies, et de singer le droit chaque fois qu'ils le violent » (André Frossard, Défense du pape, paris, Ed. fayard, 1993, P. 48).

 

Extraits de l'ouvrage de Mgr Michel SCHOOYANS,

« Bioéthique et Population : Le choix de la vie » (1994)

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 18:15

bagnard« Ses livres étaient déjà dans les cartons ; les valises presque bouclées, il s’apprêtait à rejoindre le pays et les lieux où il avait œuvré avant d’être appelé par Jean-Paul II à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 1981. Il allait pouvoir retourner avec joie aux études. Et l’impensable s’est produit ! Il était chois par ses pairs pour succéder à son grand ami Jean-Paul II, sur le Siège de Pierre. (…) Au balcon où il se présenta, juste après l’élection, il prononça deux phrases seulement : « Les cardinaux m’ont élu, moi simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur. Ce qui me console, c’est que le Seigneur sait travailler et agir avec des instruments insuffisants » (19 avril 2005, jour de son élection). Le 24 avril, quelques jours après, il ajoutait : « Priez pour moi, pour que j’apprenne toujours à aimer le Seigneur. Priez pour moi afin que je ne me dérobe pas par peur devant les loups ». Les loups n’allaient pas tarder à donner de la voix. (…) La lecture d’un passage du Livre de la Sagesse est instructive : « Traquons le juste, attirons-le dans un piège puisqu’il nous contrarie, il s’oppose à notre conduite. Il nous reproche de désobéir à la Loi de Dieu... Il est un démenti pour nos idées. Sa simple présence nous pèse car son genre de vie s’oppose à celui des autres, sa conduite est étrange » (Sg 2, 10-13). Il s’agit en effet de traquer les moindres paroles du Pape, de surprendre le moindre de ses gestes ; et à la faveur d’une virgule ou d’un accent, de reconstruire son discours. (...) D’où vient cette ardeur missionnaire ? De la crainte éprouvée de son audience qui risquerait de contrecarrer celle des autres ! On mesure, en effet, l’impact d’un homme à la puissance des forces qu’il déclenche contre lui. On ne cherche pas à réduire au silence celui qui n’a rien à dire ; au contraire, on le laisse occuper l’écran, ce qui permet aux gens de l’ombre d’agir tranquillement pour mieux façonner à leur convenance les esprits assoupis ! Et surtout, à travers la personne du Pape, on atteint toute l’Eglise. On discrédite à la fois les évêques, les prêtres, les diacres, les religieux et tous les catholiques. L’invitation implicite leur est faite de quitter ces "mauvais lieux", d’aller renforcer les rangs de tous les honnêtes hommes... le rang des hommes pleinement intègres ! Les prêtres catholiques sont particulièrement visés, car on les soupçonne d’être très malheureux dans la vie qu’ils ont choisie, d’ailleurs, choisie sans bien savoir. S’ils étaient mariés, comme ils seraient heureux, dynamiques et équilibrés, surtout en ces temps où le mariage est en passe d’être une formalité sans contenu ! En devenant Monsieur Tout-le-monde, ils deviendraient beaucoup plus proches du monde ! Dans cette humanité qui s’organise sans Dieu, voilà ce que, justement, viennent contredire les propos de ce Pape qui disait naguère : "Celui qui ne donne pas Dieu donne toujours trop peu !" Ou encore : « Le monde veut voir chez les chrétiens ce qu’il ne voit nulle part ailleurs ».

 

+ Père Guy Bagnard, Evêque de Belley-Ars

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 18:14

 

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