Le Dimanche de la Sainte Famille, près d'un million de personnes se sont retrouvées dans les rues de Madrid (avec 6 archevêques et 22 évêques !), pour proclamer haut et fort le respect de la vie et de la famille, en face d'un gouvernement socialiste ouvertement hostile à l'enfant dans le sein de sa mère et du mariage naturel entre un homme et une femme…
Depuis le Vatican, le Saint-Père, à l'heure de l'Angélus, a adressé un message de soutien et d'encouragements aux catholiques d'Espagne : « Je salue maintenant cordialement les participants qui se trouvent réunis à Madrid en cette fête émouvante pour prier pour la famille et s'engager à œuvrer en sa faveur avec force et espérance. La famille est certainement une grâce de Dieu, qui laisse transparaître ce que Lui-même est : l'Amour. Un Amour pleinement gratuit, qui soutient la fidélité sans limite, même dans les moments de difficulté ou de découragement. Ces qualités s'incarnent de manière remarquable dans la Sainte Famille, dans laquelle Jésus est venu au monde et a grandi dans la sagesse, avec les soins prodigieux de Marie et la protection fidèle de saint Joseph. Chères familles, ne laissez pas s'affaiblir l'Amour, l'ouverture à la vie et les liens incomparables qui unissent votre foyer. Demandez-le constamment au Seigneur, priez ensemble, afin que vos intentions soient éclairées par la foi et fortifiées par la grâce divine sur votre chemin vers la sainteté. De cette manière, avec la joie du partage dans l'Amour, vous donnerez au monde un beau témoignage de l'importance de la famille pour la personne humaine et pour la société. Le pape est à vos côtés, en priant particulièrement le Seigneur pour ceux à qui dans chaque famille, la santé, le travail, le réconfort et la compagnie, manquent. Par cette prière de l'Angélus, je vous confie tous à notre Mère du ciel, la Très sainte Vierge Marie ». Le Cardinal Antonio Maria Rouco Varela, archevêque de Madrid (photo) a dénoncé l'avortement en ces termes : « L'avortement est une des plaies les plus terribles de notre temps tellement orgueilleux de son progrès ». Ajoutant : « Les enfants qui ne sont pas venus au monde, sont les nouveaux saints innocents de notre époque ».